C’est un message populaire. Guillaume Hermann Posté(e) 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Signaler Share Posté(e) 5 novembre 2023 Bonjour, Lors de la visite du musée de la céramique à Sèvres, j'ai remarqué des manières originales d'écrire la date aux XVe et XVIe siècles : - une date qui mêle chiffres romains et chiffres dits "arabes" : MIIII77 pour 1477, - un S pour un 5 en 1577, - un i, avec son point donc en minuscule, pour un 1 en 1596. Ces exemples ont été trouvés tous les trois sur des faïences italiennes Je me suis dit que cela pourrait un jour nous être utile pour la lecture des dates sur les monnaies, à cette époque où elles apparaissent et présentent parfois des graphies surprenantes pour nous. Au passage, ce musée est très beau et tout à fait accessible aux enfants, puisque c'est une visite principalement à voir et qu'on peut se dispenser de la lecture des cartels si on ne veut pas particulièrement approfondir le sujet. Mais la visite est très profitable aussi aux adultes, avec des types d'objets que je ne connaissais pas. C'est un voyage dans le temps de la préhistoire à nos jours, dans l'espace, et dans l'art. 4 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume Hermann Posté(e) 31 décembre 2023 Auteur Signaler Share Posté(e) 31 décembre 2023 Bonjour, Je suis retourné au musée de la céramique à Sèvres cette semaine, et cette fois j'ai découvert un plat, toujours italien (de la ville de Faenza, qui a donné "faïence"), de 1485 daté entièrement en chiffres dits "arabes", à une époque très antérieure à leur apparition sur les monnaies, avec un 8 entièrement en traits droits, composé de deux triangles se tenant par un sommet, et un 5 qui ne ressemble pas aux actuels, une sorte de 9 non terminé, un chiffre illisible comme ceux des marques pré-philatéliques du XIXe siècle. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hpdp Posté(e) 31 décembre 2023 Signaler Share Posté(e) 31 décembre 2023 ici le 5 n'est pas certain, ce n'est pas un 1 ni 4 ni 8, j'y verrais bien un 7. ce ne peut pas être un 4 arabe. la légende serait DONSIORSIO, avec une boulette au milieu du premier I comme dans INRI (et les I de MIIII77 plus haut) mais pas dans le second, qui ressemble au 1 de la date. la déco est pleine de courbes mais pourtant de la même main, ou plutôt du même grattoir, que la légende et date, il savait écrire mais n'aimait pas trop tracer des courbes et refusait tout simplement de faire les doubles courbes d'un S. ainsi les O de la légende sont fait en deux traits. trois dés à jouer, un coq couronné, un décapité tirant la langue, deux fouets, et surtout le christ prenant un bain avec sa croix, il doit y avoir une tonne de symbolique là-dedans, Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume Hermann Posté(e) 31 décembre 2023 Auteur Signaler Share Posté(e) 31 décembre 2023 Kikou, Les trois éléments, martinets, dés et coq, sur et au-dessus de la croix en font une "croix de la Passion" https://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_de_la_Passion : les dés pour rappeler le partage de la tunique, quant au coq "La croix de la Passion est parfois appelée « croix du Coq » lorsqu’elle est surmontée de l’image de cet animal. Ce peut être une croix monumentale (croix de mission), ou une croix portative (croix de procession) qui peut d’ailleurs être de grandes dimensions. La croix latine dite aussi croix christique est parfois appelée « croix de la Passion », ce qui peut prêter à confusion. La croix de la Passion se caractérise par la présence des Arma Christi, en quantité variable, les plus fréquents étant la lance, l’échelle et les outils : marteau, clous, tenailles, etc. Il n’y a pas de règle pour la disposition des instruments. Les éléments longs (lances, échelle, sont souvent symétriquement en diagonale, du pied de la croix à l’extrémité des traverses. Les objets sont posés sur la traverse ou sont accrochés en dessous. Les éléments uniques (linge de Véronique, tunique) sont de préférence au centre, sur le montant vertical. Le coq trône tout en haut". La suite de Wiki explique que c'est le coq qui chante lors du reniement de Saint Pierre. Le décapité qui tire la langue est certainement Saint Longin, le soldat chargé de surveiller le tombeau du Christ et qui se convertit : "Le gouverneur local le fit arrêter et, ne parvenant pas à lui faire renier Dieu, lui fit arracher la langue. Saint Longin ne perdit pourtant pas l'usage de la parole et détruisit les idoles païennes présentes. Les démons en sortirent, rendirent fou et aveugle le gouverneur païen, qui fit alors décapiter saint Longin, avant de se repentir lui-même" https://fr.wikipedia.org/wiki/Longin_le_centurion Dans une même image nous avons donc la Passion du Christ, sa mort, le partage de sa tunique, sa résurrection, le reniement de Saint Pierre, la conversion et le martyre d'un des témoins. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ALM Posté(e) 31 décembre 2023 Signaler Share Posté(e) 31 décembre 2023 bonjour Blague de Chti que j'avais inventé étant gamin alors que j'assistais à une messe : Comment s'appelait un des gars crucifié et placé à côté du christ sur la croix ? GOLBIN, car on pouvait lire sur les croix INRI GOLBIN ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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