Guillaume Hermann

Exact, 1676 (les fautes de frappe !!!!!). Ne doit pas être courante car je n'en trouve... aucune, sans même parler d'une photo. Celle de 1698 est partie à 29.500 dollars...

Rien trouvé http://a.n.r.d.free.fr/page11.htm

Bonjour, J'aurais dit un double tournois François Ier ou Louis XII. Probablement du Dauphiné. Le signe sous la croix doit permettre d'affiner la date.

Nuremberg a frappé un quintuple ducat en 1677 http://books.google.fr/books?id=jEL_hwv ... 77&f=false

Même revers que la 6 ducats de 1698, avers différent mais qui reprend les deux écus avec leurs motifs et un angelot, donc rien de fantaisiste. Pour moi c’est une 6 ducats. Tu ne peux pas la poser directement sur la vitre d’un scanner pour avoir deux meilleures images ? Afin notamment de vérifier l’absence de signe suspect pouvant indiquer une reproduction (et pour le plaisir des yeux, aussi !). Vérifie aussi s'il y a quelque chose sur la tranche. Si tu veux la vendre, passe par les plus grandes maisons. C'est une des plus belles découvertes publiées sur le forum depuis dix ans qu'il existe.

Dans les liens ci-dessus, la 5 ducats de Hamburg pèse 17,32 grammes, la 6 ducats de Nuremberg pèse 20,62 grammes. Je ne pense pas qu’une 7 ducats existe. La tienne serait une 6 ducats voire une 8, sous réserve de la précision de ta balance, et sous réserve d’authenticité.

Hamburg a frappé aussi des 5 ducats, pas de diamètre mentionné http://www.coinarchives.com/w/lotviewer ... c7bdf3e274 Je te parle de Hamburg parce que les normes des ducats étaient certainement les mêmes, cela peut permettre de trouver la valeur faciale du tien.

Nuremberg a frappé une monnaie de 6 ducats en 1698, mais le diamètre n'est pas indiqué http://www.gold-stater.com/early-modern-coins.html Hamburg : une monnaie de 10 ducats en 1672 fait 50 mm http://www.coinarchives.com/w/lotviewer ... 9645544a2f Ta monnaie doit être un multiple du ducat, mais le poids nous faciliterait bien la tâche.

Bonjour, Le facile : ça vient de Nuremberg et ça date de 1677. Le difficile : 38 mm de diamètre, c’est énorme, nettement plus grand qu’un quadruple ducat (28-29 mm). Alors est-ce une monnaie ou une médaille ? Probablement une monnaie puisque "moneta aurea" ("monnaie d'or"), mais il faut trouver la valeur faciale. Tu es sûr du diamètre ? Il nous faut nécessairement le poids précis, et des photos ou scans sont très bienvenus. La légende n’est probablement pas SUB UMBRA ALRAUM TUARUM, mais SUB UMBRA ALARUM TUARUM. Attention aux fautes de frappe ! Cela signifie « à l’ombre de tes ailes » et est tiré semble-t-il du premier psaume. Ici des ducats de Nuremberg http://images.goldbergauctions.com/php/ ... 106&page=1 Si ce que tu as trouvé est authentique, ça vaut certainement des milliers d’euros. Surtout ne pas la nettoyer, ni polir, ni rien du tout !

Bonsoir, Jeton de compte comme les deux du haut ici http://sites.google.com/site/lesjetonsd ... on-a-l-ecu, mais très fortement décapé (et rogné, mais ça ça a été fait il y a longtemps). Ce décapage est un massacre. Info : on lave la terre sur les monnaies, mais on ne décape pas les monnaies... ni à l’acide, ni au papier de verre, ni au miror... Grande laideur et perte de valeur à peu près totale.

Les magazines ne sont pas du tout l’idéal pour évaluer ton petit paquet de monnaies anciennes. C’est surtout une détente pour les passionnés et ils publient des études sur des sujets très pointus, qui ne concernent pas un début de collection. Ca permet de se forger une bonne culture numismatique, mais cela n’amène pas des réponses immédiates. A toi de voir si cela correspond à ton attente. Je ne connais pas celui dont tu parles. Tu peux télécharger gratuitement le Bulletin numismatique de CGB http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.html (et t'abonner gratuitement à la version numérique, cela arrive ensuite dans tes mails chaque mois). Ta question est identique à celle-ci bibliotheque/les-monnaies-monde-des-pieces-antiquite-jusqu-t55210.html et tu trouveras dans « Bibliothèque » (surtout dans les sujets récents) des livres et sites qui peuvent t’aider : e-franc pour la période de 1795 aux derniers francs, le site d’Albertis pour les royales…

Bonjour Jean-Luc, sois le bienvenu ! N'hésite pas à demander de l'aide pour identifier ce que tu as trouvé.

Bonjour, Pour moi, au contraire, Albertis dit pour le quart d’écu aux trois couronnes 1711 Besançon : 22.400 exemplaires, 83 euros en B, 167 euros en TB, 380 euros en TTB.

Avant 1500, il faut se débrouiller au cas par cas avec des ouvrages propres à chaque pays. Sachant aussi qu'une cote est souvent assez illusoire, et qu'elle ne correspond pas exactement au prix de vente : par exemple, une même monnaie ne se vend pas au même prix dans tous les pays. Une française rare se vendra plus cher en France où beaucoup de collectionneurs peuvent être intéressés. Une française très courante, que tous les numismates français ont déjà, n'a guère d'espoir de vente qu'à l'étranger. Une monnaie ancienne d'Afghanistan se vendra mieux en Europe ou Amérique, parce qu'il n'y a probablement plus beaucoup de numismates en Afghanistan.

Le poids permettra toujours de les identifier comme plaquées, en tout cas s'agissant des monnaies modernes, dont le poids est bien normalisé. Par contre il est sûr que fabriquer cette camelote ne sert absolument à rien et endommage même des monnaies authentiques.

Cuivre ou bronze, très probablement une romaine, mais il ne sera jamais possible d'en savoir plus en raison de son état. Il ne faut pas décaper les monnaies ! Juste laver la terre. Une monnaie doit conserver sa patine.

http://www.parismatch.com/Actu-Match/So ... ts-369140/ (avec des photos des billets que nous n’avons probablement pas le droit de reproduire ici ; si quelqu’un possède ces billets et peut nous les scanner, ce sera sympa) 6 janvier 2012 Pézenas fait tourner la planche à billets En pleine crise de l’euro, la petite ville du Languedoc lance sa propre monnaie : l’occitan. (…) Jean-François Marquès court d’un lieu à un autre, embrasse les passants, et discourt, volubile, sur sa marotte : les monnaies locales. Depuis près de deux ans, avec trois compères, ils frappent leur propre devise : l’occitan. Et si cela marchait ? Si, comme en Argentine ou même aux Etats-Unis ou en Allemagne, où les monnaies locales cartonnent, il s’implantait ? D’autant plus que, désormais, pour les 10 ans de la monnaie unique, certains en pronostiquent la fin… (…) Arrêtez-vous ici et achetez vos légumes d’autrefois en « occitans ». L’anti-euro. Bienvenue à Pézenas, lieu de résistance à la monnaie européenne. « L’argent, explique Jean-François, c’est comme un écosystème. Si vous n’avez qu’une seule souche de vigne et qu’elle tombe malade, tous les plants seront touchés. D’où la nécessité d’avoir une diversité de vignes… et de monnaies ! » Il ajoute : « J’ai choisi le nom d’occitan en référence à la langue. Comme l’argent, c’est un moyen d’échange. Il y a combien de langues en Europe ? Pourtant, il n’y a qu’une monnaie. C’est absurde. Si on récupère l’argent, on récupère le pouvoir. C’est ce qu’il faut comprendre. » (…) Eric, la quarantaine, sort de sa poche une liasse de billets pliée en deux. Il en extrait un pour s’acquitter de son café. C’est un drôle de papier, or et pourpre. Molière y est dessiné se tirant la moustache sur fond de croix occitane. Le coupon présente tous les attributs d’un authentique billet – une date de validité, une numérotation, une devise : « Liberté, parité, communauté ». Avec sa petite bande d’idéalistes, Jean-François a d’abord créé l’occitan pour soutenir le marché biologique. (…) Sur le petit billet pourpre, un slogan résume cela : « Une solution locale pour une économie locale. » Le café Blablablah fait office de bureau de change : contre 1 euro, 1 occitan. Tous les clients en sont de fiers adeptes. Pas uniquement parce qu’ici le café coûte 1 occitan au lieu de 1,10 euro. (…) L’occitan n’est décliné qu’en billet de 1, 2, 5 et 10. Et ces derniers sont rares. Jean-François débarque sur son vélo : « On ne fait pas encore les billets de 500 ! » dit-il en se marrant. Ni les centimes : « On a songé à en faire, mais le coût de production dépassait la valeur faciale », assure François-Xavier, le trésorier. En dessous de 1 occitan, la monnaie est donc rendue… en centimes d’euro ! (…) Des tickets qui, comme l’occitan, ne sont pas officiellement de la monnaie, mais ont une valeur. « Les occitans sont imprimés en offset avec de l’or pour empêcher qu’ils soient reproduits. Ils sont numérotés, la date de validité est imprimée en typo et, surtout, cette année, ils auront un hologramme ! » Histoire non pas de s’assurer un peu plus contre les faux, mais de donner à l’occitan un look plus « billet ». Pascal, un habitué, ajoute : « On aura gagné quand il y aura des contrefaçons ! » En lançant la monnaie nouvelle, Jean-François ne doutait pas du succès à venir. Il a utilisé 1 200 euros d’économies pour en payer l’impression. Il espérait à terme pouvoir en imprimer pour 120 000 occitans. « J’avais prévu large, dit-il. J’ai déchanté. » Aujourd’hui, l’équivalent de 3 600 euros environ est en circulation. Les coupures sont périmées en fin d’année, pour ne pas contrevenir aux lois très strictes sur la monnaie. Un choix qu’aurait fait de toute façon Jean-François : une durée de vie limitée permet d’éviter toute spéculation. (…) Pour chaque occitan mis en circulation, le trésorier assure déposer 1 euro en garantie au Crédit mutuel. Les maigres intérêts perçus permettent de payer une petite partie de l’impression. Car, devant le tollé, Jean-François a renoncé à demander une commission sur le change pour financer son système. Pour 2012, il a obtenu une subvention de 4 200 euros de la mairie. Surtout, l’occitan attire des collectionneurs : « Certains ne viennent que pour ça, affirme Julie à l’Office du tourisme. Alors ils les gardent, sans jamais les utiliser. » Autant de billets qui sortent du dispositif… L’occitan n’a pas – encore ! – supplanté l’euro, loin s’en faut. Y compris chez ceux qui en font la promotion. « Pour moi, c’est un peu particulier, assume en souriant Philippe, le pharmacien. La carte Vitale ne fonctionne pas en occitan ! Mais j’ai quatre ou cinq clients qui paient tous leurs achats hors ordonnance dans cette monnaie. » Les autres commerçants estiment à 5 % cette clientèle. « Ici, les règlements se font rarement en espèces. Et nous payons nos fournisseurs en euros, par virement », explique Olivier, le patron du restaurant L’Entre Pots. Reste l’avantage de l’outil commercial. « C’est une sorte de bon d’achat pour fidéliser les clients, détaille Firas Soukar, le gérant de Sky informatique, en charge du site Internet de l’occitan. On en remet aux clients. Ils les dépensent localement, pas forcément chez nous, mais cela crée une dynamique. » François-Xavier, le trésorier, ajoute : « Psychologiquement, cela fait l’impulsion d’achat. Celui qui achète un objet à 50 euros et en paie 20 en occitans a l’impression qu’il ne lui a coûté que 30 euros… » En ville, le feu couve entre les pro et les anti. Ceux qui défendent l’euro et ceux qui y voient la cause de tous leurs maux. Ceux qui font la promotion de l’occitan et ceux qui n’y voient rien de bon. Ceux qui murmurent que Jean-François n’est pas du coin et ceux qui disent que l’esprit de clocher empêche toute innovation. Entre les deux camps, les attaques sont monnaie courante. Les anti craignent d’être obligés de faire des « ristournes » à ceux qui paient en occitans ou de devoir payer une commission sur le change. « Il faut déjà faire attention aux fausses pièces, explique une marchande de légumes. Tous les jours, je me fais avoir. Alors une autre monnaie ! » (…)

Bonjour, Ce n'est pas non plus une monnaie regravée, puisque le vendeur dit (à juste titre je pense) que l'objet est en étain ou alliage proche. Je penche pour un très mauvais moulage, vu l'aspect pâteux du pauvre Victor. J'ai l'impression que le motif porno est exactement le même que sur d'autres, françaises (Napoléon III je suppose), mais je n'ai plus les photos sous la main.

Jolie trouvaille ! Oui, cela vaut des sous. Un sujet par monnaie avec photo ou scan de chaque face + diamètre + poids. Au sujet de la monnaie almoravide : les dates en 500 et quelques sont les dates du calendrier musulman, à partir de l’Hégire, et les dates en 1100 et quelques sont les dates du calendrier chrétien, donc le nôtre.

Sur une Victor-Emmanuel de 1874 http://cgi.ebay.fr/JETON-DE-MAISON-CLOS ... 0696255321 J'ai posé la question de l'origine au vendeur, qui est sur notre forum vente/vente-monnaie-t55200.html

La page traduite par Google est compréhensible par un non-anglophone, à part coin, coins, coinage = monnaie, monnaies, monnayage. Tu peux arriver à tes fins avec cet outil et un peu de patience.

Bonjour Soberic, Il faut bien comprendre que la valeur actuelle d'une monnaie ancienne dépend bien entendu de son état, de sa rareté, mais aussi de la demande : il n'y a pas une forte demande pour les monnaies argentines !

Je confirme ce que dit la dame, et tu en trouveras au moins un autre dans la sous-section "France avant 1795" avec un lien sur son histoire.

« GEA MAN » = GERMAN, fragment de GERMANICVS, qu’on retrouve (sous forme complète ou abrégée) sur les monnaies de différents empereurs. Pour trancher, il faut d’autres éléments de la légende. 28 à 29 mm : un as ? Ici 300 as pour comparer http://www.numishop.eu/boutique1.php?bo ... =&tri=&z2= La monnaie de Vitellius dont tu donnes le lien est un sesterce, donc en principe un peu plus grand que ta monnaie. Je ne trouve pas d'as de Vitellius (qui ne courent pas les rues, d'une manière générale) avec GERMANICVS à l'arrière de la tête, mais devant.

Bonjour, Je ne suis pas aussi affirmatif qu'Alm sur la fausseté, mais c'est vrai qu'elle a une allure bizarre. Peut remonter aux environs de Néron (elle-même ou ce qu'elle imite). Quelles lettres peux-tu lire autour de l'empereur ? Quel diamètre et si possible quel poids ?