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Jeux de mots et de billets


Nico59B

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Bonjour :)

Un de mes amis et collègue écrit régulièrement de petits billets pleins de jeu de mots, un peu à la manière de Vincent Roca, pour ceux qui connaissent.

Un de ses derniers textes était consacré à un billet de Monopoly.

Je lui alors proposé ce petit jeu : j’ai écrit un texte dans lequel j’ai dissimulé 45 allégories, personnages ou noms de billets français.

C’est sans prétention que je vous le présente. J’espère qu’il vous divertira :)

« En parlant de billets, soyons francs, j’ai un souci. Les miens, mélangés aux mots qui suivent, se sont égarés.

A propos de gares, ces édifices remarquables sans lesquels, commerces et industries ne peuvent se développer, je pense à celles du Monopoly que tu mis tant de cœur à évoquer. Ah ce jeu ... des pions, des billets, des cartes...

Quel plaisir de voir un adversaire être délesté après être tombé sur la bonne case. (« Hé recule ! » lui dira-ton s’il va trop loin.) On en rit quatre fois plus d’ailleurs quand on possède toutes les gares.

Pour gagner au Monopoly, pas besoin de conquérir un empire français sur terre et mer comme à Risk, l’immobilier parisien suffit. L’idéal est d’investir dans un bon appart’ ou dans un château brillant situé en un riche lieu. Encore faut-il chercher et trouver ces habitations.

Fini de bailler aux corneilles et de prendre racine, « Hue ! Go ! On y va !».

Et pourquoi pas en bus. Pas trop tôt cependant. Le contrôleur nous le dirait : « Pas à c’t’heure ! De bus il n’y a pas encore. »

On l’attend ce bus donc quand un de la tour Eiffel arrive enfin. Devant sa porte on s’écrit « Sésane ! Ouvre-toi ! » (faute de frappe volontaire, je n’en n’ai cure, il faut bien trouver des combines.)

Nos placements sont maintenant faits et beaucoup de nos concurrents sont hébergés dans nos hôtels, rue de la paix. La pomme est pourrie, le ver y est, c’est la victoire du capitalisme, on a cédé à son appel. Consacrons-lui alors science et travail.

Déjà le grand argentier Colbert faisait de même. Et oui, si la vie est dure aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’elle était molle hier. Il s’est lui aussi beaucoup occupé de l’accroissement des richesses.

On prétend d’ailleurs que son amour, plus intéressée par les choses de l’esprit que par les biens, le quitta, dégoûtée. Sa sainte ex eut péri de rester avec lui. Elle aurait préféré d’aimer terriblement un jeune paysan ou un génie français tel que Voltaire.

Voilà, c’est respectueux de ton labeur (et pâturage comme aurait dit Sully) que je te propose le mien.

Je t’entends déjà dire rageur, en t’enflammant « Ça m’innerve ! J’en perds mon latin » mais si tu ne réponds pas entièrement à mon défi, ne sois pas amer, songe au plaisir que tu as eu à tenter de le relever.

Je sais que ce texte est sans prétention et ne sera pas publié aux éditions Bayard. En tant que prof de physique, je ferais mieux de relâcher la pression et retourner à mon baromètre à mercure pour mesurer des Pascals.

A ceux à qui j’ai fait perdre leur temps, ce n’est pas un grave péché de ma part. Je reste un pécheur mineur.

J’espère en tout cas n’avoir rien oublié (à part Montesquieu, « Monte et ski ! » euh... c’est vraiment trop tiré par les cheveux) et que ma petite symphonie n’est pas inachevée mais fantastique comme celle de Berlioz. »

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Bonjour,

merci beaucoup pour les compliments :)

Je vous donne le corrigé ci-dessous. Ne le lisez pas si vous voulez vous amuser à chercher !

"En parlant de billets, soyons francs, j’ai un souci. Les miens, mélangés aux mots qui suivent, se sont égarés.

A propos de gares, ces édifices remarquables sans lesquels, commerces et industries ne peuvent se développer, je pense à celles du Monopoly que tu mis tant de cœur à évoquer. Ah ce jeu ... des pions, des billets, des cartes...

Quel plaisir de voir un adversaire être délesté après être tombé sur la bonne case. (« Hé recule ! » lui dira-ton s’il va trop loin.) On en rit quatre fois plus d’ailleurs quand on possède toutes les gares.

Pour gagner au Monopoly, pas besoin de conquérir un empire français sur terre et mer comme à Risk, l’immobilier parisien suffit. L’idéal est d’investir dans un bon appart’ ou dans un château brillant situé en un riche lieu. Encore faut-il chercher et trouver ces habitations.

Fini de bailler aux corneilles et de prendre racine, « Hue ! Go ! On y va !».

Et pourquoi pas en bus. Pas trop tôt cependant. Le contrôleur nous le dirait : « Pas à c’t’heure ! De bus il n’y a pas encore. »

On l’attend ce bus donc quand un de la tour ,Eiffel arrive enfin. Devant sa porte on s’écrit « Sésane ! Ouvre-toi ! » (faute de frappe volontaire, je n’en n’ai cure,il faut bien trouver des combines.)

Nos placements sont maintenant faits et beaucoup de nos concurrents sont hébergés dans nos hôtels, rue de la paix. La pomme est pourrie, le ver y est, c’est la victoire du capitalisme, on a cédé à son appel. Consacrons-lui alors science et travail.

Déjà le grand argentier Colbert faisait de même. Et oui, si la vie est dure aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’elle était molle hier. Il s’est lui aussi beaucoup occupé de l’accroissement des richesses.

On prétend d’ailleurs que son amour, plus intéressée par les choses de l’esprit que par les biens, le quitta, dégoûtée. Sa sainte ex eut péri de rester avec lui. Elle aurait préféré d’aimer terriblement un jeune paysan ou un génie français tel que Voltaire.

Voilà, c’est respectueux de ton labeur (et pâturage comme aurait dit Sully) que je te propose le mien.

Je t’entends déjà dire rageur, en t’enflammant « Ca m’innerve ! J’en perds mon latin » mais si tu ne réponds pas entièrement à mon défi, ne sois pas amer, songe au plaisir que tu as eu à tenter de le relever.

Je sais que ce texte est sans prétention et ne sera pas publié aux éditions Bayard. En tant que prof de physique, je ferais mieux de relâcher la pression et retourner à mon baromètre à mercure pour mesurer des Pascals.

A ceux à qui j’ai fait perdre leur temps, ce n’est pas un grave péché de ma part. Je reste un pécheur mineur.

J’espère en tout cas n’avoir rien oublié (à part Montesquieu, « Monte et ski ! » euh... c’est vraiment trop tiré par les cheveux) et que ma petite symphonie n’est pas inachevée mais fantastique comme celle de Berlioz."

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