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MONNAIE DE NECESSITE CFF A IDENTIFIER


ALM

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Bonjour à tous

je souhaiterais identifier ce jeton ou monnaie de nécessité

alu 24 mm poids 1.21 g

j'ai trouvé cela sur 2 CFF différents mais rien sur d'éventuels jetons :

 Compagnie Française des Ferrailles, est une entreprise française spécialisée dans le recyclage de matériaux usagés.

Histoire

 1956 : création de l'entreprise.

 1998 : cotation au premier marché à la bourse de Paris

 Les Chemins de fer fédéraux (CFF), en allemand Schweizerische Bundesbahnen (SBB), en italien Ferrovie Federali Svizzere (FFS), et en romanche Viafiers federalas svizras (VFS ou VFF), sont la principale entreprise ferroviaire de Suisse, leur siège social est à Berne. Créés en 1902 avec nationalisation d'une grande partie du réseau ferroviaire suisse, ils ont en 1999 acquis le statut de société anonyme de droit public dont le capital est détenu en totalité par l'État fédéral[1].

Les CFF sont une compagnie ferroviaire intégrée, en étant à la fois gestionnaire d'infrastructure ferroviaire et exploitant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de ... ux_suisses

post-6494-1405499712,1254_thumb.jpg

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Bonjour,

Sympa ce petit jeton

Non répertorié dans le catalogue Elie ( 2003 )

Pas trouvé non plus dans le Lang ( 1967 ) , le Meyer ( 1977 ) ou le Thiaude ( 1981 )

Pourrait être effectivement la Cie Française des Ferrailles, mais rien de sûr, car la date de création ( 1956 ) de la société est un peu tardive pour envisager un jeton de nécessité . Si c'est un jeton français, et s'il y avait une valeur en francs ou en centimes, ce serait impossible car à cette date il était déjà interdit d'émettre des jetons avec une valeur ( privilège de l'Etat ) ; par contre il était encore acceptable d'avoir ce genre d'utilisation dans des cantines ou des réfectoires.

On peut aussi envisager la Belgique ou le Canada qui ont été de grands émetteurs de nécessités.

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Quand même trouvé ceci :

http://www.numisbel.be/Bourquin.htm

CHAPITRE QUATRIÈME – SITUATION DE L’UNION LATINE AVANT LA CONFÉRENCEDE DE 1920 – LES INCONVÉNIENTS DE CETTE SITUATION

Après avoir situé la question de l’Union Latine, montré les causes de l’anarchie en matière monétaire survenue dans la plupart des pays du fait de la guerre, voyons le fonctionnement anormal de cet organisme international en 1920 et considérons les dangers que ce fonctionnement pouvait faire courir aux Alliés !

Un petit fait mérite auparavant d’être signalé. En 1865, on avait laissé en dehors de l’Union les pièces de bronze et de nickel, qui se trouvaient nationalisées sur leur territoire. En 1920, il n’en est plus ainsi. Du fait de la pénurie de monnaie d’appoint un véritable communisme de fait s’était introduit dans presque toute la France et on acceptait sans vergogne, en paiement, les pence anglais, les cents américains, les centesimi italiens, les reïs portugais, les centimes coloniaux, bref tout ce qui avait l’aspect d’une monnaie et portait une indication de valeur, cela au mépris de la loi du 30 novembre 1896 qui a interdit, chez nous, la circulation du bronze étranger [33].

Le fonctionnement de l’Union Latine dans les premiers mois de 1920 peut se résumer ainsi : L’or est banni de la circulation libre dans tous les États adhérents. L’argent ne circule qu’en Suisse et, parmi cette circulation d’argent, il y a un nombre croissant d’écus de l’Union Latine et de monnaies divisionnaires françaises et belges. Dans le projet de loi déposé le 18 mai 1920 sur le bureau de la Chambre (année 1920 – N° 875) l’exposé des motifs affirme que : «la quantité de nos monnaies divisionnaires introduites en Suisse, d’abord de faible importance, lorsque la prime du franc suisse sur notre franc était peu élevée, a augmenté au fur et à mesure que les cours de la devise suisse s’élevaient et est devenue considérable dans ces derniers temps, à un tel point qu’il résulte d’enquêtes faites dernièrement en Suisse, que nos monnaies forment à peu près la moitié de celles qui circulent dans ce pays».

L’exposé des motifs poursuit : «Si le transport de nos monnaies en Suisse est avantageux pour les personnes qui le pratiquent, puisque par le fait seul de son entrée dans le pays, une pièce de 1 franc français se trouve, au cours actuel du change, acquérir une valeur de près de 3 francs, c’est-à-dire qu’en échange de cette pièce, il est possible de se procurer, dans les Banques locales, soit en chèque sur France, soit en billets de la Banque de France, une somme correspondant à près de 3 francs, l’opération est par contre très onéreuse pour la France, car l’Union Latine oblige l’un des alliés à reprendre à un autre allié les monnaies à son effigie qui sont passées sur le territoire de l’État qui demande la reprise et de lui en payer le montant en monnaies de cet État ou, à défaut, en pièces d’or ou en traites exprimées en sa monnaie, dans l’espèce en monnaie suisse qui vaut environ trois fois plus que la monnaie française».

Cette citation montre bien les dangers qui menaçaient les deux pays, principaux intéressés dans la question des monnaies divisionnaires, la France devant, par dessus tout, éviter une rotation très onéreuse de sa monnaie divisionnaire d’argent, la Suisse voulant se protéger contre l’invasion de ces pièces blanches, dont les quantités, sans cesse accrues, excédaient les besoins de sa circulation.

Ce dernier fait est si vrai que j’ai pu me rendre compte de véritables mesures de refoulement de la part des guichets publics ou des administrations fédérales (Postes et Chemins de fer).

En 1919 et 1920, les gares-frontière ne délivraient pas une seule coupure-papier de 5 ou de 20 frs, mais payaient toujours en écus et en pièces blanches, des sommes relativement considérables. Ceci n’allait pas sans léser certains intérêts particuliers ! Supposons un Français en villégiature en Suisse à quelques kilomètres de la frontière. Il se trouve à court d’argent suisse, se présente dans une Banque et change un billet de 50 francs français. On lui remet en échange un billet de 20 frs suisses. Pour rentrer en France et payer son ticket de parcours, notre compatriote est obligé de se servir de la coupure suisse qu’on lui a remise à la Banque. Le prix du billet de chemin de fer est de 1 fr. Le caissier des C. F. F. lui rend 3 écus et 2 pièces de 2 frs, se refusant absolument à délivrer des billets de 5 frs. Voilà notre compatriote inexpérimenté et mal averti rentré en France avec 19 frs suisses qui ne valent plus sur le territoire national que 19 francs français ! Le trajet en chemin de fer sur le territoire helvétique lui a, virtuellement, coûté 31 frs français pour un trajet de 10 kilomètres !

Cet exemple n’est pas absolument hypothétique; au cours d’un séjour de plusieurs années en Suisse, j’ai vu le fait se produire souvent, les victimes étant, généralement, des touristes anglais et américains; j’ajouterai même qu’il se produit encore, non pas pour l’argent, il ne peut plus en être question, mais pour les monnaies d’or, quand le franc suisse fait prime sur le dollar, comme cela est arrivé à partir d’octobre 1921.

Il devenait urgent, dans les premiers mois de 1920, d’arrêter les frais du trafic éhonté qui se faisait avec les monnaies d’argent sur une échelle de plus en plus grande, en présence de la baisse énorme du prix de l’argent-métal et de la dégringolade des changes.

Le Gouvernement français, comme l’avaient déjà fait la Grèce et l’Italie à deux reprises, provoqua la réunion d’une Conférence monétaire pour y demander la nationalisation de ses monnaies divisionnaires d’argent à l’égard de la Suisse, dans le but que nous avons relevé plus haut, plutôt que pour récupérer ce stock d’argent. Nous verrons plus tard que cette mesure de nationalisation était d’un genre assez différent de celles de 1893 et de 1908.

La conférence monétaire que nous étudierons longuement devait donc apporter une sérieuse modification au pacte de l’Union Latine, en édictant la nationalisation réciproque des pièces divisionnaires, mais ce n’était pas là le seul point de son ordre du jour éventuel.

Il était essentiel, puisqu’une conférence monétaire devait se réunir, de profiter de l’occasion pour faire ratifier tacitement ou explicitement les violations du pacte qui n’avaient pas manqué de se produire, dans presque tous les pays, au cours d’une période si troublée de plus de onze années. Il fallait aussi, autant que possible, pour répondre à l’un des buts de l’Union, étudier l’accession à cette dernière d’États nouvellement créés sur la carte d’Europe et qui par affinités, par reconnaissance ou par nécessité gravitent dans l’orbite de la France et de l’Italie, pierres angulaires de l’Union Latine.

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