Aller au contenu

Figleaf

Membres
  • Compteur de contenus

    290
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    18

Messages posté(e)s par Figleaf

  1. La pièce est aussi intéressante quand ce n'est pas un proof ruiné. En fait, comme les proofs ne circulent pas, leur statut de monnaie est même douteux.

     

    Quand les directeurs de la monnaie (muntmeester) quittent leur poste, ils sont remplacé immédiatement par leur adjoint (plaatsvervangend muntmeester). L'adjoint continue a utiliser le même différent, mais une étoile (non, ce n'est pas un macaron  :)) est ajouté. Donc, les monnaies daté 1969-1979 portent le différent coq, du directeur Van den Brandhof*. En 1980, son adjoint, Mr. Smit a utilisé coq et étoile jusqu'a la nomination du nouveau directeur, De Jong.

     

     

    * différent parlant: brand en néerlandais est feu et une expression en néerlandais pour indiquer qu'il y a le feu est de rode haan kraait (le coq rouge chante)

  2. Me voila  :). Pièce de circulation et non pas un proof. Les monnaies Néerlandaises des années '70, '80 et '90 sont frappées sur des anciens presses, un peu lent, mais de bonnes machines, ce qui donne un effet de proof partiel. Rappelons qu'un proof est frappé deux fois, avec plus de force, moins de vitesse et sur un flan "bruni". Les pièces de circulation de cette période sont frappées une fois avec assez de force et lentement sur des flans polis. Assez semblable, mais pas la même chose. La monnaie de Utrecht est re-équipé pour l'introduction de l'euro, alors en ne voit plus cet effet.

     

    On observe le même effet sur les monnaies modernes Suisse.

  3. En fait , j'ai retrouvé dans un grenier familial , un cordon avec au moins 300 pièces de ce style, de taille différentes mais toutes avec un trou carré.

     

    Certaines sont collées par de la terre et avec du vers de gris .

    En effet, les Chinois les conservaient sur un cordon à mille pièces en théorie (souvent un peu plus de 900.) Un collections de 300 est plutôt don de funéraire, pendu sur le monument, souvent volé par des non-Chinois.

     

    Ces pièces collées bénéficièrent d'un bain de huile d'olive de haute qualité (non-acide). On peut les laisser dans ce bain pendant des mois. Tu peut séparer les pieces qui résistent ce traitement en les plongeant dans l'eau bouillante avec un peu de savon de vaisselle. Quand ils sont bien chaud, les transmettre dans l'eau refroidi sans savon. Sècher-les bien. Le métal se dilate et se contracte à un rythme différent de la saleté, ce qui rend des fissures dans la saleté qui peuvent être exploitée avec de l'huile d'olive.

    • Like 1
  4. Av: statue de Lénine et nom du pay: CCCP = Сою́з Сове́тских Социалисти́ческих Респу́блик (Soïouz Sovietskikh Sotsialistitcheskikh Ryespoublik) - Union des Républiques Socialistes Soviétiques

    Rv: ПЯТЬДЕСЯТ ЛЕТ СОВЕТСКОЙ ВЛАСТИ (PYAT'DESYAT LET SOVETSKOY VLASTI) - Cinquante années du pouvoir Soviétique.

     

    Peter

  5. Puisque la legende finit par GELRES, on peut exclure Anvers et Bruges en Flandres et il ne reste que Dordrecht et soit-Arnhem-soit-Nimègue. Les deux ateliers ont frappé ce type sans marque d'atelier, mais Dordrecht a aussi utilisé sa marque rosette sur ce type. Malheureusement, la partie ou se trouve la marque d'atelier est rongé, mais en tout cas, je ne crois pas qu'il y avait de la place pour une marque. On pouvait conclure que soit-Arnhem-soit-Nimègue est un peu plus probable.

     

    Voir https://www.numisbids.com/n.php?lot=1385&p=lot&sid=493 pour la légende de Flandres.

     

    Peter

  6. C'est une pièce "standard" de l'Union Latine. Comme l'inflation en Suisse était moins que l'inflation dans d'autres pays de l'Union Latine, les pièces "standard" étaient sous-evalués et frappés en quantités minimales, ce qui explique leur rareté. Donc une pièce assez mal connu, d'une couleur étrange qui pouvait circuler p.e. en France ou en Italie. Normal, qu'il est méfié et testé pour voir si ce n'est pas un fourré moderne.

     

    Peter

  7. En effet Kreuzer 1713 de Chur (Suisse).

     

    Av: Sanctvs LVCIVS Magnae EPicopvs CVRIENsis - Saint Lucius (saint patron de Chur) grand évêque de Chur

    Rv: CAROLVS  Dei Gratia ROmanorvm IMPerator - Charles VI par la grace de dieu empereur de Rome (Allemagne)

     

    Peter

  8. Plusieurs element (y inclus l'année de règne) sont tellement mal formé que à priori, je tiens cette pièce pour une imitation. La partie brune me fait penser que ce n'est pas de l'or, mais du cuivre jaune. Le trou me mène à une décoration de vêtements.

     

    Basée sur KM 645, année de règne 28 (au-dessus de zarb).

  9. SIMON F. est la signature d'un graveur de la deuxième moitié du 19ième siècle. Il est connu par les billets de nécessité de 1, 2 et 5 francs de la Société Générale émis le 18 novembre 1871.

     

    https://books.google.fr/books?id=bAbQvqZjVJsC&pg=PA199&lpg=PA199&dq=bons+franc+societe+generale+1871&source=bl&ots=6HXe9S-Zem&sig=e7MiXEfrCvEy4UKRn6qTx53_THw&hl=en&sa=X&ei=HIv0VLqLAYXn7gbQsIH4Dw&ved=0CFYQ6AEwBw#v=onepage&q=bons%20franc%20societe%20generale%201871&f=false

     

    Le nom du peintre est Anthonie Blocklandt, né à Montfoort, près de Utrecht.

    http://nl.wikipedia.org/wiki/Anthonie_Blocklandt_van_Montfoort (lien en néerlandais)

    • Like 1
  10. Plus d'informations ici: http://www.hugenoot.org.za/mer-e.htm

     

    Le méreaux étaient normalement rond, sauf ceux utilisés à Nîmes qui étaient ovale. Les tailles sont différentes, mais la taille normale est environ 30 mm (1 ¼ pouce) de diamètre. Les noms, les motifs et inscriptions variaient localement en raison des différents moules (sic!) utilisés pour les battre. En Poitou ils étaient connus comme marques, en Languedoc marreaux et en Angoumois marrons. La plupart d'entre eux ont été faites en plomb ou en étain (piouter), mais parfois ils ont été faites de cuir, de la cire, ou même le verre.

     
    En ce qui concerne le motif, ils étaient de deux sortes: "le Type au berger" (type de berger, illustré ci-dessus, et "le Type à la coupe" (type de tasse), en fonction de l'illustration sur l'avers. Sur le méreau ci-dessus Christ est dépeint comme un berger, avec un bâton à la main gauche, tenant une trompette dans sa main droite. Deux figuiers, un de chaque côté du Christ, avec une croix et la bannière sont également indiquées. Un troupeau de moutons, symbolisant ses disciples, est montré à ses pieds.
     
    Le revers de la méreau montre une bible ouverte, qui est habituellement ouvert à Saint-Luc chapitre 12, verset 32: "N'ayez pas peur petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le royaume". Au-dessus de la Bible est un soleil qui brille symbolique et six étoiles.

     

    • Thanks 1
  11. Traduction partielle de https://churchmousec.wordpress.com/2013/08/15/the-huguenot-mereau/:

     

    Les huguenots ont utilisé une pièce spéciale - un méreau (pluriel méreaux) - pour s'identifier lors d'une période de persécution.

     
    Les photos et la source du matériel, sauf indication contraire, sont de la Société huguenot d'Afrique du Sud.
     
    Au 16ème siècle, cependant, un représentant de l'église donna une à chaque adulte en règle avec son église. Cela signifiait qu'il pouvait se approcher de la table du Seigneur et recevoir la communion. Il n'est pas clair si ce méreau a été conçu par Jean Calvin ou qu'il a juste encouragé fortement son utilisation.
     
    Méreau est dérivé du mot latin merere, qui signifie mériter ou au mérite, d'où son contexte original. Dans les années 1550, evenu le calvinisme est devenu la confession protestante en France. Une décennie plus tard Calvin a écrit une lettre aux « fidèles en France », les exhortant à utiliser cette marque de mérite. Ceux qui ont manqué catéchisme ou étaient sous une discipline de l'église ne ont pas reçu une.
     
    Sans doute, c'est pas venu en partie d'une intimidation de Calvin, mais des lettres de Paul aux Corinthiens sur la résolution des conflits entre les membres de l'église et leur congrégation. Deux exemples sont 1 Corinthiens 5: 1-5 et 2 Corinthiens 5. L'idée est d'encourager les gens à se amender si possible, et non pas les garder dehors de façon permanente.
     
    Dans les années 1680, au moment de la révocation de l'édit de Nantes, qui a eu lieu en 1685, les Huguenots ont commencé à utiliser ces jetons comme un moyen de se identifier mutuellement et à l'église. Ils ont été mentionnés dans un document 1754 (en italique dans l'original):
     
    L'Ordre du Colloque du Bordelais, le 17 Décembre 1754, Art. 7, XVII, est ainsi libellé: «Depuis que nous devons être très prudents et prendre des précautions, chaque membre sera donnée une marque ou un cachet particulier à être remis à l'endroit de l'assemblée. Ceux qui sont sans eux ne seront pas admis dans les bureaux saints ".
     
    Ils ont continué à être utilisé en France jusqu'au milieu du 19e siècle.

     

    • Like 1
  12. LIEB DIE BRÜDER GOTT GIBTS WIEDER = aimez vos proches, dieu vous récompensera.

     

    Reich a fait des médailles anti-semite, mais pas plus anti-semite que "normal". En fait, Fürth avait une grande minorité juive (19% en 1807). Aujourd'hui la ville a une musée dédié aux juifs: 

    http://www.juedisches-museum.org

     

    Cette médaille fait parti du série à la famine de 1771/72 par Reich dont on voit un autre ici:

    http://www.numismatique.com/topic/18089-besoin-daide-sur-une-titulature-allemande/

     

    Ce ne sont pas de jetons (de compte) mais des médailles-souvenirs, vendus pas cher sur les rues de la ville. Ce sont les prédécesseurs des médailles beaucoup plus prestigieux émis en France sous Napoléon I et les médailles pas chers sur les événement et personnages de la cour royal Anglais émis à Londres et Birmingham, les séries de "tokens" de la période 1787-1797 pas destiné à la circulation (p.e. Kempson's bâtiments de Londres, Skidmore's bâtiments et architecture) et même les pièces infâme de Readers Digest de nos jours.

  13. Il existe toute une série de médailles sur la famine de 1771 et 1772. On dit que cette famine était liée à l'éruption du Vesuvius, par les cendres, qui ont bloqué partiellement la lumière du soleil même à l'autre coté des Alpes. Cette famine était très important pour introduire le pomme de terre en Prusse et en Autriche.

     

    Quelques médailles sont frappées pour être vendu comme souvenir une fois que la famine était passé, d'autres pour les autorités locales comme propagande pour inciter ceux qui avait du blé de le vendre. Le même médaille existe avec un avers plus approprié avec la légende FORTUNA IN DER KAMER / BRINGT GROSE NOT UND IAMER - FORTUNA IN DER WELT BRINGT NAHRUNG BROD UND GELD. Capital dans la chambre emporte grand misère - capital dans le monde emporte nourriture, pain et argent. Le message est d'invester le capital disponible (pour que les fermiers ruinés pouvaient recommencer?)

    post-1277-0-90813100-1425169613_thumb.jp

    • Like 1
  14. Texte Arabe: sultan Saeed ibn Burgash ibn sultan (en trois lignes) Allah (haut) hafiza (bas) - sultan Sa'id fils de Bargash fils du sultan, que dieu lui protège. Ce texte confirme l'autorité du sultan, puisque il est fils du sultan. Son nom est entouré d'un voeux, le nom d'Allah par des signes célestes. Cette pièce est frappé à Birmingham. La balance, symbole de justice (adil) était aussi beaucoup utilisé sur des pièces de la compagnie des Indes Britannique.

     

    On dit que ces pièces one circulées en Oman, mais la famille Al Busa'id est divisé en 1861 entre les frères ainés de Burgash, Majid et Thuwaini. Les deux branches ne s'aiment pas trop à cause d'une querelle sur l'héritage de leur père. En plus, après les réformes monétaires de 1299 au Zanzibar, la monnaie de Muskat n'était plus le même.

     

    De pièces similaire ont été frappé pour les incursions Allemande et Britannique sur la côte est de l'Afrique dans le cadre de la division des terres Arabes en Afrique entre les pouvoirs coloniales Européens.

  15. Pièce commun, mais très intéressant au nom de Jean-Théodore de Bavière, prince-éveque de Liège.

     

    av: armes de Bavière (lozenges) et le Palatinate (lion rampant), couvert dún chapeau d'évêque, sur un epée (pouvoir séculier, prince) et une crosse épiscopale (pouvoir ecclésiastique, évêque) entre 4 et L (dénomination). Légende: Iohannis.THEODorvs.CARdinal.Dei: Gratia.BAVariae.Dvx - Jean-Théodore Cardinal par la grâce de Dieu duc de Bavière

    rv: en cruciforme,les armes de Bouillon (haut), Horne (bas), Franchimont (droit) et Loon (gauche) autour du Perron de Liège sur un écu, millésime dans les quatre coins. Légende: EPiscopvs.ET.PRINceps.LEOdium .DVX.Bullionum.Marches .Franchimontum.Comes.Loon.Hornum - évêque et prince de Liège duc de Bouillon marquis de Franchimont comte de Loon et Horne.

     

    Théo avait donc trois titres. Celui de duc de Bavière était bidon parce que ce était son frère aîné. Archi-évêque de Cologne était automatique pour le deuxième fils du duc et menait presque automatiquement au titre de Prince-Evèque de Liege et des domaines annexes. Les familles Wittelsbach (Bavière) et Habsburg (Autriche) contestait le pouvoir dans le Saint Empire Romain (Allemagne), culminant dans la guère de succession Autrichienne, qui épuisait les deux parties tellement, que la Prusse devenait le pouvoir dominant en Allemagne. Liège est devenu territoire tampon entre la France et la République (Pays Bas).

     

    Les Habsburgs ont déclarées invalides les plaquets d'argent de 12 liards (Vanhoudt J 29), pendant Liège les acceptait pour 14 liards. Ce était un bon échange, parce que la monnaie de Liège était accepté. L'argent obtenu par Liège a été changé contre des pieces en cuivre très légers (Vanhoudt G 1345-1353) et des plaquets de mauvaise qualité (Vanhoudt G 1354, 1355 et 1356) frappé en grandes quantités, qui ont également circulé dans les Pays-Bas autrichiens.

     
    Le cuivre et l'argent Liégeois ont inondées les Pays-Bas autrichiens. Liège a bénéficié deux fois, en acceptant l'argent Autrichien et en les payant avec de mauvais pièces de cuivre tandis que les Autrichiens ont manqué un afflux d'argent et ont été laissés avec des mauvais pièces en circulation.
     
    Jean-Théodore doit avoir mal évalué le pouvoir restant des Habsbourg. Il y avait un procès devant la cour impériale. Jean Théodore n'avait aucune chance de gagner, car l'accusateur, procureur et juge étaient tous les représentants de l'empereur allemand, un Habsburg, et il avait comme allié seulement la Bavière et il avait tort. Le 20 mars 1754 Liège a été privé de droit de monnayage. Depuis, Il n'y a que des petits émissions sede vacante qui ont plus de caractère des souvenirs que des pièces de monnaie (G 1357-1368).

    post-1277-0-40921300-1424887717_thumb.jp

  16. Pièce en haut: Egypte, KM 220, para 1255/5 (1843) au nom de Abdul Mejid. Au revers: 5 sanat zarb fi misr - an 5 frappé en Egypte.

     

    Pièce en bas: Empire Ottoman (appelé "Turquie" par KM) KM 670, 40 para 1255/22 ou 23 au nom de Abdul Mejid, monnaie de Istanbul (qustantiniyah). Personnellement, je crois que c'est 1255/23, mais je ne suis pas sûr.

     

    Les deux pièces sont nettoyé trop vigoureux. Dommage.

     

    Peter

  17. En effet un liard de Reckheim sans date (environ 1640-1644) au nom de Ferdinand de Lynden. P. Lucas, Monnaies seineuriales Mosane 1982, #288-291, Jean De Mey Les monnaies de Reckheim 1968, #153-155

     

    av: couronne et armures de Lynden (gauche), Gouffier (droite) et Rekem (dessous) en cruciforme autour d'un fer à feu Bourguignon. FERDinandvs.COMes.De.LINden.RECHEM - Ferdinand comte de Lynden Reckheim

    re: armure de la famille de Lynden. On note en haut et à droite l'aigle de la famille de l'Este. BAROn.De.BORSheim.THIENes.Z - baron de Borsheim Thienes etcetera.

     

    Les comtes de Reckheim étaient de petits nobles catholiques sous la protection de Habsbourg qui ont mené une guerre économique avec des pièces trop léger à la fois contre la République des Sept Provinces Unis protestant et les Wittelsbach, prince-évèques de Liège, archi-éveques de Cologne et surtout ducs de Bavière et archi-ennemis des Habsbourg.

    • Like 1
×
×
  • Créer...