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gilargos

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Messages posté(e)s par gilargos

  1. Bonjour à tous

     

    En travaillant sur Gallien, je viens de m'apercevoir qu'il semble y avoir une divergence sur le nombre d'émissions pour son règne seul !

    Suivant "trésors monétaires" de la BNF jusqu'au milieu des années 2000 je trouve 6 émissions (dont le bestiaire en 6ème) et sur les ouvrages de CgB ou le site de F. Weber, 10 émissions (finissant toujours par le bestiaire).

    Pouvez-vous m'éclairer sur le sujet ?

    Par avance merci

    Bien cordialement

  2. Inconnu de Wildwinds et le commentaire de CGB sur l'antoninien de Postume au revers CASTOR se combine difficilement avec un tel revers chez Gallien :

    "Postume en cavalier associé à Castor pourrait faire référence à Aureolus, maître de la cavalerie de Gallien. Auréolus, "Magister Equitum" depuis 260, pénétra au cours de l'année 267 en Gaule avec Gallien pour reconquérir la "Pars Occidentalis" de l'Empire. Blessé, Gallien rentra en Italie, abandonnant Auréolus qui fut vaincu. Se sentant trahi, Auréolus entra en Italie, s'allia à Postume et s'enferma dans Milan d'où le monnayage au nom de ce dernier. Notre antoninien pourrait symboliser cette alliance où le cheval tient une large place." http://www.cgb.fr/postume-antoninien,v38_1031,a.html

    Cette frappe semble être irrégulière, serait-ce alors un savoureux (enfin, chacun son truc) mélange d'avers et revers qui n'auraient pas dû être associés ?

    J'ai longuement cherché cette association A/R dans les ouvrages de référence et les grandes collections, mais ... rien !

    L'hypothèse évoquée sur Auréolus par CgB est intéressante. Je la suis depuis plusieurs jours. Postume et Gallien n'ont pas utilisé les mêmes officines, et pour cause ! Donc il est inconcevable d'imaginer le brassage de coins de 2 ateliers distants de centaines de km. Cette représentation de "castor" est commune également à Commode et geta, mais...trop loin.

    Par contre, Auréolus c'est bien allié à Gallien en 267 pour sortir Postume de l'empire. Mais s'est l'inverse qui s'est produit avec un retournement de veste à la clef. Est-il envisageable que Gallien, pour marquer son départ pour la Gaule, ait fait frapper cette représentation ? vite retirée des ateliers après la défaite contre Postume ? puis Postume la récupère pour marquer sa nouvelle association ? Cela pourrait expliquer cette très faible circulation.

    je propose donc : Rome vers 267 pour ce type particulier.

    Votre avis ?

  3. Bonjour à tous

    J'ai une problématique d'attribution liée à l'état général du sujet que je souhaite vous soumettre :

     

    Antoninien vraisemblablement de Gallien dont le flan est difforme et les légendes illisibles. Le revers me semble surprenant pour être attribué à cet empereur.

     

    16/20mm, 2,42g

     

    A : GA[.]IENN[...]VG

    Tête radié de Gallien à droite

    Rubans de type 1 aux extrémités bouletées 

     

    R : ...]AST[... (entre 10 et 12H)

    Au premier plan, l'empereur tête nue debout à gauche en habits militaires, tenant les brides de son cheval de la main droite et une haste transversale de la main gauche. Au second plan, un cheval au pas à gauche

     

    Vote avis sur la question ?

    par avance, merci de vos réponses

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  4. Bonjour,

     

    Poids français de 2 deniers 15 grains (= 3,35 g ou 3,38 g selon les sources) pour un escudo espagnol, poids conservé de Charles Quint aux environs de 1820. Au style, ton poids est XVIIème ou XVIIIème.

    Et bien un grand merci pour les réponses précises ! Existe t-il une référence bibliographique sur le sujet ?

  5. Ce serait sympa d'avoir l'avers, histoire de déterminer définitivement si c'est une frappe officielle ou irrégulière... :-P  

    Cependant, au vu du revers, je pense à 99% que nous avons effectivement ici une frappe officielle.

     

    Pour la forme du flan, comme cela a été déjà dit, cet antoninien a bien été frappé (et non pas coulé). Les émissions de l'époque ont été produites en très grande quantité et présentent souvent des flans irréguliers, qui dénotent un manque de soin dans la production. Les flans étaient certainement cisaillés dans des plaques de métal, peut-être préchauffées au préalable.

     

     

     

     

    Si vous publiez une trouvaille, vous devriez utiliser d'autres ouvrages que "Empire Gaulois" de CGB. C'est un catalogue de vente, pas un véritable ouvrage, les manques sont monstrueux, cela ne peut pas servir de référence à une publication.

    Et bien voici l'avers effectivement d'une frappe officielle. Si je cite "l'Empire gaulois" c'est un petit clin d'oeil au bandeau en tête de cette page !

    post-3006-0-15292600-1406655673_thumb.jp

  6. oui idem pour les lettres de légendes qui ont un aspect moulé les rendant peu nettes...

    je pense effectivement à un moulage rendant un "flou" général. J'ai également eu le sentiment d'un vieillissement et d'un encrassement artificiels

  7. fantaisie XIXe ou XXe

    sinon il y a des portraits de cette impératrice dans le monnayage provincial romain ;-)

    Merci pour vos réponses ! le terme "fantaisie" me plait bien et confirme le sujet. J'ai publié la bête dans un article "la lettre d'Archéaunis - N°40 - De fausses antiques dans le médaillier rochelais"

    Bien cordialement

  8. Bonjour à tous

     

    Il semble que nous n'ayons aujourd'hui aucune représentation connue de Messaline Statilia, femme de Néron. Et bien moi...si, ou pas !

    C'est un "médaillon" en bronze de 39/40mm - 31,01g - 12H

     

    A : NERO CLAVD CAESAR AVG GER PM TR P IMP PP

     

    R : STATILIA MESSALINA STATIL [...

     

    Bien circulaire, bien épais, bien centré...

    Je l'ai enregistré comme un faux, tardif. Avez-vous un avis sur la question ?

    Bien cordialement

    post-3006-0-30522400-1406353426_thumb.jp

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  9. Merci pour vos réponses.

     

    J'ai consulté plusieurs professionnels de la transformation des métaux en feuilles (serruriers et chaudronniers), je travaille sur le sujet depuis ne nombreux mois !

    Ils sont unanimes, les zones granuleuses, "dentelées" n'ont pas été produites par un outil de découpe du métal !

    2 techniques peuvent être utilisées : ( burin sur enclume dormante, cisaille) et dans les 2 cas les traces sont sensiblement identiques, à la marge près du jeu plus ou moins important entre les 2 lames de la cisaille .

    Un "arrachage" du métal par traction (ou pliage et traction) crée un allongement du métal à la proximité de la rupture et de fait un affaiblissement de l'épaisseur du flan, donc...?

    La problématique reste la granulométrie associée à cette irrégularité. Les flans et alliages irréguliers à cette période sont effectivement particulièrement courant, j'en ai plus de 50% sur le petit millier de l'étude en cours mais la...je suis sec !

    (c'est un appel au secours  ;))

    A bientôt

  10. Bonjour à tous, je suis un petit nouveau sur le forum !

    Je fais actuellement l'inventaire d'une collection publique de province et j'ai en main, issus d'un trésor découvert au milieu du XIXème S, quelques antoniniens dont la forme irrégulière et surtout l'aspect de la tranche m'interpellent !

    Tout ou partie de la périphérie du flan peut être granuleuse voire dentelée. Un aspect bien loin d'une découpe traditionnelle. (voir la photo en PJ). J'ai bien pensé à un flan ou un antoninien coulé mais je n'ai pas trouvé d'empreinte de l'orifice de coulée comme pour les moules en argile.

    Avez-vous une idée, une piste sur la question ?

     

    La pièce jointe est un VIctorin de Trèves - 3ème émission - 3ème phase - RIC118 - Empire gaulois 210 (merci à Mrs Parisot, Prieur et Schmitt !) - 20/21mm - 3,67g

     

    Bien cordialement

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