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1237-1269 obole ou demi obole (Bretagne)


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En tout cas c'est vraiment sympa ALM d'y passer ton temps sur mon identification, voici ce que j'ai pu trouver sur le web, mais mon gros problème est le manque d'ouvrages au sujet de cette monnaie.

 

 

Cette belle pièce a aussi été publiée par Fortuné Parenteau, en même temps que le denier à la nef24. Il se caractérise par la présence d’un blason de forme carrée, qui lui vaut son surnom, mais on le trouve aussi désigné sous le nom de denier à l’échiquier. Il offre une parenté stylistique certaine avec le type précédent, en particulier le revers quasiment interchangeable. Il s’agit d’une série très cohérente qui comprend une pite, une obole et peut-être un double. Celui-ci n’est pas connu, mais un piéfort en donne le type, et qui diffère par la présence de croisettes qui cantonnent chaque angle de l’écu, et par la ponctuation par annelets25. La demi-obole a été publiée en 1882 par Caron, et l’obole, signalée par Fillon, a été retrouvée et publiée par F. Dumas en 196326. Ce type est lui aussi très original et peu fréquent en numismatique médiévale27. Pour Jean Duplessy, il date des années 1280, car c’est en 1279 que la croix longue apparaît sur les monnaies anglaises28. Les trouvailles viennent contredire cette chronologie. Le trésor inconnu III Bretagne (1265-1270) en contient 93 exemplaires, et celui des Echaubrognes (1246-1270), dix, ce qui conduit à placer ce type monétaire dans la deuxième moitié du règne de Jean Ier, avant 127029. Le trésor Inconnu III Bretagne révèle que les deniers à l’écu sont 15 % plus lourds que ceux à l’écu, ce qui pourrait laisser croire à une réévaluation, d’autant qu’ils semblent, à l’œil, de meilleur aloi30. En fait, le titre de la monnaie analysée indique 32,9 % de fin. L’alourdissement de la pièce est donc un piège. Le poids semble indiquer un renforcement du poids de fin, alors que l’aloi, difficile à mesurer par l’utilisateur, est plus faible. Si on prend un poids théorique de 1 g pour le denier, avec 100 g d’argent pur, on peut frapper 200 g d’alliage à 50 % de fin, soit 200 deniers. Si on augmente le poids de la monnaie à 1,15 g, mais avec 30 % de fin, on peut frapper 300 g d’alliage, soit 260 deniers. La rentabilité est évidente. En 1274, un extrait du registre des Olim indique que le duc affaiblit sa monnaie d’un quart31. Nous y voyons la confirmation de la baisse du titre entre le denier à l’écu et celui à l’échiquier, avec une étape intermédiaire et rapide, le denier à la nef32.

11Les séries monétaires de Pierre de Dreux et Jean Ier offrent un bilan contrasté. D’un côté, des monnaies bien diffusées et bien connues, faciles à dater, et de l’autre, deux types attachants mais rares et difficiles à situer. Sous Jean II, un changement a lieu, avec l’adoption des deniers au champ de Dreux et au franc quartier d’hermines.

 

Voici le lien avec la photo de l'obole : http://books.openedition.org/pur/25397?lang=en

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