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Eric Turmel

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Messages posté(e)s par Eric Turmel

  1. Bonjour,

    L'écu de Louis XV dit au bandeau represente plus de 750 millésimes/ateliers différents. Il va de soit que les monnaies royales de cette période sont très rarement collectionnées par année et atelier. Une monnaie à très faible tirage dans une aussi grande série n'aura pas une plus value importante par rapport à celle à gros tirage.

    Quelques ateliers sont cependant plus recherchés et donc plus facile à vendre que d'autres (par exemple : BB, Q, S).

    L'écu au bandeau 1765W a été frappé d'après F.Droulers à 20 003 exemplaires, ce qui n'est pas un très faible tirage comparé à beaucoup d'autres spécimens de la série.

    La cote de votre exemplaire sera fonction des éléments suivants (que nous ne pouvons pas juger sans photos) :

    - Usure

    - Faiblesses de frappe éventuelles

    - Qualité de frappe, centrage, grenetis complet ou non

    - Patine, nettoyage ou non

    - Rayures d'ajustage ou non

    Un exemplaire peut être SUP pour ce type mais être beaucoup moins plaisant qu'un beau TTB. Avant tout, ce qui compte c'est l'attractivité qu'offre la pièce aux yeux du collectionneur qui voudra la mettre dans son médailler.

    Les cotes fournies par F.Droulers pour ce type sont rarement atteintes lors de ventes aux enchères sur internet par exemple (cf Ebay).

    Voici les cotes recueillies dans le "Répertoire général des monnaies de Louis XIII à Louis XVI" : (traduits en euros)

    TB : 90 euros

    TB+ : 120 euros

    TTB : 270 euros

    TTB+ : 375 euros

    Ce type n'a pas été coté en SUP sur cet ouvrage (sans doute en raison de l'absence d'exemplaires en quantité suffisante dans cet état lorsqu'il est jugé par ses critères sévères)

    Si vous ne pouvez pas photographier la monnaie, vous pouvez la comparer à d'autres exemplaires en vente sur ebay tout atelier et millésime confondus, cela vous permettra dans un estimer un prix de vente possible. Prendre en compte bien sûr les objets ayant reçu des enchères.

  2. Bonjour,

    Il s'agit d'une monnaie de 6 deniers dite "dardenne" (car les flans de ces monnaies étaient préparés au hameau de Dardenne près de Toulon dans le Var.

    Cette monnaie a été frappée de 1710 à 1712 dans les ateliers de La Rochelle (H), Montpellier (N) et Aix(&).

    L'objet spécifique de l'émission était de payer les soldats affamés de la défense cotière du Levant et du Ponant et les troupes cantonnées dans les Cévènnes pour y réprimer la fameuse révolte des Camisards (source Répertoire général des monnaies de Louis XIII à Louis XVI, F.Droulers)

    Votre monnaie est très probablement de 1711 atelier N (Montpellier), elle aurait été tirée à 8.652.042 exemplaires.

  3. Bonjour,

    Certaines "pièces jaunes" sont plus difficiles à trouver que d'autres (par ex : 5c 1967, 1989, 10c 1966, 20c 1966). A part la 5c 1989 qui est vraiment difficile à trouver, aucune autre dans un état de conservation commun (TB, TTB) n'aura plus de valeur que quelques euros tout au plus. Une monnaie ne peut avoir de cote lorsqu'on peut la trouver assez facilement dans ses fonds de tiroir.

    En résumé, dans un état commun, seules les 5c 1967 et 1989 se dégagent et peuvent se vendre entre 2 à 4 euros pour la première et entre 5 et 10 euros pour la seconde.

  4. Bonjour,

    Je recherche cette variété (j'ai déja la CNIQ An 5A TB+ et la CNIQ An 5I B). Si votre monnaie est en état correct elle pourrait m'interesser. Pourriez vous préciser de quels différents et atelier il s'agit ? Merci.

    Pour info, cette variété est très difficile à trouver (surtout en bon état), j'ai acheté mon An 5A aux enchères à 120 euros et mon An 5I sur une liste à prix marqués à 75 euros (c'est celle photographiée dans le Franc V page 58).

    Si à partir des différents et atelier il n'est pas possible de déterminer l'année, je pense que la cote s'en trouve sensiblement diminuée, de l'ordre de 35 à 60 euros selon l'etat.

  5. Bonjour,

    Votre monnaie est un liard de Louis XVI frappé à Lille (différent d'atelier W).

    - Le différent sous le portrait est celui du Directeur d'atelier.

    - Le Demi-lis après le millésime celui d'Alard François Joseph Gamot graveur de l'atelier de Lille de 1775 à 1793.

    - Le graveur général est Benjamin Duvivier (1728-1819)

    Pour savoir si elle est réellement en argent (ce qui serait extrement surprenant), il suffit de la peser. Le liard en cuivre pèse autour de 3g (3.059g thérorique). Si elle est en argent et malgré son usure elle devrait peser plus de 3g.

    La masse volumique du cuivre est de 8,900 g/cm3 alors que celui de l'argent est de 10,500 g/cm3. Donc en théorie et sans tenir compte de l'usure, votre monnaie (si elle est en argent) devrait avoir un poids théorique de 18% de plus que celle en cuivre, soit environ 3.61g.

    En tenant compte d'un frai (usure) de 5% (ce qui est couramment constaté qd la monnaie est relativement usée),

    votre monnaie devrait peser environ :

    2.9g si elle est en cuivre

    3.4g si elle est en argent.

    Ceci sans tenir compte de l'éventuelle pellicule d'argent qui a été sans doute appliqué par éléctrolyse.

    En gros, en coupant la poire en deux, vous avez une monnaie en cuivre plaqué argent si votre monnaie pèse moins de 3.15g et une rareté en argent si elle pèse plus de 3.15g.

    Et tout ce baratin sans tenir compte du fait qu'à cet époque le poids réel d'une monnaie s'écarte dans certains cas de plus de 10% du poids théorique.

    En conclusion il y a 3 manières de s'assurer de la composition de votre monnaie :

    - La couper en deux (ce qui est qd meme un peu radical)

    - Lui faire subir une éléctrolyse inversée

    - L'amener dans un labo de chimiste afin qu'il étudie sa masse volumique précise. (il suffit de la peser au centième de gramme, puis de la plonger dans une éprouvette fine et graduée contenant un liquide, puis de regarder la hausse du niveau d'eau pour en mesurer son volume le plus précisément possible.)

  6. Elle est en effet presque TTB. D'après le scan, j'ai l'impression que la monnaie a été trouvée dans la terre et présente un peu de vert de gris et de corrosion plus prononcée sur le bord des ailes et sur le listel. Les cotes des livres de références établissent leurs cotes pour des états standards (qui ne tiennent pas compte de l'oxydation, des coups, rayures ou autres). Donc libre à l'acheteur et au vendeur de répercuter sur la cote de la monnaie les éventuels défauts que la monnaie présente (certaines personne apprécient les patines vertes d'autres pas etc...).

    En conséquence l'etat général d'une monnaie a une part de subjectivité (et donc aussi la cote).

  7. Bonjour,

    Il s'agit certainement d'un jeton de compte de Nuremberg.

    Je pense qu'il s'agit du jeton gravé par Wolff Lauffer II en 1615 (ou pas Iorg Schultes entre 1515 et 1559?). Les jetons de Nuremberg reprenaient souvent les titulatures et gravures des jetons et monnaies de leurs pays voisins. Ces jetons sont relativement fréquents et il en existe une multitude de types.

    http://www.bretagne-numismatique.com/fo ... pere=12346

    2004-12-25.10.50.28-1.jpeg
    2004-12-25.10.50.28-2.jpg

  8. Sur les 5 centimes Dupré, la boucle supérieure du 6 est complètement ouverte (cf la première image)et la pointe qui en résulte est longue. Sur la monnaie ici présente, la boucle supérieure est fermée et aucune pointe n'est présente. Comme le 8 de l'image 3, le chiffre de l'image 2 possède deux boucles fermées et la boucle supérieure est plus petite que la boucle inférieure.

    Pour l'an 8, il existe des 8/5, 8/6, 8/7 et des tréflages 8/8. Il est souvent très difficile de différencier ces différentes surfrappes car la position du chiffre du dessous varie d'une pièce à l'autre par rapport au chiffre du dessus. On peut donc reconnaître un 8/7 de deux manière :

    - soit le 7 est plus haut que le 8 et on distingue alors une petite pointe à 1h dépassant le 8. (le coin du 7 dépassant le 8)

    - soit le 7 est un peu en dessous du 8 ou à la même position, on peut alors distinguer la barre oblique du 7 sous la boucle inférieure du 8. Parfois, comme on peut le remarquer sur la photo 2, la pointe du bas du 7 dépasse légèrement la boucle inférieure du 8 (à 7h).

    Sur la photo 2 on peut remarquer que la partie gauche du 8 est plus épaisse que celle de droite, à cause de la barre de gauche du 7 qui est longue que les monnaies de Dupré (cf photo 4.

    Ce point de vue et ces remarques n'engagent que moi. On peut constater une fois de plus que ces monnaies sont parfois litigieuses. C'est pour cette raison que les monnaies de Dupré qui ont des 6 irréprochables (comme la photo 1) partent à des prix très élevés dans les VSO (cf exemplaire KOLSKY An 6 A TTB 40 vendue à 701 euro sur une offre à 914.7 euros...). En revanche, il n'est pas rare de voir sur ebay des monnaies telles que la décime an 8D, 5 centimes An 6W, décime An 6D, W etc... partir à des prix très bas, tous simplement parce qu'elles sont souvent discutables. Il en va de même pour la majorité des refrappes du décime ou du 2 décimes.

    Pour avoir un autre avis, vous pouvez, comme l'indique Munoz, envoyer votre photo (qui est de bonne qualité) aux Amis du Franc ou à Mr Prieur (qui a un oeil aiguisé en la matière).

    2004-12-20.18.32.57-1.jpg

  9. Bonjour,

    Plusieurs pages complètes de billets allemands (série X, billet de 5 et 10 euros) ont été vendues à des collectionneurs. Ces derniers n'avaient plus qu'à les découper à leur guise pour en faire des pseudo fautés. Il existe donc pour cette série des "fautés" comme :

    - deux billets complets non découpés

    - deux moitiés de billet accolées

    - un surplus de papier dans un angle du billet

    etc...

    Donc pour tous les billets de 5 et 10 euros de la série X, méfiance !

    Pour info, la planche de 10 billets de 5 ou 10 euros se négocie autour de 300 euros.

    En revanche je n'ai aucune explication concernant la raison de la vente par une banque de ces planches de billets.

  10. Les monnaies des années 20 à 40 étaient percées à la frappe pour économiser du métal qui pouvait servir à l'armement (d'ou l'utilisation par la suite de métaux comme l'aluminium ou le zinc qui n'etaient pas utilisés pour confectionner des armes).

    De faire un trou au centre des monnaies permettait d'avoir une monnaie d'un module suffisament large tout en utilisant peu de métal.

  11. Votre monnaie présente une variété interessante. Vous devriez pouvoir la négocier entre 75 et 120 euros à mon avis. Je ne suis pas collectionneur d'euros, mais pour une telle variété je serais quand meme acheteur à 45 euros. (mais je pense que vous trouverez une meilleure offre). Pour la vendre au meilleur prix, prenez la en photo le mieux que vous puissiez (sans flash) et mettez la en vente sur ebay france ou italie (ebay.it).

  12. Il semble que vous ayez eu pas mal de chance de trouver cette monnaie. Il me faudrait l'examiner de plus près pour confirmation, mais à mon avis il s'agit d'un LIARD de FRANCE en frappe incuse. Cette erreur de frappe arrive assez rarement. Elle résulte du maintient accidentel de la monnaie frappée juste avant celle-ci dans le coin du revers. De ce fait votre monnaie présente la gravure normale de l'avers et la gravure inverse de ce même avers (à cause de la monnaie restée bloquée dans le coin de l'avers) au lieu du revers (qui aurait dû être le portrait de Louis XIV). Votre monnaie a été frappée dans l'atelier de Poitier (Lettre G) entre 1693 et 1698.

    Autre possibilité (difficile à savoir sans examiner la monnaie de près), votre monnaie présentait une usure très importante à l'avers et quelqu'un se serait amusé à apposer deux LIARD de FRANCE (revers contre avers) et les serrer très fort dans un étau. (ce qui n'est pas complètement absurde, j'ai déja vu des cas semblables)

    Autre possibilité, votre monnaie a été frappée très fort (lors de sa fabrication) et sans le coin de l'avers. Une frappe forte peu crer une trace dite fantôme de l'autre coté de la monnaie (en incus et en inverse)

    Cette dernière possibilité est tout de même peu probable, mais presque tout est possible dans la numismatique !

    Faîtes examiner votre pièce par un spécialiste, la gravure de l'avers, le poids de la monnaie, les traces éventuelles d'un revers en relief, l'axe des coins et l'épaisseur de la monnaie détermineront laquelle de ces trois possbilités est la plus réaliste.

  13. C'est une monnaies de 8 Reales de Bolivie frappée en 1770. Elle provient de l'atelier "La Plata" (Monogramme PTS entre chaque fleur autour de la date). Le graveur est Jose de Bargas Flores (qui a exercé dans cet atelier de 1767 à 1773) : lettre J au dessus de R de Real. Son poids thérorique est de 27.0674g pour un titre d'argent de 91.7%.

    Si vous êtes vendeur, mon prix d'achat pour cette monnaie est de 45 euros.

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