nature61 Posté(e) 1 octobre 2006 Signaler Share Posté(e) 1 octobre 2006 Bonjour ! J'aimerais avoir votre avis sur cet objet, que j'ai retrouvé chez mes parents ! Est ce une pièce de monnaie ? une médaille ? Elle semble dater de 1792, à l'avers, on peut lire : "médaille de confiance de CINQ SOLS remboursable en assignats de 50 et au dessus - L'an IV de la liberté. La légende qui entoure ce texte est : monneron freres négocians a paris 1792. Au revers, on peut voir une scène : une armée prête serment (à la république ? la liberté ?), le graveur semble être "jupre" ou "jufre" f, et on peut lire la devise "vivre libre ou mourir". je serais heureux si vous pouviez me renseigner sur cet objet, et éventuellement sa valeur commerciale. En vous remerciant d'avance, nature61. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ALM Posté(e) 1 octobre 2006 Signaler Share Posté(e) 1 octobre 2006 http://www.numishop.eu/fiche-bry_144957 ... _1792.html IL S AGIT D UNE MONNAIE DE CONFIANCE(1791-1793) Monneron de 5 sols au serment (An III) Date : 1792 Nom de l'atelier : Birmingham, Soho Métal : Cuivre doré Diamètre en mm : 39,5mm Axe des coins : 12h. Poids observé : 30,34g. Tranche : inscrite en creux : DEPARTEMENS DE PARIS. RHONE ET LOIRE. DU GARD. &c N° dans les ouvrages de référence : VG.289 var. - Maz.144 - Br.223b Titulature Avers : VIVRE LIBRES - OU MOURIR // à l'exergue 14 JUILLET / 1790 Description Avers : dans un cartouche ovale, scène du serment de la Fête de la Fédération avec PACTE FÉDÉRATIF, signé DUPRÉ F. Titulature Revers : MONNERON FRERES NEGOCIANS A PARIS / 1792 Description Revers : Au centre légende en neuf lignes : MEDAILLE / DE CONFIANCE / DE CINQ-SOLS / REMBOURSABLE / EN ASSIGNATS / DE 50#. ET / AU DESSUS. / - / L'AN III. DE LA / LIBERTÉ Historique : Les Frères Monneron firent fabriquer en Angleterre par Matthew Boulton, grâce à la machine à vapeur de Watt, des pièces de 2 et 5 sols en grande quantité dans l'atelier de Soho à Birmingham, à partir de la fin de l'année 1791. Ces monnaies de nécessité auraient dû suppléer à la pénurie monétaire qui régnait en France et leur qualité technique et esthétique était bien supérieure aux médiocres productions officielles contemporaines en métaux vils. En mars 1792, les Monneron firent faillite et Pierre s'enfuit. Son frère Augustin reprit l'affaire, mais une loi du 3 mai 1792 interdit la fabrication des monnaies privées. En septembre, un décret interdit la commercialisation des pièces de confiance. Ces monnaies de nécessité circulèrent en fait jusqu'à la fin de 1793 POUR CE QUI EST DE VOTRE EXEMPLAIRE DANS CET ETAT ESTIMATION ENTRE 15 ET 40 EUROS MAXI A+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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