ALM Posté(e) 7 juillet 2010 Signaler Share Posté(e) 7 juillet 2010 Les chercheurs ont relevé une vingtaine d’utilisations possibles des méreaux, dont les principales sont : Attestations de péage des droits d’entrée (ponts, villes, foires …), bons de salaires, bons d’achats de marchandises (par exemple pour les cuisines des hôtels royaux ou féodaux), bons de présence (offices religieux, assemblées de corporation), ou de reconnaissance ( contrôle des entrées et accès, partis politiques, minorités, rondes de corps de garde) ; pièces de jeu (paris et mises ou simples pions) ; monnaies locales de nécessité, en cas de pénurie de petit numéraire . http://hmeridionalis.free.fr/spip.php?article12 Bibliographie • Labrot, J. et Henckes, J., Une histoire économique et populaire du Moyen Age, les jetons et les méreaux, Paris, éd. Errance, 1989. • Les cahiers du CNRJMMA (le livre des méreils), Centre de Recherche sur les Jetons et les Méreaux du Moyen Age, 2, impasse Nungesser et Coli, 78 000 Versailles • Bruna, Denis, Enseignes de pèlerinages et enseignes profanes, Musée national du Moyen âge-Thermes de Cluny, Paris, Réunion des musées nationaux, 1996 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ALM Posté(e) 7 juillet 2010 Signaler Share Posté(e) 7 juillet 2010 Sur ce méreau, figurait un singe à la chaîne, et au revers un jongleur faisait danser son animal au son de la viole. Véritable dispense de paiement monétaire, le méreau au singe extrait de : L'Ile-de-France médiévale, Volume 1 Musée archéologique départemental du Val-d'Oise http://books.google.fr/books?id=putnAAA ... CDYQ6AEwAg Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ALM Posté(e) 7 juillet 2010 Signaler Share Posté(e) 7 juillet 2010 Il y avait au Moyen Âge à Paris un octroi sur le pont qui reliait l'île de la Cité à la rue Saint-Jacques. Cependant, certains corps de métiers étaient dispensés de paiement. Les jongleurs, bateleurs, et forains devaient, à la place, donner un petit spectacle avant de continuer leur chemin, comme par exemple exhiber un singe. De cette tradition est restée l'expression "payer en monnaie de singe" pour dire que l'on paye avec de la fausse monnaie ou en paroles moqueuses a+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.