yanok

Bonjour, Le trèfle en fin de légende désigne bien Lyon, l'annelet au-dessous est le différent du maître entre 1508 et 1513. Cependant, la légende devrait commencer par un lis couronné, or il y a une croisette. Vérification faite ce différent au lis est abandonné en 1507 , ce qui coïnciderait avec la datation du différent du maître de l'atelier de Lyon. Donc Louis XII, sauf erreur...

Bonsoir, N sous l'écu : Montpellier. P en fin de légende : Vincent Pinoy, maître de la monnaie de la ville de 1596 à 1598.

Bonjour, La tour pointée est dans le différent de deux maîtres de la monnaie de Tours : Jean Médon (1520-1523), mais elle est précédée d'un M. Ce n'est pas le cas ici. Gilles Redon (1523-1532), la tour comporte un point dessous et un + au-dessus. Le flan un peu court ne permet pas de voir le +. La graphie FRACOR n'a pas de signification particulière sinon de rattraper l'espace perdu par DEI GRACIA habituellement noté DEI GRA, et par la tour. Au revers, la tour empiète aussi sur l'espace de la légende, IMPERAT se limite à IMPER, et le R est entré de justesse au chausse-pied entre le E et la tour.

Bonjour, Alors, un autre indice : Lusignan.

Bonsoir, Je viens juste de l'identifier sur un autre site et j'ai écrit : Tout est dans la légende : +SECVNDVS.R., CR sous un tilde (Conrad second roi) +IER '.ET SICIL', croix (Jérusalem et Sicile) Donc Conrad II (1254-1258).

Est-ce du bon argent ? Le titre du 1/2 franc est de 833/1000, celui-ci peut avoir un titre très inférieur. Est-ce une impression, mais il semble que l'usure de la pointe de la barbe, de l'épaule et du H du revers fassent apparaître une couleur qui pourrait ne pas être celle de l'argent.

Bonsoir, Tout a été dit, sauf des références : "Les monnaies de comtes et ducs de Bretagne" Y. Jézéquel, Paris 1999. ref. n° 55.

Bonsoir, B, P ou R ? B pour Dieppe arrête ses frappes en 1994. B pour Rouen, mais le maître de la monnaie a pour différent un "chapeau d'épines et deux clous de la passion". Ici, rien de tel. R pour Villeneuve-les-Avignon, fermé de 1597 à 1601. Reste P sous le buste pour l'atelier de Dijon, fleur avant la date pour le maître de la monnaie de Dijon, Guillaume Audinelle qui prend ses fonctions à cette date, le graveur étant Jean de Varennes depuis avant 1595 jusqu'après 1605. Mais les lettres de la légende sont très mal venues, en particulier pour N inversé. Aucun demi-franc de Dijon (ou d'ailleurs à ma connaissance) à cette date ne comporte ce N. Un certain nombre de détails rendent le profil assez douteux et il est très éloigné des gravures de Varennes. Le revers n'inspire pas confiance. Le poids est presque correct (6.64 grammes au lieu de 7,09). Le tréflage ne peut pas tout expliquer, donc, faux très probable. Si c'est un 1/2 franc légal, le graveur avait dû arroser exagérément sa nomination... Ce ne sont que des hypothèses.

Lafaurie 545a

L'émission du 15 septembre 1476 du double tournois de Louis XI comporte bien ces points, ce serait vraisemblablement le modèle du faussaire.

Bonjour, Faux manifeste. Au droit, la légende ...DNI... - le D est bricolé et ressemble à un B. - les lis ont un dessin assez inhabituel avec une base trop épaisse. Au revers, la légende ...NOMEN DNI BENEDICTVM... qui devient ..EN DNI REN... appelle plusieurs remarques : - le D de DNI est constitué de deux poinçons, à cette époque, il y a longtemps que cette lettre ne nécessite qu'un seul poinçon. D'autre part, sur une même monnaie, deux mêmes lettres répétées sont absolument identiques, ici le D du droit et celui du revers n'ont rien à voir. - le N inversé peut se rencontrer sur des monnaies légitimes, mais ici, il constitue une anomalie de plus. - le B de BENEDICTVM est mal bricolé avec , cette fois, deux poinçons, un I (qui sert aussi à faire les N), et deux sortes de virgules mal posées dont il résulte un R. Un seul de ces éléments pourrait laisser un doute, l'ensemble n'en laisse guère.

Oui, c'est ça.

Bonsoir, Florin qui, à première vue semble être florentin, mais dont la légende n'est pas FLOR ENCIA, ici on lit : + FRA NTIA à gauche de saint Jean-Baptiste, un heaume (usé) qui apparaît vers 1360. Il s'agit donc d'un florin du Languedoc provenant de l'un des quelques quinze ateliers qui l'ont frappé.

Bonjour, Il y a effectivement une erreur, le type n'est pas celui du gros J.128, mais de la rare maille J.129 qui comporte bien la légende TURONUS CIVIS. Enfin, j'avais oublié le denier, avec cette légende, décrit par M. Dhénin (Bul. de la Sté Française de numismatique 2001 n° 2). Deux deniers à ce type trouvée en Normandie (0,88 et 0,99g) sont identifiés comme imitations de la 1ère émission du denier royal de Jean II (oct. 1354 à jan. 1355). Concernant la légende du droit, le début en "KO..." se retrouve sur d'autres monnaies (KOLLUS).

Bonsoir, Petite erreur, il faut lire DUX avec le U très particulier de Charles de Blois, prétendant au duché de Bretagne : + K.........°DUX, croix +.......O (N)...... CIVIS, châtel tournois. Le problème est que les deniers de ce duc comporte en légende du revers la mention BRITANNIE ou BRITANNORUM. Mais la légende TURONUS CIVIS existe sur le gros (réf. Jez. 128). On est donc possiblement en présence d'un gros rogné. Il serait intéressant d'en connaître le poids exact.

Bonjour, Ce thème pourrait être celui de l'union latine, fondée en 1865) dans laquelle toutes les pièces de 20 unités, ou 10, ou 5... (francs, lires...) avaient le même titre et le même poids. Limitée à l'origine à quelques pays européens (F, B, I, Ch, Gr), l'UL s'élargit bientôt à d'autres pays associés, avec deux grands absents, l'Allemagne et le Royaume-uni. (Argentine, Autriche-Hongrie, Brésil, Bulgarie, Chili, Comores, Congo, Crète, Danoises, Érythrée, Espagne, Finlande, Haïti, Indes occidentales, Liechtenstein, Luxembourg. Monaco, Pérou, Porto-Rico, République Dominicaine, Roumanie, Russie, Serbie, Saint-Marin, Suède, Tunisie, Vatican, Venezuela).

Le monnayage de Gien était immobilisé, et les successeurs de Geoffroy II (Hervé, Guillaume, Philippe) ont utilisée la même monnaie sans en modifier la légende jusqu'à ce que la seigneurie soit vendue à Philippe-Auguste en 1197. L'attribution à Hervé de Donzy est donc possible, mais ne repose sur aucune certitude.

Bonjour, Denier de Geoffroy III, comte de Gien et seigneur de Donzy(1120-1160) GOSEDVS COS, croix cantonnée d'un marteau et d'un coin. GIEMIS CA, monogramme FVLCO (c'est le monogramme de Foulques d'Anjou)

Les légendes peuvent varier selon le coin, et l'essentiel était d'inscrire une légende compréhensible. En numismatique, lorsque la monnaie est assez semblable à une répertoriée dans un catalogue, on donne la référence et on ajoute "variante". C'est très fréquent. Pour celle-ci, c'est une variante de Poey d'Avant 6902, 6903 ou 6904, reprises par Boudeau (2070 et 2071), c'est aussi une vaiante de Crinon de 47 à 56. J'attends la réponse de Pierre Crinon qui était un peu occupé ces jours-ci, je la transmettrai dès réception.

Bonjour, Sur la première photo, on distingue : Sur la tête de Louis XVI, le mot LOI. Sa présence dans les cheveux peut surprendre. Sur le 1 de 1792, on lit AN Enfin, en fin de légende, les mots LIBERTÉ et FRANÇAIS sont imbriqués. Il s'agit donc d'une double frappe, le droit au profil a été frappé sur un revers au faisceau.

Bonjour, S'il y avait modification du coin de revers pour la date, et si le 1 original avait été remplacé par un 2, ce qui est très loin d'être évident, la date du droit, an 3, aurait également été modifiée en an 4, or il n'y a pas de trace d'une possible modification. La pièce me semble donc normale.

Bonjour, Il est sur le net, mais la pièce n'y figure pas exactement, quelques détails diffèrent. J'attends la réponse de l'auteur à ce sujet.

Bonsoir, Baudekin de Waleran II de Luxembourg pour la seigneurie de Ligny et Serain (1304-1353 et 1364-1366). Voir : P. CRINON, le baudekin à la lance de Hainaut et ses imitations.

Bonjour, La source des Célestins à Vichy produisait une eau renommée, elle était (est encore ?) la propriété de l'État, et sur l'étiquette on lisait VICHY-ÉTAT. Ce plomb devait donc sceller une caisse de bouteilles d'eau minérale.

Bonsoir, Avec hermines et alérions, denier de Sébastien de Montfaucon, Lausanne.