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yanok

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  1. Bonsoir, C'est bien un plomb attaché à un tissu, mais pas un plomb de sac. Il s'agit d'un plomb d'aunage donnant la mesure de la pièce d'étoffe (87m.), l'unité employée implique une datation après l'instauration du système métrique. Ci-dessous un plomb d'aunage de Roubaix pour de la calmande : 49 aulnes, donc avant le système métrique, et un autre, toujours pour Roubaix : 59,60 m. Voir Détection passion n°144 : "les plombs d'aunage"
  2. Bonsoir, À propos de cette médaillette d'Henri Rochefort et pour ceux qui ne connaissent pas son journal, la Lanterne, un petit clin d'œil. Rochefort était un journaliste dont les opinions politiques furent très variables, mais l'humour du polémiste apparaît dans le n° 1 de la Lanterne le 31 mai 1858 avec une phrase restée célèbre, jamais démentie depuis et qui mérite d'être connue :
  3. Bonsoir, Il est intéressant de noter sur ce plomb la présence du régulateur à boules inventé par James Watt. Sur les plombs de farine, voir Détection passion n° 154, pp 14 à 17.
  4. yanok

    Identification monnaie

    Bonjour, Plomb de 1879 pour le guano péruvien de la Sté Dreyfus. Pour les plombs de guano, voir Détection passion n°152, pp 16 à 21.
  5. Bonsoir, L'animal n'est pas une hermine à laquelle on aurait greffé des griffes de koala ou de paresseux, mais un lion rampant. Il faut écarter l'attribution à la Bretagne et se rapprocher des Flandres. La légende côté croix donne : ...NETA : DN V(IL), ce qui évoque celle d'un gros au lion de Guillaume Ier de Namur pour l'atelier de Neuveville-lez-Namur. Peut-être une double mite de Guillaume Ier. La monnaie est-elle connue ? Mais je peux me tromper...
  6. yanok

    Identification

    Bonjour, Vague impression : la légende du revers pourrait faire suite à celle du droit qui pourrait se lire ...QUI NE PEINE. Ça sonne comme la fin d'une devise propre au propriétaire de l'écu. Simple hypothèse.
  7. Bonjour, La taille est celle du denier, mais le poids celui d'une obole non répertoriée. Jean, vicomte de Limoges (1301-1312), futur duc de Bretagne (Jean III) : + LEMOVICENSIS, échiqueté de dreux brisé d'un quartier au cotice de Limoges. + IHES VICECOMES, croix, trèfle au 1.
  8. yanok

    Pièce, plomb...??

    Bonsoir, C'est effectivement un plomb de la Ferme du tabac au nom de Pierre Henriet, adjudicataire de la Ferme de 1756 à 1762. Ici, bureau du Mans. Cf. Y. Jézéquel "Les plombs de tabac, historique", et D Slowik "Les plombs de tabac, catalogue". 2020
  9. Fleur de coin mais anépigraphe, probable atelier de Montparnasse.
  10. Les crêperies de Montparnasse peuvent aussi faire rêver...
  11. Bonjour, Il me semble que l'on doit oublier la NORVège et lire une finale type FRANCORV ou mieux, BRITANNORV par exemple.. Quant au revers, un tour de 180° pour remettre en place le "ADVP" de MONETA DVPLEX coupé par le lis terminal de la croix. Ce revers est celui du double tournois de Jean II de 1355/56. Un des lis est visible dans le champ sous le R de ORV. La légende du droit ne peut se terminer que par MORV ou NORV, je penche donc plutôt pour un double denier breton de Charles de Blois (Jez. 122) ou de Jean IV (Jez. 188), imité du double de Jean II.
  12. Bonjour, Double denier de Charles de Blois pour Nantes : + KAROLVS BRITAN, dans le champ DVX sous trois mouchetures d'hermines renversées, annelet (visible) au centre. + MONETA NA:NE:T, croix à pied pseudolisée. Réf : J 118
  13. Bonjour, Il est une règle en histoire, c'est, lorsque l'on "sait de quoi on parle", de justifier les hypothèses, mais lorsqu'elles sont trop farfelues c'est assez difficile ("un petit trou pour la date d'entré, un gros trou pour la date de sortie" !!!). Concernant ces monnaies, les deux légendes qui ont la vie dure sont celle du "calendrier de bagnard" et du "bouchon de champagne". L'hypothèse de calendrier. L’article 19 du code pénal de 1810 précise que « La condamnation à la peine des travaux forcés à temps sera prononcée pour cinq ans au moins, et vingt ans au plus ». On ne devrait donc pas rencontrer de monnaies avec plus de vingt crans. Par ailleurs, lorsque l’on sait qu’après avoir purgé la moitié de leur peine, les condamnés (qui le méritaient) pouvaient être libérés dans les trois ans, on voit mal comment ils auraient pu connaître à l’avance la durée de leur enfermement. Même les "perpètes" pouvaient avoir une révision au bout de dix ans. En pièces jointes, trois monnaies modifiées, l’une avec un seul cran qui ne devrait pas exister (cinq ans au moins)! Une seconde avec 15 crans d’un côté et 14 de l’autre : les forçats étaient attachés en couples, doit-on considérer qu'ils utilisaient une pièce pour deux une pièce pour deux ! Enfin une troisième avec 47 + 45 crans, sachant qu'une peine de 92 ans n'existait pas, elle devait servir pour cinq condamnés (20+20+20+20+12) qui n'avaient pas les moyens d'avoir chacun son "calendrier" ! Le palet de jeu. Quelques extraits de la littérature d'époque : *Pour le jeu de galoche, chaque joueur est « muni de deux palets (ce sont d'ordinaire des pièces de deux sous usées par le frottement ». (PERRIN (Olivier), Galerie bretonne, tome I. Paris 1835). *Louis Du Bois donne une définition très proche dans son dictionnaire : "jeu d'enfant qui se joue avec un bouchon et une grosse pièce de monnaie" (DU BOIS (Louis), Glossaire du patois normand, augmenté des deux tiers et publié par M. Julien Travers. Caen 1856). *"Le jeu du petit palet se joue avec des écus ou des morceaux de plomb ou de fer applatis, de leur grandeur" (L’Encyclopédie). J'ajoute que les monnaies se ressemblant, chacun devait donner à la sienne des signes personnels d'où la très grande variété de ces objets.. Le bouchon. L'autre légende est celle du bouchon, aussi fantaisiste et sans le début d'une preuve On peut en reparler ... PS. Je terminais ce message lorsque Guillaume Hermann a posté le sien et je constate le même scepticisme rigolard.
  14. On en trouve quelques unes, mais pour un tout autre usage. On peut rencontrer également des monnaies crantées seulement sur le quart de la circonférence. Elles sont beaucoup trop légères pour le jeu de bouchon et appartiennent à une époque plus reculée que le XIXe siècle, comme ce jeton de Louis XV. Ces pièces sont destinées à un usage vétérinaire pour les animaux atteints du « mal de langue ». « un bourgeois d’une ville de Guienne a esté attaqué de ce mal pour avoir seulement mis dans sa poche une pièce de trente sols avec laquelle son fermier avoit frotté la langue du bœuf malade. Il s’est fait traitter comme le bœuf et est guéri de mesme » « Il se dit dans le public que la communication est extrêmement dangereuse et […] qu’un […] homme, pensant une bête malade, pourquoy s’estoit servy d’ung éscu pour lui ratisser la langue ; lequel, ayant mis dans sa bouche, pour se faciliter le service des deux mains pour le surplus de remèdes qu’il voulut faire, est mort le lendemain  « Presque tous les auteurs recommandent d’employer une cuiller ou une pièce d’argent pour gratter les aphthes ; mais que l’instrument soit d’or, d’argent, de fer, de cuivre ou même de bois, la nature du métal n’est d’aucune importance pour cet objet »[1]. [1] VALLAT (François) : Une épizootie méconnue : le « mal de langue » de 1763, Histoire & Société rurale, vol. 20, 2003/2.
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