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Tout ce qui a été posté par 33sud

  1. Forces américaines Ils sont émis par « AAFES » (Army and Air Force Exchange Services) qui est une agence du département américain de la défense qui les met à la disposition du personnel autorisé (militaires et civils des bases et leur famille). Ils permettent de faire des achats dans des magasins et des restaurants à prix intéressants. Les jetons ci-dessous proviennent d’Afghanistan (il y avait les mêmes en Iraq) où les bases militaires sont autosuffisantes. Pour des raisons de sécurité, les achats « en ville » sont déconseillés voire interdits. Ce système limite également la consommation de drogue par les militaires (un des fléaux de la guerre du Vietnam). De plus, c’est une pratique qui rapporte, à ce sujet, voir l’article Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Army_and_Air_Force_Exchange_Service Ce sont des disques de plastique de quatre centimètres de diamètre. Les sujets sont patriotiques ou publicitaires pour les firmes qui contribuent . Dans les exemples ci-dessous, « Marvel » est une maison d’édition spécialisée dans les « comics » et « Taco Bell Express » une chaîne de fast food Forces anglaises. Les anglais ont un système comparable appelé NAAFI ((Navy, Army and Air Forces Institutes) qui met à la disposition de son personnel des bars, restaurants, commerces, lavoirs etc…). http://en.wikipedia.org/wiki/NAAFI Pour les forces en opération en Afghanistan, les jetons EFI (Expeditionary Forces Institudes) sont identiques à ceux des GI, ils sont exprimés en bon dollars et permettent de se ravitailler dans les boutiques de l’armée américaine qui assure l’intendance. Des jetons de la NAAFI ont eu cours en France à la fin de seconde guerre mondiale (dans les magasins de l’armée anglaise), voici deux exemples de jetons de 50 centimes en bakélite : Texte, photographies et collection : 33sud
  2. Au début du XXème siècle, l’empire austro-hongrois se composait d’un ensemble hétéroclite de peuples, de langues et de religions différents, le tout dominé par l’Autriche assez peu favorable au développement des nationalismes à l’intérieur des frontières de l’Empire. En plus de l’Autriche actuelle, on y trouvait des polonais, des tchèques, des slovaques, des hongrois, des roumains, des slovènes, des croates, des bosniaques et beaucoup d’italiens. Les nationalismes y étaient exacerbés et pour ne citer que des incidents connus de tous : - L’assassinat déguisé en suicide (avec deux balles dans tête d’après le premier rapport d’autopsie) du fils de François-Joseph, l’archiduc Rodolphe à Mayerling que l’on prête à des nationalistes hongrois. - L’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône en 1914, à Sarajevo par un nationaliste serbe, qui sera l’élément déclencheur de la première guerre mondiale. Le royaume d’Italie, à l’époque, entre en guerre du côté des alliés et beaucoup d’italiens, sujets des Habsbourg, se retrouvent du mauvais côté de la frontière. C’est le cas des habitants du Trentin, de la Vénétie Julienne, du Tyrol italien, mais aussi de la côte dalmate où vivaient de fortes minorités italiennes comme à Fiume (actuellement le port de Rijeka en Croatie). Soupçonnés à tort ou à raison d’antipathie vis-à-vis de la famille impériale 3500 personnes (dont 1700 italiens) furent enfermés au camp de Katzenau, près de Linz en Autriche. Bien que ce ne fut ni le goulag, ni un de ces sinistres camps de la seconde guerre mondiale, les conditions y étaient dures. Pour retourner au pays, il fallait de l’argent, c’est la raison pour laquelle les espèces qui avaient cours dans le camp, n’avaient pas cours ailleurs. Les numismates peuvent se procurer des billets et des pièces de Katzenau, mais aussi pour les philatélistes des plis portant le cachet du camp. Il arrive que l’on en propose sur ebay. Texte, photographies et collection 33sud
  3. Depuis longtemps, la Mandchourie fait partie de la Chine. En 1931, le Japon en pleine expansion a déjà annexé la Corée (un seul pays à l’époque) et prend prétexte de l’instabilité politique en Mandchourie pour l’envahir et la déclarer indépendante de la Chine. La Dynastie chinoise des Qing était d’origine mandchoue (sous leur règne le nom des ateliers où sont fabriqués les cashs sont écrits en caractères mandchous). Le dernier empereur de cette dynastie Pu Yi, démis par les républicains en 1911 est récupéré par les japonais. Placé à la tête du gouvernement en 1932 et sacré empereur deux années plus tard. Pu Yi est le héro du film de Bertollucci « Le dernier Empereur » Carte (carte : source Wikipédia) Parmi les causes de l’implication du Japon dans la seconde guerre mondiale, il faut noter le surpeuplement du pays. Si l’archipel nippon semble grand sur une carte, il est très montagneux et les régions habitables et cultivables sont peu nombreuses. Une autre cause est le manque de matières premières qui freinait le développement industriel du pays. La Mandchourie, riche en minerais sera surexploitée par les japonais et la région relativement peu habitée va se faire coloniser par des fermiers nippons. Le pays vers la fin de la guerre va connaître de sérieuses pénuries liées à la dégradation de la situation militaire. Le métal aura des utilisations beaucoup plus urgentes que la fabrication de monnaies. L’aluminium des « fens» (la monnaie mandchoue) sera remplacé en 1944 et 1945 par des fibres compactées qui évoquent le carton. Si pour des pièces en circulation, le fait est rare, pour des jetons de rationnement et des jetons de bus (good for one fare), à la même époque, les américains utilisaient le même procédé. 1 fen de 1945 (17 mm) 5 fen de 1945 (20 mm) Texte, photographies et collection : 33sud
  4. Le cuivre était extrait de la malachite par les "mangeurs de cuivre" qui la grillaient, raffinaient et coulaient le produit obtenu dans le sable. Cette métallurgie était entourée de secret et de rites magiques. Faute de preuves, il est impossible de déterminer quand cette production à débuté. Certains auteurs risquent des dates (Xème ou XIIIème siècle), mais ils n’engagent qu’eux-mêmes. La seule certitude vient des portugais qui sont entrés en contact avec les Lunda vers 1650. Les grosses productions remontent aux XVIIIème et XIXème siècles. On en fabrique encore actuellement pour approvisionner le commerce de l’art africain. J’en ai même vues de très grossières, ce métal devant être rétif à la fonte, en aluminium ! Cette industrie était pratiquée là où l’on trouvait le cuivre, c’est-à-dire dans le sud du Katanga et le nord de la Zambie. Servant de monnaie dans les échanges commerciaux avec d’autres ethnies, les croisettes se retrouvent au Kasaï, en Angola et même au Zimbabwe et au Kenya. Les années fastes, la production est estimée à 15 tonnes, ce qui vu la densité du métal, représente moins de 2 m³. La technologie permettant de fabriquer le laiton est importée par les européens, donc, les objets de cet alliage, sont tardifs. Les croisettes étaient utilisées comme tel les où parfois étirées en fil de cuivre dont les élégantes du sud Kivu s’entouraient les jambes. A ce propos, une anecdote que l’on m’a racontée au Burundi (mais j’ignore si elle est vraie ou si c’est une légende). En 1916, la garnison allemande d’Usumbura , privée de contact avec sa base d’ Udjdji (Tanzanie actuelle , le long du lac Tanganyika) et qui possédait une canonnière sur ce même lac aurait débarqué dans la péninsule de Burton (Ubwari actuellement), chargé les villages machette au clair et dépouillé les belles de leurs parures. Avec leur butin et des bouteilles de champagne vidées de leur contenu, elle aurait installé une ligne télégraphique la reliant au reste de l’armée impériale ! Jusqu’au XVIIIème siècle, les croisettes représentaient uniquement un signe de richesse et accompagnaient leur propriétaire dans la tombe . C’est pour ce motif que les plus anciennes proviennent du pillage des sépultures. A cette époque, le Royaume lunda s’étant organisé, il instaure l’impôt dont une partie du paiement se fait en croisettes. A partir de ce moment, on va s’en servir comme moyen de paiement pour la dotation des femmes, le commerce des esclaves, l’achat d’animaux … Grandeur : Celles que j’ai observées varient entre 12 mm et 270 mm. Un négociant qui commerçait avec les rebelles angolais m’a affirmé avoir vu une qui dépassait le mètre ( ?). Les plus classiques sont celles de 20-22 cm et celles de 27 cm Forme : Les petites, ont la forme d’un « H » avec une barre centrale qui relie les montants verticaux. Les moyennes sont également en « H », mais les montants verticaux arqués sont parfois directement reliés entre eux. Les grandes en forme de X plus ou moins ouvert. Aspect : Elles sont coulées dans le sable à même le sol, on voit donc les traces laissées par le cuivre en fusion sur les parties plates et les barbes de coulée, parfois martelées, mais jamais limées (sauf dans les productions modernes). Métal : Toujours du cuivre, patiné pour les objets ancien, plus rouge pour les modernes. Les objets de laiton, entre autre, certains bracelets monétaires, sont contemporains de l’époque coloniale. La métallurgie de cet alliage étant importée. Petites croisettes Croisettes de 12mm (échelle 2/1) Croisette de 14 mm (échelle 2/1) Croisette de 16 mm (échelle 2/1) Croisette de 18 mm (échelle 2/1) Croisette de 19 mm (échelle 2/1) Croisette de 20 mm (échelle 2/1) Croisette de 21 mm (échelle 2/1) Croisette de 22 mm (échelle 2/1) Croisette de 25 mm (échelle 2/1) Croisette de 26 mm (échelle 2/1) Croisettes moyennes Croisette de 37 mm (échelle 2/1) Croisette de 35 / 39 mm (échelle 2/1) Croisette de 38 mm (échelle 2/1) Croisettes de 40 mm (échelle 2/1) Croisette de 44 mm (échelle 2/1) Croisette de 60 mm (échelle 2/1) Croisette de 100/120 mm (échelle 2/1) Grandes croisettes Croisette de 160 mm (échelle 1/1) Croisette de 200 mm (échelle 1/2) Croisette de 210 mm (échelle 1/2) Croisette de 270 mm (échelle 1/2) Bracelet monétaire Trouvé dans le Nord Kivu, probablement en laiton, fin XIXème. Echelle 1/1 Texte, photographies et collection : 33sud
  5. Si c'est sur un chien de fusil, c'est peut-être la marque d'un banc d'épreuve.
  6. Ce qui ressemble à des petites points sous le signe qui rappelle vaguement une racine carrée serait peut-être bien une date à quatre chiffres (donc pas très ancienne). La monnaie semble également avoir été frappée en deux fois. Un second coup de masse sur le même coin en faisant pivoter ce dernier ou une deuxième frappe sur une demi monnaie. Il semble y avoir deux textes différents perpendiculaires. Si la monnaie est épaisse, voir l'Inde, l'Afghanistan ou l'Iran (plus que 2,5 mm), sinon, les autres pays qui écrivent en arabe sauf l'extrême orient ou le style est différent. Pour moi, au pif, c'est l'Inde musulmane -> éplucher les 4 KM page par page sur les sujets concernés Bonne soirée
  7. 33sud

    Iran 1256–1335 (Ilkhanides)

    Iklanides (Mongols) Voir là Si c'est pas elle, c'est sa soeur http://monnaies.delcampe.net/page/item/ ... age,F.html
  8. 33sud

    Aide Souverain 1918 svp

    La Reine Christina de Suède (1632-1664) a fait marquer les objets de ses collections de son monogramme. J'ai vu une de ces monnaies récemment. Désolé pour le mouvement d'humeur, mais j'ai trouvé votre remarque vexante Je vous souhaite une excellente journée
  9. Ce sont des fantaisies récentes. Le AM = marque du fabricant le 21 en arabe = titre en carats de la monnaie ou du plaqué (comme sur les bijoux). Voir les articles sur le net du côté de "counterfeited sovereings"
  10. 33sud

    Aide Souverain 1918 svp

    Je confirme. Fantaisie Le petit truc en relief = marque du fabricant Le 21 (ou 22 mal fait), le titre en carats J'en profite pour saluer (du fond de mon trou) les professionnels de Genève
  11. 33sud

    Aide Souverain 1918 svp

    Il existe des copies de souverains anglais dont le titre est inférieur au modèle. Afin de respecter une certaine légalité, on indique les carats sur la pièce (c'est une manière de vendre de la fausse monnaie en respectant la loi) 24 = or pur Beaucoup de copies ont un petit 22 quelque part. Si la monnaie est contrefaite en orient, pourquoi ne pas indiquer le titre en caractères arabes. Afin de ne pas tromper le consommateur, la loi de beaucoup de pays (dont les USA et les sites de vente qui en dépendent) exigent un poinçon indiquant clairement qu'il s'agit d'une copie en plus de celui du titre. Les numismates professionnels, je ne leur apprend rien. Les autres, en trouveront la confirmation en quelques clics sur le net vu que la pratique est commune
  12. 33sud

    Aide Souverain 1918 svp

    J'apprécie votre leçon de numismatique, votre tutoiement, votre courtoisie ainsi que votre interprétation originale de la grammaire et de l'orthographe. Je vous souhaite un bonne journée.
  13. 33sud

    Aide Souverain 1918 svp

    Si la monnaie est authentique - Certains collectionneurs avaient l'habitude de poinçonner leur monogramme les monnaies de leur collection, ça n'ajoute rien à la valeur que du contraire sauf quand le collectionneur en question est un personnage prestigieux. -Certains marchands (d'or ou d'argent) poinçonnent les pièces qu'ils ont vérifiées. Si elle ne l'est pas (ce qui n'implique pas qu'elle soit de mauvais aloi) C'est peut-être la marque du fabricant. Des monnaies ayant un grand succès dans certaines régions ont été frappées avec leur juste poids pendant de très longues périodes (je pense au thaler de Marie Thérèse d'Autriche) Si c'est une pure fantaisie, ça se remarque tout de suite. En effet, la masse volumique de l'or tourne autour de 19 kg/dm³, ce qui est plus du double de celle du cuivre, du fer ou d'autres métaux pouvant servir à faire des copies.
  14. La deuxième face pour les "pôv zieux" de Tichat (les miens ne valent pas mieux)
  15. Ce qui diffère des autres c'est principalement ce que l'on voit dans le coins inférieur droit. Comme les petits enfants ne sont pas là pour donner des conseils informatiques au Papy, j'envoie la seconde image sur une autre réponse Merci !
  16. J'avais déjà regardé et cela n'a pas l'air d'être cela Merci
  17. Voici une autre, mais c'est un jeton utilisés par les militaires américains (et les autres aussi) sur les bases d'Afghanistan et d'Irak
  18. En voila une qui vient des Pays-Bas et que l'on m'a rendue en Belgique
  19. Je vais très bien, mais j'ai hérité d'une collection de timbres anciens que je classe, ce qui m'occupe beaucoup. De ce fait, j'ai un peu délaissé ma collection de monnaies qui elle est (presque) classée
  20. J'ai acqui une quinzaine de dirhem almohades qui à quelques nuances près (points, cercles, fleurs ou ateliers) se ressemblent tous. Celui-ci est différent. Quelqu'un a une idée ? Il est possible que la différence soit dans le style d'écriture, mais comme malheureusement, je ne lis pas l'arabe ... Bon weekend à tous
  21. Le nom de l'atelier (que je n'arrive pas à lire car trop petit) se trouve sur la photo n°2 en bas à gauche voir le site du musée Fitzwilliam à "square dirhem" sur le net
  22. Introduction d’une monnaie nationale au Katanga : spécimens inédits. Rappel historique. Le Congo belge indépendant le 30 juin 1960 sombre rapidement dans l’anarchie. Le retrait des capitaux étrangers incite le gouvernement de Léopoldville (Kinshasa) à user largement des revenus générés par les mines du Katanga (cuivre, or, cobalt, uranium…). La province du Katanga déclare son indépendance le 11 juillet 1960 avec Moïse Tchombé comme président. Le pays n’ayant jamais été reconnu par l’ONU, cette organisation le fera rentrer de force dans le giron congolais en janvier 1963. La monnaie congolaise, à parité avec le franc belge au moment de l’indépendance du pays, va dévaluer de dix fois sa valeur en très peu de temps. La banque du Katanga forte des devises générées par ses mines va créer sa propre monnaie. Publicité relative aux nouveaux billets. Il s’agit de dépliants en bristol représentant sur une face les billets katangais à sortir. Ils sont monochromes, de couleurs différentes des billets à sortir (pour que des farceurs ne soient pas tentés d’abuser des naïfs par la suite) et d’une impression peu nette. Sur la première face, le portrait du Président Tchombé et sur l’autre le théâtre d’Elisabethville (Lubumbashi), seul bâtiment de cette ville à architecture recherchée (encore actuellement). Vingt francs Le texte : Le texte est répété quatre fois (français, swahili et deux langues plus typiques de la province). Cent francs Mille francs Informations complémentaires. Histoire du Katanga indépendant : http://www.africafederation.net/Katanga_Histoire.htm Il s’agit d’une version édulcorée de la sécession katangaise, mon opinion, mais elle n’engage que moi est qu’en réalité cette brève indépendance se résume à une affaire de gros sous où Moïse Tchombé était l’homme de paille des financiers intéressés par l’exploitation minière de la province. Billets katangais : http://worldbanknotegallery.com/countries/page.php?pg_code=FK Monnaies du Katanga : http://worldcoingallery.com/countries/Zaire.php#Katanga Texte, photographies et collection : 33sud
  23. Personnellement, ça me fait penser à la Birmanie. (sans raison particulière, mais ça a été mon premier sentiment) L'écriture sur la partie de gauche ressemble assez à ce que l'on trouve sur les monnaies birmanes modernes et là où certains voient une tête de bélier, on pourrait y voir aussi un paon. Ca n'a rien à voir, mais la "tête de bélier" ressemble au monogramme de Manfred 2 roi de Sicile
  24. 33sud

    Inde 1831 1 pice (Calcutta)

    Tu as raison, c'est Calcutta Meilleurs voeux
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