Ecu34 Posté(e) 29 mars 2014 Signaler Share Posté(e) 29 mars 2014 A la fin du 17ème siècle, les écus de l'atelier de Dijon se démarquent des productions des autres ateliers par leur variante de légende d'avers : en effet, le classique "LVD.XIIII" est remplacé par "LUD.XIV". On retrouve cette variante de légende dans les écus aux huit "L" et les écus aux palmes. Pourquoi cette variante de légende ? Dans quel but ? Pour illustrer mon propos, voici les miens : L'écu aux huit L : Ecu aux huit L, premier type, première réformation, variante de légende d'avers avec «LUD.XIV». Année 1691. Atelier de DIJON (lettre P au revers, au centre de la monnaie). Argent 917/1000. Diamètre 39 mm. Poids théorique 27,45 grammes. Poids réel 26,90 grammes. Tranche en relief, «DOMINE SALVUM FAC REGEM». Fabrication de 1690 à 1693 à Dijon. Tirage : 388 590 exemplaires (ref : Gadoury 2001). L'écu aux palmes : Ecu aux palmes, deuxième réformation, variante de légende d'avers avec «LUD.XIV». A noter également pour la légende de revers : dans le mot "BENEDICTVM", le "V" est remplacé par un "U". Année 1694. Atelier de DIJON (lettre P au revers, sous le noeud liant les deux palmes). Argent 917/1000. Diamètre 40 mm. Poids théorique 27,45 grammes. Poids réel 26,92 grammes. Tranche en relief, «DOMINE SALVUM FAC REGEM». Fabrication de 1693 à 1699 à Dijon. Tirage : 590 318 exemplaires. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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