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Tout ce qui a été posté par Guillaume Hermann
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75 Paris Musée des monnaies, médailles et antiques
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de Guillaume Hermann dans Musées numismatiques
La seule photo est celle de ma femme devant une armoire Louis XV de style chinois (non, n’insistez pas, elle ne voudra pas que je la publie :mrgreen: ) ; mon appareil ne permet hélas pas la photographie de petits objets derrière une vitre dans une relative obscurité… La marque de sesterce comme signature du fabricant, je ne pense pas : les Romains signaient couramment en relief à même le verre chaud (d’ailleurs il y en a dans la même vitrine), et s’ils avaient voulu appliquer un élément métallique personnel sur le verre, il n’aurait pas été compliqué à chacun de fabriquer sa propre rondelle à initiales ou dessin, pourquoi pas d’ailleurs sur base d’une monnaie polie, comme ça s’est fait à toutes époques. Sur ce point je pense que l’explication fournie par le musée est la plus probable : la marque d’un monopole impérial sur le contenu. De façon certaine, les objets de ta deuxième photo n’étaient plus visibles dans le musée, et la troisième et la cinquième ne me disent rien non plus. Je me souviens de l’escalier et de l’empereur, si je me souviens bien "morceau de sceptre romain" remonté plus tard à je ne sais plus quel usage, peut-être pour un ecclésiastique de la Sainte-Chapelle. En allant sur ton lien : les ivoires (belle collection) et le sanglier en bronze sont encore là, mais les deux médailles à la fin me semblent avoir été mises en réserve. -
75 Paris Musée des monnaies, médailles et antiques
Guillaume Hermann a posté un sujet dans Musées numismatiques
Bonjour, Hier soir je suis allé au Musée des monnaies, médailles et antiques à Paris, mettant à profit la Nuit des musées. Le musée est plutôt agréable, mais étrange en comparaison avec son nom, puisque les monnaies y sont nettement moins de la moitié du fonds exposé, et ceci qu’on compte en nombre d’objets, en volume de vitrines ou en temps de visite ! J’en ai parlé avec le conservateur, Michel Amandry, qui m’a expliqué que quasiment tout est en réserve en ce moment en raison des travaux, qui sont appelés à durer encore des années (et au terme desquels le bel escalier, comme le savent les lecteurs du BN, pourrait être détruit : le précédent ministre a approuvé la destruction, nul ne sait encore ce que va faire le nouveau). Le musée a (encore) le charme des musées du XIXème siècle : on y trouve des objets de nature variée (vases, monnaies, bijoux, armes, objets du quotidien, statues, en tous matériaux et de toutes provenances géographiques), on y est près de ces objets, les yeux à quelques centimètres d’eux, dans une relation qui peut approcher l’intimité qu’un collectionneur a avec "ses" objets ; parfois, il n’y a même pas de vitrine, et on se prend à penser qu’on pourrait ouvrir soi-même les portes de l’armoire à monnaies de Joseph Pellerin ou caresser les pierres égyptiennes. Mais il en a aussi les défauts : si, à en lire la brochure, il semble qu’il existe une logique dans le parcours du visiteur, celle-ci est impénétrable une fois dans les lieux. Certaines vitrines sont dédiées à, par exemple, une origine commune : saisies révolutionnaires chez des nobles, saisies révolutionnaires ecclésiastiques… Mais les étiquettes l’affirmant sont minuscules et souvent au niveau du sol ; de plus, dans chaque vitrine, si un ordre chronologique semble respecté, il n’est pas évident et il faut avoir tout vu pour découvrir s’il convenait de commencer le tour par la droite ou par la gauche. De plus, chaque objet est associé à une étiquette portant sa désignation, son époque, sa provenance géographique, ses dimensions, son mode d’acquisition par le musée et, pour les pièces les plus marquantes, quelques lignes de développement ; et c’est tout. Ne cherchez pas un panneau faisant la synthèse d’une situation ou d’une évolution avant que le visiteur l’illustre en se promenant parmi les vitrines : ces panneaux, il n’y en a pas. On en ressort donc la tête pleine de belles images, mais pas beaucoup plus instruit qu’avant. C’est un musée de l’émotion, ou de l’illustration de ce qui est déjà su, mais guère un musée de l’apprentissage. Le plus bel ensemble est celui des vases grecs. Les monnaies n’occupent que trois ou quatre petites vitrines dédiées : une ou deux pour les antiques, une pour les françaises des origines à nos jours, et une pour les étrangères toutes ensemble. Il se trouve aussi quelques monnaies ailleurs, mêlées aux bijoux : trouvées dans la tombe de Childéric, par exemple, ou en trésor pour celles de Vercingétorix, ou réutilisées dans des bijoux ou des coupes (des aurei). Toute l’histoire monétaire française est réglée en moins de 100 monnaies, dont chacune ne porte que des indications matérielles en style télégraphique (souverain ou régime, type, poids, métal). Tout le reste du monde doit tenir en moins de cinquante objets : quelques monnaies-houes, quelques sapèques chinoises et japonaises, deux (je crois) monnaies-bambou, deux croisettes du Katanga et quelques autres témoins hétéroclites. Les monnaies de Vercingétorix, ayant été trouvées en trésor, sont dans une vitrine non exclusivement numismatique, à dix centimètres au-dessus du sol, sans indication autre que "trésor de ---". C’est en les cherchant expressément que je les ai trouvées. Au plan numismatique, j’ai noté : - qu’il y avait 12 solidi byzantins de 402 à 491 dans la tombe de Childéric à Tournai ; peut-on en déduire qu’ils circulaient en Europe de l’ouest, ou étaient-ils conservés comme objets de prestige ? - que les coins de padouans montrent que les padouans étaient frappés sans imitation d’usure (cela répond à une question de Rico il y a quelques semaines) - un dupondius de Nîmes frappé sur un flan en forme de cuissot de sanglier : la partie frappée est circulaire, mais il y est attaché une partie cylindrique coudée terminée en sabot. Epoque d’Auguste je suppose, ou à partir d’Auguste - une paire articulée de coins de faussaire pour solidi entre 364 et 380 : cela forme une sorte de carré, un côté comportant une articulation au milieu, et le côté opposé rompu étant muni de deux coins - certains vases avaient au cul l’empreinte en creux d’un sesterce (de Néron en l’espèce), signe probablement que le commerce de leur contenu était régi par un monopole impérial - deux "pièces de plaisir", une de François Ier l’autre de Henri II, l’une en or l’autre en je-ne-sais-plus-quoi doré. Je n’avais jamais entendu parler de "pièces de plaisir" et la réponse est venue du "Dictionnaire de numismatique" de Michel Amandry : ce sont des récompenses monétiformes ; l’équivalent en numismatique royale française du "médaillon" romain, donc. A noter que ces deux pièces de plaisir portent certes le portrait du souverain, mais aucun millésime. Les revers des monnaies en vitrines dédiées ne sont jamais visibles. L’éclairage du musée est correct mais pas excellent, au grand dam du conservateur qui s’en soucie. Le tour est vite fait : probablement moins d’une heure trente, en étant attentif. A noter que l’entrée est gratuite et le personnel sympathique. J’espère que l’escalier sera préservé et que, malgré cela, nous aurons bientôt une exposition plus fournie et fouillée des fonds conséquents du musée. Musée des monnaies, médailles et antiques BNF Richelieu 5 rue Vivienne 75002 Paris du lundi au vendredi de 13h à 17h45, samedi de 13h à 16h45, dimanche de 12 h à 18h Entrée libre -
comment nettoyer une pièce romaine
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de xymyny dans Conseils et tutoriaux
Effectivement, le cure-dents avec de l'eau chaude (et des bons yeux et de la patience) c'est une certaine garantie de respect de la monnaie. -
Bonsoir, Toujours ni diamètre ni poids… Jeton à la nef http://sites.google.com/site/lesjetonsd ... n-a-la-nef
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Bonsoir, Toujours ni diamètre ni poids… Elle n’a rien de féodal, c’est Maximien Hercule. IMPMAXIMIANVSPFAVG et GENIOAV GVSTI frappée à Siscia. Diamètre et poids ? http://www.numishop.eu/boutique1.php?modepage=cache
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Bonsoir, Toujours ni diamètre ni poids… C’est une monnaie française qui a reçu après juin 1640 une contremarque à fleur de lys signifiant que sa valeur était portée à 15 deniers (il devenait donc un quinzain). avant/contremarque-1590-t52982.html?hilit=contremarque avant/contremarque-t43968.html?hilit=contremarque avant/douzain-contremarque-quinzain-exemplaires-t52636.html?hilit=contremarque avant/douzain-contremarque-1640-quinzain-t51488.html?hilit=contremarque avant/1576-douzain-contremarque-1640-quinzain-t51440.html?hilit=contremarque avant/douzain-contremarque-lys-juin-1640-t46621.html?hilit=contremarque La monnaie d’origine est caractéristique, le FRAN REX est sur une face à fleurs de lys sans écu au lieu d’un écu ou d’un portrait, et le RO doit être le reste d’un CARO donc Charles. Je penche pour un double sol parisis de Charles IX http://www.numishop.eu/boutique1.php?bo ... =&zd=&tri= Si tu avais la bonté de nous donner le diamètre et le poids…
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Bonsoir Ximo, bienvenue !
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jeton à l'agneau
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de Claude05 dans Jetons et Monnaies de nécessité
Bonjour, Avec ce revers anépigraphe et caractéristique, réflexe : jeton. En l'espèce, jeton à l'agneau http://sites.google.com/site/lesjetonsd ... -a-l-agnel et ici (248 à 265) http://www.cgb.fr/monnaies/jetons/j20/f ... nbfic=1000 -
La fameuse photo http://probvs.net/probvs/R304/R304.html Donc pour moi authentique, si poids et diamètre ne sont pas des obstacles.
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Je n’avais pas fait attention au poids effectivement :oops: Pour le reste le flan est très large, le diamètre me semble un indice beaucoup moins fiable que les lauriers surtout, et le poids ensuite. Pour un quinaire on est presque au double du poids, et je ne connais pas les médaillons. Colko, ce serait sympa de publier ici la réponse du forum de Frédéric Weber
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Elle m'a l'air parfaitement authentique ! Coin bouché je suppose.
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Bonsoir, Demain soir (soir du 19 mai) c’est la nuit des musées; à Paris je vous signale : BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE - MUSÉE DES MONNAIES, MÉDAILLES ET ANTIQUES 5, rue Vivienne 75002 Paris 2e / France • — Exposition : "Joel-Peter Witkin. Enfer ou Ciel" 19:00 - 00:00 • — Visite du musée des Monnaies, médailles et antiques en présence des conservateurs 19:00 - 00:00 http://nuitdesmusees.culture.fr/ville/?q=UGFyaXM, Soit dit en passant, le cabinet d’accord, mais je n’avais jamais entendu parler du « musée » des monnaies, médailles et antiques.
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Bonsoir, sois le bienvenu !
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1582-1592 liard (Dombes)
Guillaume Hermann a répondu à un sujet dans Féodales et territoires anciennement indépendants
C'est un liard http://www.cgb.fr/monnaies/vso/v25/gb/m ... b4fca.html pas un double liard qui d'ailleurs semble ne pas exister. -
Etat écu à la mèche longue / 1648H
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de sebouff dans Avant 1795
Authentique à mon avis, et le décapage ne se voit pas au poids (ou alors c'est qu'il a vraiment été TRES TRES fort ) mais à l'aspect de la monnaie. En l'espèce, je ne pense pas qu'une monnaie d'argent puisse avoir gardé son brillant d'origine depuis 350 ans et en même temps présenter cet aspect ravagé localement. -
Je me suis fait avoir deux fois pour un total de trois monnaies... mais là-bas, donc ça m'a coûté moins cher :mrgreen:
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Bonsoir, Ce "marquage « VM » en surimpression" vient du fait que la monnaie est censée être frappée sur un flan réformé, ce qui est parfaitement normal pour… un écu aux huit L, car je pense que c’est censé être un écu et non un demi-écu. Le VM n’est donc pas un obstacle à l’authenticité. Mais cette monnaie est quand même un faux, un faux chinois. Pas à cause du VM, mais parce qu’elle présente les caractéristiques des faux repérés pour 1690, 1691, 1692, 1693 et 1697 et 7 lettres d'ateliers. http://sites.google.com/site/copierepli ... /louis-xiv Quelqu'un vient de perdre 110 euros... Il n'avait qu'à connaître notre forum :twisted:
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ISABEL II DEI GRATIA REGINA ???
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de Vava dans Jetons et Monnaies de nécessité
Le portrait est inspiré de celui apparu sur les monnaies d’Isabelle II en 1854 semble-t-il (avant c’était un portrait d’elle plus jeune). Ici en 1855 : http://www.numishop.eu/fiche-fwo_270749 ... _1855.html On peut donc dater le jeton de la fourchette 1854-"vers 1900 peut-être" (ensuite on peut penser que le jeton aurait été en aluminium, puis en plastique dès les années 1950). Que le petit le garde, ça lui donnera peut-être le goût des monnaies plus tard -
ISABEL II DEI GRATIA REGINA ???
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de Vava dans Jetons et Monnaies de nécessité
Ouch ! On a vu plus beau !!! Objet effectivement en cuivrerie argentée (pas forcément un placage en vrai argent), difficile à dater. Il n’était manifestement pas prévu pour être troué, on peut donc penser que c’était à l’origine un jeton. A mon humble avis, valeur de quelques centimes, et seulement en Espagne. -
ISABEL II DEI GRATIA REGINA ???
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de Vava dans Jetons et Monnaies de nécessité
Bonjour, C'est cette consanguine et adultère jeune fille http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_II_d%27Espagne Mais sans photo, ni diamètre, ni poids, impossible de t'en dire plus. Tu peux nous donner tout ça dans un message ci-dessous ? -
jeton à consommer trou à l'étoile
Guillaume Hermann a répondu à un sujet dans Jetons et Monnaies de nécessité
Merci pour l'explication Hpdp Jamais entendu parler de ça. -
Même réponse, valeur nulle http://www.lefranc.net/monnaie,5-centim ... e,122.html
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Etat écu à la mèche longue / 1648H
Guillaume Hermann a répondu à un(e) sujet de sebouff dans Avant 1795
TB+ pour moi, car le tout grumeleux sur le dessus de la tête n'est pas d'origine et a emporté le détail des cheveux. Cela fait penser à une monnaie décapée. -
Valeur 5 centimes sous le Second Empire, 0 aujourd'hui.
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Cupro-nickel. Valeur nulle dans cet état http://www.lefranc.net/monnaie,5-centim ... e,122.html