06?? triens (Augustodunum)

[Invité Quentintin]

Bonjour, j'ai en ma possesion une pièce qui apparement daterait de l'époque de la dynastie mérovingienne !

Mais je n'ai trouvé aucun renseignement à propos de celle-ci !

Regardez les photos !

Je vous remercie de m'aider afin d'estimer sa date exact et son prix tant qu'à faire.

[Invité Quentintin]

Pour information, La pièce est en or, elle pèse 1,2 g et a un diamètre de 12 mm !

Merci (-_^)

[hpdp]

elle parait méro en effet. je lis flava derrière la tête, faudrait consulter un spécialiste

[Invité Quentintin]

Je pensez que vous auriez été assez qualifié pour que vous m'aidiez !!

Vous êtes sûre que personne ne connait cette pièce ?

[fabricep30]

bonjour,j'ai trouver ce lien qui expose un tiers de sou.cela peut peut etre vous aider...

http://www.culture.cg44.fr/Musee/collec ... recam.html

pourriez vous nous donner le departement dans lequel cette monnaie a été trouvée?

[ALM]

bonjour

possible que ce soit un triens

en voilà un qui ressmble un peu

http://www.coinarchives.com/w/lotviewer ... 5&Lot=6547

et d'autres triens

http://www.coinarchives.com/w/results.p ... rch=triens

prix relevés dans une fourchette très large située entre

270 et 2800 euros

ouvrage de référence le belfort

a+

[ALM]

RE

AUTRES OUVRAGES DE REFERENCE

MEC Medieval European Coinage I, XIV, Cambridge. 1986, 1998

http://www.numishop.eu/boutique1.php?bo ... =&zd=&tri=

A+

[ALM]

re

Environ 48000 monnaies mérovingiennes, carolingiennes, féodales, royales

M. Prou, Catalogue des monnaies françaises de la Bibliothèque nationale. Les monnaies mérovingiennes, Paris, Rollin et Feuardent, 1892, 630p., 36 pl. (2902 exs. + 12 exs. en supplément).

M. Prou, Catalogue des monnaies françaises de la Bibliothèque nationale. Les monnaies carolingiennes, Paris, Rollin et Feuardent, 1896, 180p., 23 pls. (1083 exs.).

F. Dumas-Dubourg, Le trésor de Fécamp et le monnayage en Francie occidentale pendant la seconde moitié du Xe siècle, Paris, 1971, 303p., 30pls. (8584 pièces).

[ALM]

RE

L’époque mérovingienne.

Le monnayage mérovingien hérité des romains, voire copié sur celui des empereurs byzantins, est d’abord un monnayage d’or, sous forme de sous ou de tiers de sous, dits triens, puis exclusivement d’argent avec les deniers. Maurice Prou nous éclaire à la lecture de la loi salique (des Francs saliens, au sud et Burgondes, Vème siècle) sur le passage d’un système de sou de quarante deniers, de type romain à un sou de douze deniers, de type franc, confirmé par la loi des Ripuaires (Francs germaniques au début du VIIIème siècle). L’article XXIII de la loi ripuaire dit: "Quod si servus servo hictu uno vel duobus seu tribus percusserit, nihil est. Sed tamen propter pacis studium tremisse, id sunt quatuor denarios conponat". Prou nous dit qu’il s’agit d’une véritable définition du trémis, ou triens, qui vaut quatre deniers, donc le sou en vaut douze. L’article XXXVI donne la valeur des animaux et objets pour faciliter le paiement des amendes en nature. Rien pour nous permettre de connaître par exemple le prix d’une journée de travail. La monnaie à cette époque servait essentiellement aux échanges commerciaux avec les pays méditerranéens.

Une chronologie donnée par G. Depeyrot (2), situe de 500 à 587 le monnayage pseudo-impérial, imité des monnaies byzantines, de 587 à 670 le monnayage dit des monétaires, enfin après 670 un monnayage d’argent, sous forme de deniers.

[ALM]

re

Le tiers de sou d'or (575-675)

Vers 575, on constate une évolution, car la monnaie s'éloigne de son modèle byzantin pour prendre un nouvel aspect, le tiers de sou (appelé encore triens ou tremissis), dont le poids est le tiers du solidus.

En général, les pièces portent d'un côté le nom de leur lieu d'émission et de l'autre le nom du monetarius (appelé encore monétaire, sorte de monnayeur local, garant de la monnaie). Les monnaies avec un nom de roi existent, mais elles sont rares. Celles avec des noms d'évêques, de villes et de monétaires sont beaucoup plus courantes.

Certaines monnaies portent le nom du roi associé à celui du monétaire, comme Egedius (588-659), futur Saint-Eloi, qui fut évêque de Noyon et monétaire de plusieurs rois successifs (Clotaire II, Dagobert I, Clovis II).

Le tiers de sou qui est frappé dans de multiples ateliers, présente la plupart du temps à l'avers une petite tête de profil et au revers une croix, et connaît au VIIe siècle une forte dégradation de son poids et de son titre.

a+