Guillaume Hermann

Bonjour, Pouvez-vous me donner une fourchette d'estimation pour une "Twenty cash" de Guangxu, en alliage de cuivre je pense, état TTB voire TTB + ? Ce type de pièce est probablement marqué du nom d'une province mais j'ai oublié celle de l'exemplaire que j'ai vu. C'est surtout la partie basse de la fourchette qui m'intéresse. Merci par avance.

Liste ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Ateliers_m ... es_romains Alors Alexandrie (peu probable car la dernière lettre ne ressemble pas à un L), Antioche, Aquilée (ça pourrait bien être un Q), Arles, Carthage ? Héraclée trop long. Il faudrait comparer à type équivalent avec ces différents ateliers.

Dans ce genre http://www.numishop.eu/fiche-brm_156334 ... 2_313.html mais d'un autre atelier, et d'accord avec "sol invicto comiti". Je n'ai pas de liste des différents d'ateliers romains, ici je lis deux lettres avec un A en premier, ou plus probablement trois lettres avec un A au milieu, sans certitude.

Je le vois plutôt lauré et je lui trouve franchement un profil de Constantin.

Merci merci, cher 33sud, vous de même ! Je pense depuis longtemps à des éléments de réponse sur la Prusse mais beaucoup trop de travail depuis environ deux semaines, ça se dégage un peu maintenant. Pour info je fus un peu africain aussi : plus de six mois de Dakar. Il y avait un vieux qui vendait des monnaies surtout africaines des années 70 à nos jours sous les arcades de la Place de l'indépendance, mais je pense que tu dois avoir déjà tous ses classiques. Les monnaies cap-verdiennes étaient parfois très originales, hélas je n'avais même pas de quoi manger à cette époque donc je n'ai rien pu acheter, il ne m'en reste que des souvenirs. Très difficile de trouver des monnaies en Chine, même les sapèques les plus banales (je parle d'authentiques), et seulement dans les grandes villes.

Bonjour, Patine de Castorama comme écrit avant moi, et bien que vivant en Chine je n’ai jamais vu non plus de sapèque ou objet assimilé portant deux personnages ou dieux en relief au revers, comme ici. J’apporte des précisions quant aux bavures à l’intérieur du trou et à l’enfilage sur baguette pour limage. La pièce de s35a est censée dater des Song du nord, donc ce qu’écrit avl est exact : leur trou est toujours « à peu près » carré, et la rotondité de ces monnaies coulées prouve qu’elles ont effectivement été limées en tournant sur un axe passant par leur centre. Cette scène est présentée dans un diorama que j’ai vu ici, je pense que c’est au Musée de Shanghaï (le musée « général », sur People’s square). Les reconstitutions ne sont pas des preuves d’authenticité, mais là l’aspect des monnaies l’atteste. Pour autant, le trou et le limage par enfilage sur baguette ne sont pas toujours allés de pair : 1/ les premières sapèques, comme la première visible sur cette page http://pagesperso-orange.fr/guimon.cao/ ... cienne.htm présentent simultanément un trou plus ou moins carré et une grande barbe de métal sur le périmètre, ce qui démontre que l’apparition du trou carré est antérieure à l’ébarbage des sapèques. J’en possède une du même modèle que la première du lien ci-dessus, je suis quasi-certain de son authenticité, son trou est encore moins carré que celui de la sapèque du lien, il est d’une forme assez aléatoire, et la monnaie porte aussi sur le périmètre une languette jamais ébarbée. Les sapèques ont succédé aux monnaies-outils dont beaucoup comportent aussi un trou (rond dans la large majorité des cas, parfois carré) sans que cela soit utile au limage, je pense plutôt à cette époque à un enfilage pour transport et conservation. Par contre, dès le deuxième modèle de sapèque présenté sur la page ci-dessus la monnaie est bien circulaire, et sur mon exemplaire du même type (en état épouvantable hélas), qui est aussi parfaitement circulaire, le trou est « aussi carré » que sur celle du lien. Quelle que soit l’époque, le carré est tout de même resté assez baveux (cf. les n° 3 et 7 à 12 de la page ci-dessus, ce qui inclut les dernières sous Guangxu) mais moins que sur celle de s35a. 2/ (première photo ci-dessous) l’empereur Jiajing (1521-1566) a fait couler cette sapèque de grand diamètre présentée au Musée de Shanghaï (désolé de la mauvaise qualité de la photo). Le trou est un carré aux côtés concaves et la monnaie est bien circulaire. Cette forme de trou est aujourd’hui reprise sur une partie des porte-bonheurs en carton affichés... partout en Chine. 3/ (seconde photo ci-dessous, même musée) les Qing (1644-1911) ont coulé des sapèques à trou parfaitement rond, souvent ou toujours au centre d’une forme carrée en relief. J’ignore plus précisément la date de ces monnaies. 4/ à partir de 1886, donc peu avant la disparition des sapèques, certaines ont été frappées au lieu d’être coulées. Certaines ont un trou carré, ils semblent que d’autres l’aient rond.

Ah non, celle-là est beaucoup plus rare, elle a été frappée tête en bas !

C'est Tschombé en médaillon ?

Je n'en suis pas spécialiste non plus, mais personnellement je mettrais cette monnaie en... Prusse (pourquoi ne pas créer des catégories au nom des Etats disparus ?) ou en Allemagne, ceci au regard d'au moins trois arguments : 1° apparition ultérieure de la Prusse rhénane qui déplaça le "centre de gravité" de la Prusse vers l'ouest mais était le même Etat 2° la suprématie de la Prusse sur les autres Etats allemands concrétisée politiquement en 1871 3° la "nostalgie prussienne" me semble plus forte en actuelle Allemagne qu'en actuelles Pologne, Russie ou autre 4° bien que la Bretagne d'il y a, disons, 1.000 ans soit peut-être culturellement plus proche de l'Irlande que de Paris et surtout de l'Alsace, ne mettrais-tu pas la bretonne et l'alsacienne toutes deux en France ? Vu l'étendue de la Prusse et le nombre d'Etats actuels concernés, tu vas te lancer dans un système ingérable si tu ne maintiens pas l'unité prussienne, donc soit "Prusse" soit "Allemagne" pour moi.

C'est vraiment très extrait, comme texte.

Et attention à ne pas les décaper ! Il ne faut pas les nettoyer ou juste eau et savon (et ne pas en faire tremper ensemble plusieurs de métaux différents car ça peut faire une petite électrolyse d'où dommages sur les pièces).

Bonjour, Pour répondre strictement à ta question http://fr.wikipedia.org/wiki/Ateliers_m ... n%C3%A7ais et pour te donner une idée des valeurs à type, année, atelier et état semblables http://www.numishop.eu/

On avait causé des monnaies-goutte ici http://www.numismatique.com/forum/affic ... Sujet=9198 Tu peux peut-être y trouver des infos si ce n'est pas le site qu'a déjà utilisé Alm.

D'ailleurs il est écrit "travail famille patrie" sur la pièce.

La francisque étant un symbole du gouvernement de Vichy, 1933 et 53 sont impossibles... Quand la monnaie est en bon état, on peut lire "Pétain" en tout petit au bas du manche de la francisque.

Bonjour, Ca m'a tout l'air d'être un des innombrables modèles de jetons de Nüremberg, celui-ci ayant été décapé. http://www.ukdfd.co.uk/pages/nuremberg-jetons.html et taper "jeton Nuremberg" dans un moteur de recherche, par exemple en choisissant les résultats en images. Ce n'est donc pas une monnaie, mais un jeton. Epoque XVI°-XVII° siècles, il doit être possible de préciser. Valeur extrêmement faible, je viens d'en voir un à 7 euros et suis surpris que cela atteigne ces sommets. Je n'ai jamais dû y mettre plus de 2 euros.

La désignation abrégée de la monnaie semble être Re, donc "roupie", donc Inde ? Surtout avec ces montagnes.

Attends tout de même d'en avoir une estimation, car E-bay n'est pas forcément une référence pour la valeur. Si je me souviens bien, celui d'E-bay avait reçu pas mal d'enchères (mais était en meilleur état que le tien).

De rien ;-)

On en cause aussi page 9 de ce document, dont il ressort qu'il a un grand frère né en 1943 (100 francs) et un autre frangin de 1.000 francs né en 45 comme lui http://www.banque-france.fr/fr/instit/b ... ote128.pdf

Eureka ! http://cgi.ebay.fr/BILLET-500-FRANCS-DU ... 0554887604

"The image of Marianne de Dulac was also used on post-war banknotes of France and her colonies" selon http://www.go-fast.org/marianne/Dulac_Title.htm avec une photo d'un billet de 100 francs

Bonjour, Je n'y connais rien non plus en billets, mais la Marianne qui est sur ce billet est la Marianne dite "de Dulac" (nom du graveur) qui apparut sur les timbres français en 1944 ou 45 si je me souviens bien http://dogpile.com/dogpile/ws/results/I ... ceUrl=true

Les daguerréotypes n'étaient pas reproductibles, pour faire ces images par ce procédé il aurait donc fallu avoir les trois empereurs en personne en face de soi, sauf à réaliser des daguerréotypes de documents préexistants mais cela me semble irréaliste. Par ailleurs, les daguerréotypes étaient beaucoup plus précis que les trois images ici, et le procédé était déjà largement obsolète du temps de Guillaume II (même si, à titre culturel, au moins un passionné en réalise encore de nos jours). Hpdp, ton idée d'utiliser l'argent de l'objet est très intéressante mais il serait étonnant que ce procédé, s'il a existé, n'ait jamais servi par exemple à la réalisation de bijoux ou de ces petits médaillons en argent dans lesquels, pourtant, à ma connaissance, le portrait était toujours découpé dans une photo sur support papier. Quelqu'un connaît-il des photos sur objet en argent ? Effectivement Guillaume II était plus âgé en 14 que sur cette photo. La forme de la moustache pourrait peut-être aider à dater, mais il faudrait une riche iconographie ! Je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse ici de photos, en tout cas de photos des empereurs eux-mêmes, au moins pour Guillaume Ier et probablement pour Frédéric III (par contre photos de leurs portraits peints, ça me choquerait déjà moins). En écrivant, je me demande soudain s'il a existé à ces époques des portraits photographiques (par quelque procédé que ce fût) sur fond uni, comme ici. Tous ceux qui me reviennent à l'esprit sont dans des faux intérieurs cossus avec tentures et/ou panneaux peints. Alm, il y avait non seulement des photographes des services des armées sur le front, mais en plus, certaines marques fabriquaient déjà des appareils argentiques de petite taille, tenant dans une poche (surtout de capote ou à soufflet), et bien que les appareils photos étaient interdits aux soldats sur la ligne de front, un bon nombre d'officiers en ont eu. Ici, le style un peu baveux me fait penser aux reproductions de photos ou de dessins qu'on trouvait parfois en face de la page de titre de certains livres au moins des environs de 1890 jusqu'aux années 1940, mais j'ai oublié le nom de ce procédé de reproduction. EDIT : je viens de trouver des portraits photographiques de Pie X, Moltke, Bismarck, Jules Ferry, Thiers, Emile Ollivier et Henri Poincaré sur fond uni, et pour Morny et le prince Napoléon des portraits qu'on peut rendre "à fond uni" en les découpant pour ne garder que la tête.

Dans le Liaoning nous n'avons pas de soleil mais nous avons quand même la clim... Ca donne ça (25 février) :