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L’atelier monétaire de Dole (Comté de Bourgogne)


 

A l'origine, le site n'abordait que l'atelier de Dole (d'où son nom..).

 

il s'est aujourd'hui élargi puisque, tous les atelier comtois des Xème au XVème siècle sont abordés, avec si possible la représentation de chaque type connu à ce jour...  

 

Dole : Ouvert en 1493, mais ne commençant à produire qu ‘à partir de 1500 sous Philippe Le Beau , puis Charles-Quint, Philippe II, Albert et Isabelle et enfin  Philippe IV, sa production reste très méconnue, car les ouvrages de références, très anciens manquent de précision . 

On retrouve la production détaillée par règne, avec toutes les frappes retrouvées par millésime et agrandissement photographique, et ce pour les ateliers comtois des Xème au XVIIème siècle.   

 

Pour chaque règne, vous avez un petit historique suivi du détail des espèces fabriquées sous celui-ci.  

 

En cliquant sur la représentation, vous accédez au type où sont répertoriés tous les millésimes connus à ce jour.

 

Vous disposez également, pour l'atelier de Dole,  du nombre d ‘exemplaires retrouvés année par année avec le pourcentage que celui-ci représente par rapport à l’ensemble des exemplaires retrouvés ! Ceci a été réalisable grâce à plus de 25 années de recherches dans les catalogues de ventes, sur les bourses, dans les collections publiques (musée d’archéologie de Besançon, de Dole, bibliothèques municipales de Besançon et de Dijon, et musées locaux [Vesoul, Gray…]…) .  

 

Ainsi on sait qu ‘un gros de 1622 est connu à plus de 1500 exemplaires alors qu’un de 1638 est connu à seulement 4 exemplaires (et tous de mêmes coins !)  

 

Et, pour facilité la recherche, il a été inclus une table des frappes par type et par millésime . Pour chaque règne, on a instantanément, pour chaque année de frappe connue, tous les types qui ont été fabriqués et retrouvés à ce jour !  

 

Pour les autres ateliers, seuls les type nouveaux sont mis à jour ainsi que les clichés des plus beaux exemplaires connus.
 


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Commentaires recommandés

L’atelier monétaire de Dole (Comté de Bourgogne) sous Philippe II d’Espagne, un type monétaire inédit !.

 

Ce règne donna lieu à quatre émissions monétaires (voir http://dole-monnaies-jetons.fr/).

La quatrième se caractérise par une relative simplicité, en effet seulement deux types de monnaies retrouvés, d’une part les carolus et d’autre part les double deniers, tous deux fabriqués de 1591 à 1607.

Il peut paraître paradoxal de voir si peu de types alors que les séries précédentes allaient au minimum du carolus au niquet.

Dernièrement, est apparu une monnaie semblant totalement inédite.

Voici un cliché permettant de comparer celle-ci avec le carolus de même type :

Carolus de 1594 (à gauche) et type inédit de1594 à droite)

 

comp_R24.jpg

 

Voici également les dessins des deux types :

 

R20 dessin.jpg  

R24d.jpg

On remarque bien la différence de module entre ces deux types monétaires. Ce n’est donc pas un carolus rogné, le doute n’a plus lieu d’être si on compare les poids, le carolus de la quatrième émission pèse en théorie 2,10 gramme et en moyenne réelle 1,61 gramme, cette monnaie inédite ne faisant que 0,90 gramme et ayant un diamètre de 17,5 / 15,8 comparés aux 23,3 / 16,2 des carolus.
De plus aucun document d'époque ne parle de cette monnaie. Par ailleurs, on sait qu’après 1590 et la banqueroute de Hugues Maire (qui avait pris la ferme de l’atelier en 1589), ce sont François de Bruxelles et J. Belin qui ont été commis pour la fabrication (en 1591), mais il n’a été frappé que des carolus (à 128 pièces au marc) et des double deniers (à 80 pièces par marc).
Mais comme en1593 et dans une moindre mesure, en 1594 nous trouvons une très grande quantité de carolus (plus de 170 exemplaires retrouvés pour 1593 et plus de 70 pour 1594, soit presque 53% du total), de fait on peut penser qu’il y a eu abondance de billon à frapper.

Ne serait-il pas envisageable qu’il y ait eu une frappe de blanc (ou demi carolus), soit pour essai soit pour combler le vide entre les carolus et double deniers, et que celle-ci n’ait été que très confidentielle, la frappe des carolus retombant à un niveau très faible dès 1595 (16 exemplaires retrouvés) puis continuant à décliner en 1596 et également les années suivantes…
Au vu de sa taille, de son poids élevé, ce doit être un blanc de type nouveau. De ce fait, ce type nouveau et inédit sera classé sous le N° 24.

Il reste quelques inconnues et questionnements, en admettant que ce soit bien un blanc, pourquoi un type "hybride" entre les blancs de type "ancien" (au buste et à la croix brochant sur l’écusson de Franche-Comté) et les liards (avec l'écusson du Comté sans la croix) ?
Et enfin, dernière et seule certitude, ce type doit être très rare, puisqu'il a échappé à tous les numismates depuis plus de 150 ans !

 

T.EUVRARD

 

 

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