Bonjour,
Tu n'es pas petit-neveu de Malgré-nous d'une part, et de réfractaires d'autre part, avec le papa exécuté sur la place du village et la maman qui n'est pas encore revenu des camps...
Pour éviter les désertions, pour nous c'était soit les sous-marins donc la KM, soit le front russe. Quant à la prunelle de ses yeux... Non, pas nécessairement. Surtout que si le gars était officier, il n'est probablement pas devenu officier directement dans la KM mais a dû commencer sous uniforme français et n'a pas forcément été formidablement honoré de passer en face ensuite.
De plus, surtout vers la fin, même des garde-chasse, des mécaniciens et des enfants ont participé aux combats avec n'importe quel équipement. Comme là on est près de l'Allemagne...
Par ailleurs, il faut faire la place pour l'hypothèse :
- des enfants qui bazardent tout au décès du vétéran (vu le nombre de Soldbuch et diplômes de survivants qui sont maintenant sur le marché, combien de familles ont juste jeté ça dans le champ ? Surtout en Alsace-Moselle);
- des péripéties sur la route du repli vers l'Allemagne.
Les destins des objets sont parfois surprenants. Nous avons eu sur le forum un paquet de sapèques déterrées d'un jardin breton... Après petite enquête, l'ancêtre avait bourlingué en Indochine au XIXe siècle.