numis87

L'usage tardif de ces monnaies n'a rien à voir avec l'éloignement ni même avec le passage au système décimal... Les monnaies continuent à circuler jusqu'à leur démonétisation qui peut avoir lieu très longtemps après l'arrêt de la frappe. Les pièces de l'ancien régime ont continué à avoir cours bien après la révolution, mais avec une nouvelle valeur. Les écus d'argent et divisionnaires de Louis XV et Louis XVI frappés de 1726 à 1793 (soit cinq types), les Louis et doubles Louis d'or de Louis XVI frappés à partir de 1785 ainsi que les Louis de 24 livres de type constitutionnel et conventionnel ont été démonétisés en 1829....progressivement pour cesser définitivement de circuler le 1er juillet 1834*. Les 15 et 30 sols ont continué à circuler jusqu'en 1845...

Depuis les premières émissions de 1780 jusqu'en 1844....voir ci-dessous. 31. — Pièce de 2 sous. Semblable à la pièce de 1782, mais avec 1789. Quoique la Déclaration soit de 1781 et le premier Edit de fabrication de 1782, on rencontre des pièces frappées pour Cayenne en 1780 et 1781, et dans la suite jusqu'en 178g, excepté pour les années 1784 et 1785. On remarquera que l'Edit de 1782 laisse ignorer qu'il y ait eu des pièces frappées dès 1 780 et que la lettre du ministre, du 26 juillet 1788, ne fait pas mention de celles émises en 1783 et années suivantes. Un décret du gouverneur de la Guyane, du 8 juin 1844, démonétisa et retira de la circulation les sols marqués noirs (de 1780 à 1789) qui alors ne valaient plus que 7 1/2 centimes. source : "Histoire monétaires des colonies Françaises" E. ZAY

Reproduction en étain/plomb d'un denier de Louis le Pieux pour Melle. Ces monnaies sont frappées pour les visiteurs des mines d'argent à Melle (79).

Lors de bourse numismatique de Limoges du dimanche 7 octobre 2012 auront lieu des démonstrations de frappe de monnaies gauloises et mérovingiennes. La Société Numismatique du Limousin s’est associée au CRDAP d’Uzerche et à Tintignac Association pour réaliser des coins monétaires inspirés du dessin du statère lémovice au carnyx (dont le centre de production était peut-être le sanctuaire de Tintignac en Corrèze). Les reproductions réalisées sur étain présenteront au droit un profil à droite et au revers un cheval galopant à gauche devant un joueur de carnyx. Le motif est complété par l’inscription "Site de Tintignac" (pour éviter que notre production ne soit confondue avec de véritables monnaies gauloises). Les reproductions de monnaies mérovingiennes s’inspirent quant à elles de tiers de sous d’or frappés à Uzerche au VIIe siècle. Il s’agit juste de montrer au (jeune) public comment étaient frappées les monnaies à l’époque gauloise et au Moyen âge, et aussi expérimenter un peu par nous-mêmes les difficultés de l'exercice... Les pièces ainsi réalisées, et présentées dans une pochette avec une petite fiche explicative, sont proposées au public au prix de 2 euros (statères gaulois) ou 1 euro (tiers de sous d’or mérovingiens).

Bourse Numismatique de Limoges dimanche 7 octobre 2012 Rue Louis Longequeue (Salles Blanqui, derrière la mairie) 9h - 17h ; entrée gratuite En plus de la partie bourse avec la présence d’une quinzaine de professionnels, les visiteurs pourront s’initier à la frappe de monnaies lémovices. L’Association des Jetons Touristiques et événementiels sera présente pour le plus grand bonheur des amateurs de ce type de jetons et à cette occasion présentera en exclusivité au public, pour la première fois, le jeton du Téléthon 2012 (qui sera ensuite diffusé les 7 et 8 décembre prochains dans toute la Haute-Vienne). organisation : Société Numismatique du Limousin http://www.snl87.fr/

pour info il n'est pas non plus répertorié dans le dernier Droulers

Le lis à l'avers n'est pas le différent d'atelier mais celui de la couronne de l'écu de France....au revers on voit bien que le signe initial est une croisette. Seuls quelques ateliers qui avaient frappé sous Henri VI ont conservé le même différent (Saint-Lô ne se distingue pas par un lis mais par le point 19e) Il s'agit de frappes de la seconde émission du 15/09/1431(annelet ou point après le signe initial) A priori pas de point d'atelier sur celui de gauche, mais celui de droite a été frappé à Poitiers comme en témoigne l'annelet présent sous la 8e lettre av et rv.

Les différents de maître et graveur indiquent l'atelier de La Rochelle. S'agissant d'une frappe au marteau, les particularités que vous citez sont "normales". L'axe des coins se fait au hasard, le buste est tréflé, le revers est bien centré alors que la frappe avers est décalé et comme le flan n'est pas rond....

A mon avis, en parlant de maille, le vendeur faisait allusion à une maille blanche de Philippe IV le Bel frappée à partir du 10 janvier 1296 (Duplessy 215) sauf que ce n'en est pas une à cause du style mais aussi du poids légal de 2,109g. Petite précision : Pour Philippe IV il y a deux types de maille : la maille blanche et la maille tierce. La maille blanche a 12 lis comme le GT et la tierce 10 lis... Nous sommes bien en présence d'un gros tournois mais qui même usé et un peu rogné ne peut avoir un poids aussi faible...sauf si c'est une des nombreuses imitations notamment Allemandes, mais il y a d'autres origines. Ces imitations ont un poids beaucoup plus faible que les gros tournois de Philippe III ou IV. Selon moi il s'agit d'une de ces imitations qui précisons le, sont de la même époque que les frappes de Philippe III ou IV.

j'avais mis les dates du règne entre parenthèse (954-986), c'est bien évidement Lothaire II et S. Sombart ne s'est pas trompé.

Denier de Lothaire (954-986) pour Bourges.

Pour la doc et d'autres photos de Limoges, un seul lien : http://www.snl87.fr/ allez dans "Royales"

Même sans distinguer la lettre d'atelier on peut dire qu'il s'agit bien d'un écu pour Limoges. En effet on peut voir la croix du graveur F. Ponroy avant la date et à 6h la harpe de David de La Vergne, maître de la monnaie.

Effectivement ce "marquage" comme vous dites est simplement la fin du denier mot -BENEDICTVM- de la légende du revers de la monnaie réformée. Ici on ne voit que ce VM, sur d'autres réformations on distingue beaucoup d'autres lettres diverses. Et comme le dit Paris cet écu est un faux et on ne peut que conseiller à tous de consulter le site de Franck Chétail avant d'enchérir où contrairement à ce qui est dit par Guillaume la 1691 P est bien représentée avec une douzaine d'autres (clic sur "tableau récapitulatif" en haut de page pour chaque règne) ...dans ces faux la lettre d'atelier et le millésime changent mais le reste demeure et permet de retrouver les mêmes particularités.

Sur les deniers parisis de Philippe II, comme de Louis VII on trouve la légende PARISIIS. Or ici nous avons PARISIVS, ce denier doit être attribué à Philippe III (période 1280-1285) ou Philippe IV (1285-1290 puis 1307-1310) référence Duplessy 221. Le denier parisis du 1er type, 1ere émission de Philippe VI est identique mais présente des différents dans les légendes ( croisette, étoile, annelet....) que l'on ne retrouve pas ici...

Ce n'est pas une monnaie royale et certainement pas un denier tournois pour Louis XI car la frappe du type au chatel a cessé sous Charles V. La dernière émission date du 20 avril 1365. Depuis Charles VI c'est le denier tournois avec 2 lis dans le champ. C'est soit une imitation féodale, soit une fausse.

On distingue bien les premières lettres de la titulature à l'avers : lis couronné LVDOV....c'est sans contestation un liard de Louis XII. D'autre part la croix du revers n'est pas cantonnée, cette rare variété est répertoriée par Duplessy au 681A. L'annelet en cantonnement de la croix n'est pas le différent d'atelier mais un signe dont la signification reste peut-être à découvrir . On distingue aussi un annelet en fin de légende d'avers. Quand à l'atelier peut-être un point 19e visible au revers mais reste vraiment à confirmer pièce en main !

c'est bien un guénar de Charles VI, 2e émission du 11 septembre 1389. Par contre ne semble pas avoir de point d'atelier.

vu le style et la graphie, ce sol parisis semble être un faux d'époque.

Non charlemagne ce n'est pas difficile d'identifier les "symboles" comme vous dites... 1- la légende commence toujours par un signe initial (croisette, couronnelle, lis, briquet....) ici on distingue parfaitement une croisette et non un briquet. Impossible de confondre. 2- Les monnaies au "briquet" sont des frappes bourguignonnes, or ici nous avons le point 8e pour Poitiers. 3- Ce blanc est une 1ere émission de 1436 comme l'indique la ponctuation par 2 points superposés, alors que celui au briquet est par molettes. 3- Le point parfaitement visible après la 1ere lettre de chaque légende est caractéristique des blancs émis à Poitiers pour cette 1ere émission.

florette, émission du Dauphin pour Lyon (trèfle en signe initial). Emission tardive de la fin 1421...

Il ne s'agit pas d'un blanc au briquet mais d'un blanc à la couronne de Charles VII, 1ère émission du 28 janvier 1436 frappé à Poitiers (point 8e). (ref : Duplessy 519) Le blanc au briquet se distingue par la présence d'un briquet en signe initial et non une croisette comme ici. Comparer avec les monnaies des liens proposés...

Le type original est bien un denier tournois frappé à partir du 9 novembre 1427 (duplessy 497) , mais l'aspect général et la graphie montrent qu'il s'agit d'une reproduction (plutôt qu'une fausse monnaie). Ce type de frappe peut avoir a lieu à l'occasion d'animations touristiques ou culturelles ou se trouver sur le net. En tout cas ce n'est pas une monnaie d'époque. Il suffit de comparer avec les monnaies des liens proposés plus haut.

florette avec annelet 6e frappée à Tours