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http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/tresor-gaulois-67-pieces-venetes-fruit-d-un-mecenat-29-12-2015-10904318.php

Le cheval à tête humaine est caractéristique de ces trois monnaies armoricaines. Le sanglier ou la roue à rayon identifie les pièces vénètes. En 2012, une première opération de mécénat avait permis au musée de la Cohue de financer la restauration de son tableau de Delacroix. Cette année, pour la première fois, c'est une acquisition qui est financée par ce dispositif. En 56 avant Jésus-Christ, un épisode important de la guerre des Gaules se déroule dans la région vannetaise : la défaite des Armoricains, coalition dirigée par Vénètes. Acculés par les légions romaines, les Vénètes fuient vers le nord de l'Armorique, puis jusqu'à Jersey et en Normandie. Sans doute rattrapés, ils cachent leurs richesses tout au long de cet exode. Des « trésors » monétaires qui montrent leur puissance économique. Pièces d'Ille-et-Vilaine « Si nous voulons parler à Vannes de la guerre des Gaule, nous n'avons rien à montrer puisque, justement, rien ne reste dans le Morbihan de cet épisode clef de l'histoire locale », explique Christophe Le Pennec, adjoint de conservation au musée d'histoire et d'archéologie. En 2003, la Ville avait donc acquis, à Drouot, huit monnaies vénètes de la collection du poète André Breton. Et c'est cet argument qui a de nouveau été développé auprès de la commission scientifique régionale pour permettre au musée de Vannes d'acquérir cette fois une partie d'un trésor trouvé à Amanlis, en Ille-et-Vilaine. Découvert au XIXe siècle, ce trésor est estimé à 10.000 pièces. Une partie en a été redécouverte au sortir de la Seconde Guerre mondiale par Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, chercheur au CNRS et numismate. Il a acheté très officiellement 400 pièces, dont 70 pour un ami rennais également passionné par l'étude des monnaies. Trésor national pour un musée de France C'est cette partie du trésor qui entre dans les collections au musée. À trois pièces près, pour trois enfants. L'un d'eux, Vannetais et membre de la Société polymathique, a privilégié la valeur scientifique de cet ensemble à la valeur marchande. Estimé à environ 35.000 €, le lot a en effet été négocié à 7.500 €. Un autre acteur est alors entré en jeu : l'antiquaire vannetais Luc de Laval. « Il cherchait une formule de mécénat pour enrichir le patrimoine de la ville tout en bénéficiant de mesures fiscales », explique Christophe Le Pennec. Trois conditions étaient indispensables : que le bénéficiaire soit labellisé Musée de France, que l'objet de la donation soit reconnu « trésor national » par la commission scientifique régionale et soit issu d'une découverte légale. Les trois conditions étant remplies, le mécène a pu acheter les 67 pièces et en faire don au musée. Visibles en partie dans l'exposition « Trésors enfouis », les pièces d'Amanlis seront présentées à partir de mai dans une nouvelle vitrine au premier étage de Château-Gaillard. L'équipe du musée espère qu'après cette première expérience, d'autres entreprises seront sensibles à l'idée de participer à la construction d'un patrimoine commun.

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