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numis87

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Messages posté(e)s par numis87

  1. Pas de X

     

    Charles le Chauve, Denier, c. 864-875, Neustrie, Curtisasonien.

    A/+ CRATIA D-I REX,  Monogramme de Charles.
    R/+ I.CVRTISASONIEN.

     

    L'origine de ces monnaies n'a toujours pas été déterminée. Il pourrait s'agir d'un atelier carolingien situé en Normandie, abandonné au moment des invasions normandes. Le style de la pièce fait plutôt penser aux deniers de la Vallée de la Loire (Blois, Tours). 

  2. Il s'agit bien d'un demi écu d'or de Charles VII, 2e émission 12 aout 1445 (Duplessy 513a).

    Par contre il n'a pas été frappé à Rouen mais à Paris comme le montre le point 18e visible au droit. On trouve bien un point 15e au revers mais il semble que le graveur de Paris n'a pas tenu compte de la suppression du second XPC présent sur l'écu. Tous les demi-écus attribués à Paris (et ils sont assez nombreux) présentent ce positionnement de point. 

     

    Beaucoup plus rares les demi-écus de Rouen se distinguent tout à fait normalement par un point 15e au droit et au revers. 

  3. L'absence de point "secret" est normale pour les deux premières émissions (création des points en septembre 1389).

    Il existe des ouvrages (Duplessy par exemple) et on peut également trouver des infos sur le Net. De toute façon si pas de points ou autres marques d'atelier il est impossible de savoir où a été frappé cet écu. 

     

    Pour un retour éventuel il faut savoir que les 2 premières émissions sont plus courantes..tout dépend du prix d'achat. Quelques recherches et comparaisons à faire sur sur le Net.

  4. Pour Toulouse on devrait trouver un point sous la 5e lettre c'est à dire le L de KAR0LVS au droit et sous le 2e I de VINCIT au revers....or on ne distingue aucun point. De même on trouve habituellement 2 points en cantonnement de l'étoile centrale pour cet atelier. On peut en conclure qu'il ne s'agit pas de Toulouse.

    En regardant bien on ne distingue aucun différent d'atelier...on peut en déduire qu'il s'agit d'une première émission (11/03/1385) ou deuxième (28/02/1388). Ces deux émissions avant l'adoption des points secrets ne se distinguent que par le poids mais comme la différence est infime on ne peut faire la différence.

    Il faut bien regarder mais apparemment aucun point..

     

    Les écus de Poitiers présentent bien une étoile en ponctuation au revers mais ce n'est pas le seul atelier à l'utiliser et de plus on devrait trouver un point 8e.

     

     

  5. Bonjour ,Vous êtes sur de cela ? Comment faire pour différencier les matériaux de type ferreux ?

    Absolument certain...il suffit de voir cette monnaie pour affirmer que c'est une reproduction moderne. Ce n'est pas que le métal qui pose problème, on constate immédiatement que l'aspect général, le style, la graphie etc ne correspond pas du tout à une frappe authentique. Comparer avec de vrais deniers tournois de Philippe III ou IV et vous verrez la différence !

  6. pour les colonies......quelle drôle d'idée ! peut-être plus vendeur de dire cela..

    plus sérieusement c'est un faux d'époque en cuivre, probablement autrefois argenté. Ces faux 15 et 30 sols sont nombreux pour Limoges.

  7. En raison de l'absence d'une marque d'atelier il s'agit d'une première émission du 11/03/1385 (poids théorique 4.079 g.) ou d'une 2e émission du 28/02/1388 (poids  théorique 3,990 g.). Ces deux émissions qui furent frappées avant l'adoption des points "secrets" d'atelier (11/09/1389) ne peuvent être différenciées l'une de l'autre à cause de la très faible différence de poids entre ces deux émissions (0.089 g). 

     

    Cela vaut pour l'ensemble des émissions où seul le poids légal théorique différenciait les monnaies au moment de la frappe. Lorsqu'on sait qu'il y avait déjà des différences de poids plus ou moins importantes entre les monnaies d'une même émission on comprend qu'il est impossible de différencier les émissions les une des autres d'autant que les pièces parvenus jusqu'à nous sont plus ou moins usées. 

  8. Les écus d'or de Louis XII se distinguent de ceux de Louis XI par la présence d'un lis couronné au début des légendes...c'est le cas pour votre monnaie.

    Pour l'atelier il ne s'agit pas de Tours (il y aurait une tour en fin de légende).

    Ici il s'agit d'un écu frappé à Bayonne : ancre en début des légendes, le trèfle annelet en fin de légende est la marque (1501-1507) d'un maitre inconnu.

     

    Monnaie identique :

    http://www.monnaiesdantan.com/vso8/louis-xii-ecu-soleil-p622.htm

  9. Cette monnaie est proposée sur un site de vente par un numismate professionnel, ce qui voudrait dire que ce professionnel fait identifier ses monnaies sur un forum....par facilité ou par incapacité ? de quoi laisser quelques regrets.

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  14. Un demi-teston ce n'est pas certain. 28 mm c'est le diamètre d'un teston mais un poids entre 6 et 7 g ne correspond à aucun de ces deux types, le demi c'est entre 4 et 4,5 le teston autour de 9.

    Quand cette sacro-sainte valeur, question systématique ici....en l'état 30€ si c'est un teston et 70 si c'est un demi (R1 selon les vendeurs qui haussent toujours le degré de rareté !)

  15. Ce denier n'est pas inédit. Dans la 1ere édition (1993) Depeyrot indique 6 ex retrouvés. Sachant qu'il ne s'agit que des grandes collections ou musées ont est certainement loin du compte.

    A ma connaissance il n'existe pas d'ouvrage de référence pour l'atelier de Sennheim ou peut-être en Allemagne ?

    Des deniers de Charlemagne (seconde partie de régne) CARLVS REX FR monogramme KRLS, avec au revers SENNES en légende circulaire qui étaient attribués à Sennheim sont maintenant donnés à Sens.

  16. Il doit s'agir d'un denier de Charlemagne attribué à Sennheim (Allemagne).

    Depeyrot 918, Gariel X 133.

    Habituellement nous trouvons :

    CARO-LVS en deux lignes

    SEN avec au dessus monogramme (petite croix)

    Sur cet exemplaire la légende du revers - NES - serait rétrograde ? Plus vraisemblable le revers est à l'envers, remis dans le bon sens cela repositionnerait la petite crois à sa place, au-dessus de la légende. Nous aurions alors S E (rétrograde) N.

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