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Trésor de romaines dans l'Essonne


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Découverte d'un exceptionnel trésor monétaire romain du IIIe siècle dans les environs d'Arpajon dans l'Essonne

Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, salue la découverte d'un important trésor de monnaies de bronze du IIIe siècle dans les environs d'Arpajon en Essonne.

C'est à l'occasion de travaux de terrassement dans un pavillon dans les environs d'Arpajon (91) début novembre que ce trésor a été mis au jour.

Alerté par le propriétaire et la mairie, le Service régional de l'archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France est immédiatement intervenu avec l'aide de l'INRAP pour procéder au sauvetage archéologique. Lors de ces fouilles, une seconde céramique contenant la suite du trésor, encore en place et en partie intacte a été découverte.

La première céramique éventrée lors des travaux contenait près de 43 kilogrammes de monnaies. La seconde, prélevée en l'état et qui fera l'objet d'une fouille minutieuse en laboratoire semble de mêmes dimensions. Le trésor au complet devait peser environ 80 à 90 kg et contenir de 30 000 à 40 000 monnaies.

Une première analyse réalisée sur une centaine de monnaies (des antoniniens de cuivre) montre que celles-ci appartiennent principalement aux règnes des derniers empereurs de « l'Empire Gaulois » (Victorin et Tétricus - 269-274 ap. J.C.) et ont été émises par les ateliers monétaires de Trèves et de Cologne. On retrouve aussi les empereurs contemporains régnant à Rome (Gallien, Claude II et Quintille). Si les monnaies les plus récentes semblent appartenir aux dernières émissions de l'année 274, la présence d'imitations des monnaies officielles et la composition générale permettent d'envisager une datation plus récente de l'enfouissement du trésor (vers 280-283 ap. J.C.).

Il s'agit incontestablement d'un des plus importants trésors de monnaies de cette période jamais trouvés en France (le plus important - un trésor militaire - fut découvert en 1890 à Evreux et pesait 340 kg).

Le travail des archéologues et des numismates ne fait que commencer.

Les observations réalisées sur le terrain viendront utilement compléter les informations qui seront recueillies lors de la fouille en laboratoire de la seconde céramique et par l'étude des monnaies. Elles devront cependant être nettoyées avant de pouvoir être étudiées.

Rien n'aurait été possible sans, d'une part, le civisme du propriétaire qui a prévenu les autorités compétentes à temps et, d'autre part, le Service régional de l'archéologie et l'INRAP qui sont immédiatement intervenus pour procéder au sauvetage archéologique et scientifique de cet ensemble numismatique exceptionnel.

source

http://www.newspress.fr/communique_209598_583.aspx

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Le trésor d’Arpajon

Près de 40.000 pièces de monnaies romaines ont été retrouvées dans un jardin, en région parisienne, près d’Arpajon. Ce trésor a été enterré à une époque économique difficile pour l’Empire. Les explications de Bruno Foucray, conservateur régional de l’archéologie d’Ile-de-France.

Pour nettoyer les 80 à 90 kg de pièces de cuivre, les archéologues auront besoin d'un traitement de masse. (Service de l'archéologie - Drac Ile-de-France - novembre 2008)

Un trésor de pièces de monnaies enfoui au troisième siècle de notre ère a été découvert dans l’Essonne, près d’Arpajon, dans le jardin d’un pavillon. Pas moins de 80 à 90 kilogrammes de pièces avaient été enterrées vers 280-283 (après JC) dans deux jarres de céramiques ventrues, ont expliqué ce matin les archéologues de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) d’Ile de France.

Il s’agit d’une découverte fortuite –et non de fouilles préventives. En effet, les nouveaux propriétaires de la maison avaient lancé des travaux de terrassement dans le jardin. C’est ainsi que la première céramique, contenant au moins 15.000 pièces, a été éventrée. Les services de la Drac ont été prévenus et sont intervenus avec des archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives). La seconde jarre, mesurant environ 50 cm de haut pour un diamètre maximum de 40 cm, a été prélevée en l’état et sera étudiée méthodiquement en laboratoire.

Au total, les deux céramiques contiendraient 30.000 à 40.000 pièces, essentiellement des pièces de cuivre contenant très peu de métal précieux (moins de 1% d’argent). Les pièces ont été émises entre 260 et 274, estiment les archéologues. Elles datent d’une période économique difficile pour l’Empire gallo-romain, précise Bruno Foucray. «Pour émettre plus de monnaies, l’autorité romaine jouait sur la quantité de métal précieux», explique le conservateur régional de l’archéologie d’Ile-de-France. Une partie du trésor est constitué d’antoniniens, des pièces qui étaient à l’origine frappée en argent mais qui, en ces périodes de crise, contenaient de plus en plus de cuivre, comme celles retrouvées à Arpajon.

Les deux-tiers du trésor sont des monnaies datant des derniers Empereurs gaulois sécessionnistes (entre 264 et 279 ap. JC), et proviennent des ateliers de Trèves et de Cologne. L’autre partie est constituée de monnaies émises par Rome. Certaines pièces sont des imitations, relève Bruno Foucray, signe des besoins en liquidités d’une économie monétisée.

Véritable trésor pour la connaissance archéologique, la cagnotte d’Arpajon est-elle aussi un trésor pour les propriétaires de la maison? En cas de découverte fortuite, la moitié de la valeur revient au propriétaire du terrain, l’autre moitié au découvreur –en l’occurrence ce sont les mêmes. Pour l’économie de l’époque, ces 90 kilos de pièces équivalaient –d’après ce que les archéologues peuvent en voir- à 500 ou 600 grammes d’or, estime Bruno Foucray. Les pièces romaines n’ont pas de cours actuel, seule la valeur numismatique de certaines pièces, celles qui sont cotées par les collectionneurs, peuvent donner de la valeur au trésor.

Pour les archéologues, il est souhaitable que l’Etat ou une collectivité locale se porte acquéreur du trésor d’Arpajon afin de conserver l’intégralité de cet objet d’étude archéologique.

source

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... pajon.html

SAINT-GERMAIN-LÈS-ARPAJON.

Un trésor gallo-romain découvert dans un jardin

Environ 15 000 pièces de monnaie, visiblement en bronze, ont été retrouvées chez un particulier. Elles dateraient de 300 après J.-C.

LE TRÉSOR était à portée de main. Il suffisait de creuser à peine 40 cm. Ce midi, les services de l’Etat doivent révéler une découverte archéologique « exceptionnelle » réalisée dans l’Essonne : près de 15 000 pièces gallo-romaines trouvées par hasard dans un jardin appartenant à des habitants de Saint-Germain-lès-Arpajon.

Pour les protéger d’éventuels pillages, les objets sont à l’abri, bien au chaud, au service régional d’archéologie. Un long travail de nettoyage et d’expertise va désormais débuter. Mais les spécialistes parlent déjà de fouilles « remarquables ».

L’histoire remonte à environ deux mois. Un couple vient d’acheter une maison à Saint-Germain-lès-Arpajon. Le jardin étant fortement pentu, ils font procéder à des travaux de terrassement pour aplanir le terrain. Un acte auquel les anciens propriétaires avaient longtemps songé, mais qu’ils n’avaient jamais pris le temps d’accomplir.

Et là, bingo ! Des ouvriers tombent sur une amphore. La poterie, cassée lors d’une manoeuvre de chantier, révèle entre 13 000 et 18 000 pièces. « Elles remonteraient entre 260 et 380 après Jésus-Christ, confie un bon connaisseur du dossier. Cela devait constituer un véritable petit trésor pour le propriétaire de l’époque, même s’il s’agit a priori de pièces en bronze, pas en argent. Pour notre époque, la valeur marchande d’une telle découverte va être très longue à déterminer. »

Les découvreurs pourront toucher 100 %de la valeur des pièces

Impossible donc d’évaluer la somme à laquelle pourraient prétendre les propriétaires du pavillon qui souhaitent garder l’anonymat s’ils réclament leur dû. Dans tous les cas, ils percevront 100 % de la valeur des objets, puisque les fouilles n’étaient pas préventives mais totalement fortuites.

Et une surprise en a caché une autre : une seconde amphore a également été déterrée. Celle-ci est encore totalement intacte. Elle a donc été prélevée avec toute la motte de terre qui l’entoure. Cette deuxième poterie serait aussi remplie de pièces gallo-romaines. Plus, autant ou moins que la première ? Les recherches minutieuses entamées prochainement par les scientifiques le diront.

source

http://www.leparisien.fr/essonne-91/un- ... 324528.php

Un trésor du IIIe siècle découvert début novembre dans l'Essonne

28 nov. 2008

EVRY (AFP) — Un trésor de 30.000 à 40.000 pièces en cuivre datant du troisième siècle a été découvert au début du mois dans le jardin d'un particulier à Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne) à l'occasion de travaux de terrassement, ont annoncé vendredi la préfecture et la Direction régionale des affaires culturelles.

Il s'agit de l'un des plus gros trésors, pesant entre 80 et 100kg, retrouvés à ce jour en France, a expliqué lors d'un point presse à Evry Bruno Foucray, conservateur régional de l'archéologie, qui a qualifié cette découverte "d'exceptionnelle", notamment par son volume.

Selon les première analyses, les trois quarts des monnaies représentent les derniers empereurs de l'emprire gaulois (Victorien et Tétricus Ier, 269-274).

Un quart des monnaies représentent les empereurs régnant à Rome (Gallien et Claude II). D'autres enfin sont des imitations de Divo et Claudio.

Constituées quasi-exclusivement de cuivre, toutes ces pièces ne contiennent que 0,3 à 0,4% d'argent, et ont été frappées à Cologne.

Le trésor a probablement été enterré en pleine nature entre 280 et 283. Il s'agit a priori d'un "trésor de sécurité", plutôt que d'un trésor de guerre, a précisé M. Foucray, qui évoque une période "assez difficile, de fin d'invasion".

Les monnaies ont été retrouvées dans deux jarres en céramique par des ouvriers qui travaillaient sur un talus.

Selon la législation en vigueur, la moitié de la valeur du trésor revient au découvreur, l'autre au propriétaire du terrain. L'état dispose de cinq ans pour faire un travail d'étude et de décider du devenir du trésor, qui peut faire l'objet d'une préemption, avec une indemnisation. Sa valeur est estimée à "quelques dizaines de milliers d'euros", selon M. Foucray.

Une précédente découverte comparable avait pas été faite en 1890 à Evreux (Eure). Il s'agissait alors d'un trésor militaire, de 340 kg de monnaies.

source

http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... N8-MEKSAfA

Quarante mille pièces de monnaies romaines découvertes à Arpajon La découverte fortuite de quarante mille pièces de monnaies romaines dans le jardin d’un pavillon près d’Arpajon étonna les propriétaires qui y effectuaient des travaux de terrassement. Le bris d’une urne de céramique, enfouie depuis près de deux millénaires, occasionné par des travaux en cours, permit la mise au jour de ces pièces datant des années 280-283 après Jésus-Christ. Lors des fouilles subséquentes, une deuxième jarre conservée intacte jusqu’à ce jour, ressortit de terre.

Le dévoilement du contenu de cette urne, dont les dimensions correspondent à 50 centimètres de hauteur et à un diamètre de 40 centimètres, permit d’accroître la quantité de pièces anciennes totalisant 80 à 90 kilogrammes. La confection de ces pièces de cuivre, aujourd’hui altérées par le temps, date d’une époque où l’Empire gallo-romain éprouvait des difficultés économiques.

A cette époque, la fabrication de monnaie nécessita l’emploi d’un métal de moindre valeur, contenant une quantité infime d’argent, soit moins de 1%, afin de produire davantage de pièces. Dans les ateliers de Trèves et de Cologne, on fabriquait ces monnaies dont les deux tiers remontent au temps des derniers empereurs gaulois et l’autre partie provient de Rome. On y retrouve certaines pièces non identiques, imitant les originales.

En référence à la valeur monétaire de l’époque, l’évaluation de ces pièces correspond à 500 ou 600 grammes d’or. Les archéologues estiment nécessaire de préserver ce trésor d’une dispersion possible en le confiant à l’État ou aux représentants locaux qui s’acquittent de la tâche de conservation du patrimoine de ce pays. Les découvreurs pourraient percevoir la totalité de la valeur de ces objets anciens, puisque propriétaires et étant ceux qui mirent au jour ce trésor dont il reste à estimer la valeur réelle.

source

http://www.sur-la-toile.com/article-648 ... pajon.html

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