fouduroi

Bonjour, C'est un drôle de truc. Sur une face on a le Cœur Sacré de Marie. Sur l'autre face Saint Joseph à Sète (avant 1927) comme a bien dit Guillaume. Mais , c'est quoi Saint Joseph? - l'école - l'église - les métairies Saint Joseph où se trouve le trouve le cimetière éponyme. - le cimetière (le plus vieux de Sète, qui n'ouvre plus ses portes qu'une seule fois par an, à la Toussaint) Si cet objet avait été simple face, j'aurais pensé à un truc à coller sur un cercueil, vu ce qui est écrit : "REQUIESCAT IN PACE" c'est ce qu'on met en abrégé sur les tombes R.I.P et qui signifie "repose en paix". Mais avec deux faces c'est impossible, et ce n'est pas non plus une médaille que l'on aurait suspendue au cou d'un mort avant de l'inhumer, car il n'y a aucune trace de bélière. Je coince ???????????????????????

Bonjour, Désolé d'avoir été succinct dans mon identification, mais je n'avais vraiment pas le temps de développer. Donc... Première médaille. (Sainte Irène). C'est bien une médaille double face. Cette médaille avait une bélière perpendiculaire, mais sans sabot. (sans pied de bélière) La bélière a soit été écrasée et dissimulée dans le décors, soit, elle a, plus vraisemblablement, été coupée. La datation est bien ce que j'ai dit, c'est à dire première partie du XVIIIe siècle. Quant à la Sainte Irène qu'on voit dessus, beaucoup de "spécialistes" y voient Sainte Irène de Thessalonique, cette sainte grêcque, morte brûlée vive et dont les reliques ont été transférées à Lecce (en Italie, dans les Pouilles), mais j'ai des doutes sérieux. On trouve des médailles semblables à celle présentée ici avec différents revers, entre autres: avec Saint Nicolas Pèlerin avec Saint François de Paule avec Saint Emigde d'Ascoli avec Saint Laurent de Rome avec Saint Gaëtan de Thiène Mais aussi avec Saint Oronce de Lecce Et comme les reliques d'Irène de Thesalonique se trouvent à Lecce, on en a conclu que la sainte Irène de la médaille était forcément Irène de Thessalonique, qui avait à son revers Oronce de lecce, bien que sur aucune médaille de ce type il n'est fait mention de Thessalonique. Le problème est que sur le plan iconographique, rien ne correspond. Son habillement et sa coiffure ne correspondent pas à Irène de Thesalonique, mais surtout, le poignard (glaive) qui lui transperce le cou ne correspond en rien au martyre d'Irène de Thesalonique. En revanche, l'iconographie correspond à sainte Irène du Portugal (appelée aussi Irène de Nabancia ou Irène de Tomar, ou encore Irène de Santarem). Et tant qu'on est dans les appellations, il faut dire que le prénom Irène (en tout cas pour Irène du Portugal) peut prendre diverses graphies, en voici quelques unes: Irene, Irena, Iria, Irina, Eiria, Eria, Erea, Eirena. La plus courante au Portugal étant Iria, mais on trouve aussi Eiria et même Irene. Donc, pour moi c'est Irène du Portugal, mais si le médailliste pensait représenter Irène de Thessalonique, alors c'est qu'il n'y connaissait rien en agiographie. Voici un extrait de l'histoire de Sainte Irene (Iria) du Portugal [...] Passados dois anos, veio a apaixonar-se por ela o próprio monge Remigio, e, como Irene o repelisse, ministrou-lhe urna beberagem que a fizesse aparentar gravidez. Julgando que ela tinha faltado ao prometido, Britaldo incumbiu um escudeiro de seu pai, chamado Banão, de a matar. Costumava a donzela ir rezar à beira do Nabão, depois de Matinas, ao alvorecer. Ali a encontrou o soldado e lhe atravesssou a garganta com uma espada e atirou o cadáver ao rio [...] Traduction Deux ans plus tard, le moine Remigio lui-même est tombé amoureux d'elle et, comme Irène l'a rejeté, il lui a donné une boisson qui l'a fait paraître enceinte. Jugeant qu'elle avait rompu sa promesse, Britaldo ordonna à l'un des écuyers de son père, nommé Banão, de la tuer. La jeune fille avait l'habitude d'aller prier à côté du Nabão, après les matines, à l'aube. Là, le soldat l'a trouvée et lui a percé la gorge avec une épée et a jeté le cadavre dans la rivière. Le Père Francis Xavier Weninger dans son ouvrage "Lives of the Saints" en 1876, parle de poignard plutôt que d'épée, mais c'est sans importance, car ce qui est important c'est de savoir qu'elle a été tuée par arme blanche et pas brûlée. Voici une image de Sainte Eiria (Iria, Irène) du Portugal dans l'église Santa Iria à Azoia (près de Lisbonne) Quant à ce qu'il y a au revers de la médaille, je ne peux le certifier, mais de toutes les médailles de sainte Irène que j'ai citées plus haut, la seule qui a comme légende "S IREN ----E V E M. " avec le "E" final de IRENE rejeté au bout du nimbe, est celle qui a comme revers Saint Gaëtan de Thiène. Comme celles ci-dessous. Et ce sont bien des médailles du XVIIIe siècle. Deuxième médaille C'est donc Saint Felix de Cantalice. Alors, savoir si c'est "B. FELIX" (Bienheureux Félix) ou "S.FELIX" (saint Félix) est intéressant de façon anecdotique, car ça ne changera pas grand chose à la datation de cette médaille, elle soit un peu antérieure à 1712, soit un peu postérieure, mais elle sera sera toujours de la première moitié du XVIIIe siècle. troisième médaille

Bonjour, La première S IREN E V .E. M . "Sainte Irène Vierge Et Martyre" (médaille du début XVIIIe siècle) deuxième ................ DE CAN (et iconographie sans équivoque) "Saint Félix de Cantalice" (médaille du début XVIIIe siècle) troisième S ................. (rien de lisible, mais l'iconographie est aussi sans équivoque) "Saint Charles Borromée" (médaille fin XVIIe ou début XVIIIe siècle)

J'allais faire la même remarque. ALM ne devrait pas se lever si tôt

Bonjour, C'est un bouton de tiroir "Art déco".

Bonjour May, Pourquoi poster des photos floues? C'est facile à refaire, et en s'écartant un peu elles seraient nettes, enfin en s'écartant et en appuyant l'appareil sur quelque chose de fixe. Pour le reste, c'est la partie supérieure d'une "croix drille" appelée aussi "croix quadrille" qui ressemble à la croix de Saint-Lô mais en plus massif.

Tout à fait d'accord avec hpdp sur le principe, mais j'ai un petit doute. Quand un ecclésiastique ou un laïque recevait le titre de chanoine honoraire de la collégiale de St martin de Tours, on lui faisait cadeau d'une médaille d'or. Cette médaille montrait sur l'avers, St Martin partageant son manteau et comme légende " La noble et insigne église de St Martin de Tours" (en latin). Et sur le revers, "Chanoine honoraire" (en latin). C'est bien ce que l'on voit sur l'objet présenté par greg-greg, mais, étrangement, cet objet n'est pas en or. Alors est-ce bien la médaille offerte aux chanoines lors de leur admission, ou bien un méreau qu'ils recevaient comme jeton de présence. C'est dommage que greg-greg ne dise pas de quel métal ou alliage est composé son objet.

Bonjour ALM, Ce n'est pas du tout ça. Honoraires du chanoine voudrait dire ses émoluments, son, salaire, sa paye ... enfin ce qu'il gagne. Ici la traduction correcte est "chanoine honoraire" , c'est à dire quelqu'un qui devient chanoine à titre honorifique.

Merci Hpdp Je connais, et surtout je connais très bien les médailles de Maria del Popolo et Nicolas de Tolentino. c'est pour ça que j'en ai parlé plus haut. De même que je connais très bien les anciennes médailles du XVIe et XVIIe de St François d'Assise, et je peux te dire que quand je passe des jours sur une identification, j'ai exploité toutes les ressources internet et j'ai attaqué d'autres voies. Mais ici, le revers présente plusieurs incohérences et je coince vraiment. PS j'ai un peu retravaillé les photos.

Bonjour, J'exhume ce sujet car c'est une médaille vraiment rare (en tout cas je ne l'avais jamais vue) AVERS (St François d'Assise) Ce que l'on devine de la légende de l'avers ...XILIV... est ce qui reste de "AUXILIVM DE SANCTO" (aide du sanctuaire) C'est un extrait du Psaume 19:3 "Mittat tibi auxilium de sancto et de Sion tueatur te" (Il vous envoie son aide du sanctuaire, et de Sion vous soutient). Sion était aussi appelé le Sanctuaire de l'Eternel (Cela fait partie de la louange du roi David à Dieu). On trouve déjà "AVXILIVM DE SANCTO" accompagnant St François d'Assise sur une médaille à excroissances de "Pie V" datée de 1571. On le trouve sur d'autres médailles de PIE V et François d'Assise, non datées, mais datant forcément d'avant le décès de Pie V en 1572. Et puis sur une de SIXTE V entre 1585 et 1590 Aussi sur diverses médailles à excroissances de François d'Assise datant de la fin XVIe ou début XVIIe. Et sur des monnaies de FRANÇOIS-MARIE II DELLA ROVERE (dans les MARCHES en Italie) entre 1574 et 1631. Mais, de toute façon, même sans cette légende, il est rigoureusement certain qu'on a une des iconographies classiques de St François d'Assise recevant les stigmates. REVERS (c'est plus compliqué) A mon avis, la légende semble être "REGINA CORDIVM" (reine des coeurs) ou "REGINA CORDIS" (reine du coeur) mais les rares médailles reprenant cette légende sont des médailles du XXe siècle de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Mais, surtout, si l'on fait abstraction de la légende, l'iconographie est rigoureusement celle de "Santa Maria del Popolo" Alors, deux questions sans réponse: 1) Que fait "Maria del Popolo" avec St François alors que d'habitude elle est avec "Nicolas de Tolentino" ? 2) Que fait "Maria del Popolo" avec une légende qui ne la concerne pas ? Pour moi cette médaille est une rareté, déjà rien que parce que je me casse les dents dessus depuis plusieurs jours. Donc, à ce stade, tout ce que je peux dire c'est que c'est une médaille de la fin XVIe ou début XVIIe siècle de St François d'Assise. Pour le reste ce sera plus tard ou jamais (mais je continue à chercher).

Merci Hpdp, Celle que tu montres est bien Charles Borromée, mais au revers c'est Notre-Dame de Lorette, pas Notre-Dame du Rosaire. Voici ce que c'est ...

Bonjour, J'avais loupé cette médaille, alors, si ce n'est pas trop tard ... Médaille religieuse du XVIIIe siècle AVERS Notre-Dame du Rosaire REVERS Saint Charles Borromée en prière devant un crucifix.

Bonjour Elagabale, Je n'ai malheureusement pas de documentation y relative. Mais, on a deux objets avec des caractéristiques communes: Le revers est lisse et le pourtour ne montre pas de cassure. Pas de reste de charnière ou de pose ardillon laissant supposer qu'il s'agirait d'une broche ou d'une fibule. Par d'anneau ou de "pontet" faisant penser à un bouton. Pas de trous permettant de le coudre. Pas de reste de bélière permettant de le mettre en pendant ou en bracelet ou encore en jonction de demi-ceint. Mais, en revanche, les deux présentent l'iconographie des monnaies "tournois" Un des deux a la masse de la "maille blanche tournois" L'autre a la masse du "gros tournois" Il me semble que les probabilités pour des poids monétaires flirtent avec les 99,9 % (faut toujours laisser une place au doute). En tout cas, pour moi, c'est un dénéral que j'aurais aimé trouver. PS Que penses-tu du "rafistolage" que j'ai fait? En ayant l'objet en main, penses-tu que ça peut correspondre?

Il n'est pas utile de fermer le forum, mais, au cas où ... en voici un du même style mais un peu plus lourd, il est pour le gros tournois. Et j'ai un peu rafistolé la trouvaille en fonction de ce que je perçois..

Hello Elagabale, C'est une belle trouvaille, rare, et c'est, sans la moindre discussion, un poids monétaire pour la maille blanche tournois. Tu as très bien vu

Bonjour, Je ne reconnais pas cette signature, mais, si vous voulez chercher, voici un début pour "G.D" Médailleurs - graveurs français (ordre chronologique de naissance) 1576 - 1643 Guillaume Dupré 1838 - 1899 Gustave Deloye 1869 - 1909 Georges Dupré 1933 - 2014 Georges Delahaie Médailleurs - graveurs belges (ordre chronologique de naissance) 1861 - 1941 Godefroid (Godfried) DEVREESE Grand portraitiste qui a commencé à faire des médailles quand il a eu presque 40 ans. Mais, ça ne l'a pas empêché d'être un des plus prolifiques médaillistes belges, avec plus de 500 médailles à son actif. 1879 - 1935 Gérard Dom A part Guillaume Dupré (trop vieux) et Gérard Dom (trop jeune), les autres sont à explorer.

Bonjour, Si ça peut aider, j'ai fait une inversion de la source de lumière. J'ai remis la lumière venant du dessus. Notre cerveau a l'habitude de voir les choses éclairées par une lumière qui vient du dessus: du ciel ou d'un lustre. La lumière venant du dessous inverse les ombres et c'est ce qu'on faisait dans les films d'horreur, ou bien quand on était petit et qu'on s'éclairait le visage avec une lampe de poche mise en dessous pour faire peur aux copains. Naturellement j'ai dû faire un tripatouillage et c'est beaucoup moins beau que si c'était fait au départ à la prise de vue.

Hello Elagabale, j'ai l'impression que c'est une seule et même pièce.

Bonjour, Si ça peut servir, j'ai un peu tripoté la trouvaille.

Bonjour, Même si c'est un sujet peu ancien ancien, je viens de tomber dessus par hasard et donc ... très bon début d'identification. C'est bien une médaille arménienne. C'est bien le mont Ararat (appelé Mont Masis par les arméniens). Sur la médaille on voit le monastère de Khor Virap au pied du Mont Ararat. Et le texte Ս.ՄԵՍՐՈՊ ՄԱՇՏՈՑ = S. MASHTOTS MESROP (Saint MASHTOTS MESROP, qui était un moine arménien) ես իմ Մասիս սարն եմ սիրում = J'aime mon mont Masis (le Mont Masis étant le Mont Ararat)

Bonjour, Félicitations à HPDP pour l'ID

Et pour ceux que ça intéresse, j'ai fait un petit récapitulatif, qui pourra peut-être servir pour d'autres sceaux.

Bonjour, Chouette trouvaille et bonne ID Pour la date ... Une matrice en forme de navette avec la prise décentrée, mise sur une arrête dorsale qui va en s'effilant, est généralement datée du XIIIe siècle. Maintenant rien n'empêcherait un nostalgique, quelques siècles plus tard, de faire la même, mais j'en doute très fort, donc, pour moi, elle est du XIIIe siècle. Pour le reste, je suis à 99% d'accord avec "De Gilley" Mon minuscule désaccord ne porte pas sur la traduction, mais simplement sur la lecture du "K" qui est en réalité est un "H" avec une apostrophe pour indiquer qu'il manque des lettres. Ici, il manque "OLA" NICHolaI Ce qui veut dire que ce n'est pas NICKI mais c'est NICH'I Donc... NICH'I diminutif de NICOLAI (Nicolas) CL'I diminutif de CLERICI (CLERC) (Il faut savoir que les clers pouvaient être simplement des profanes instruits ou des religieux. Le sens religieux a donné clergé, clérical et le sens profane a donné clerc, comme clerc de notaire.)

Bonjour, Et pour tout dire, c'est pour le Louis d'or du type "aux lunettes"