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  1. 1 zoll pfennig de Pfalz-Sulzbach ça a l'air de coller http://en.numista.com/catalogue/pieces59279.html http://samaeldetect.centerblog.net/1573-1-zoll-pfennig-1766-du-pfalz-sulzbach-allemagne
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  2. bonsoir état allemand : PFENNIG etc... dans la légende an centre de la monnaie !
    1 point
  3. C'est un bronze de Domitien Pourrait on avoir ses poids et diametre s'il te plait ? D'ores et deja on peut dire que sa valeur n'est que sentimentale, vu l'etat (tout au plus quelques euros)
    1 point
  4. Tu as peut être raison ALM mais pas sûr un article sur les monnaies coulées que tu connais peut être déjà : http://www.academia.edu/3658442/As_coulés_séveriens
    1 point
  5. La fabrication massive de doubles tournois intervint sous Louis XIII lorsque ce dernier signa des lettres patentes pour l’ouverture d’ateliers par des entrepreneurs particuliers d’abord à Bordeaux, Nantes et Paris puis à Dijon, St Lô, La Rochelle, Poitiers, Amiens, Toulouse et encore à Aix et Montpellier, le roi vendant son droit aux plus offrants. A partir de 1637, on vit même des contrats passés autorisant à émettre 1,8 millions de livres de cuivre soit 216 millions de pièces, à des « traitants bourgeois » pour des sommes fabuleuses atteignant 465.000 livres à verser au roi !!! On estime aujourd’hui qu’une quantité de l’ordre de 500 millions de doubles tournois a été émise durant la trentaine d’années du règne de Louis XIII . On comprendra alors, qu’une certaine partie non négligeable de ces pièces ait pu tomber des poches de nos ancêtres et qu’il nous suffira alors peut-être de nous baisser pour en ramasser quelques-unes ! Les transactions qui se traitaient souvent par sacs pleins de menue monnaie et dont des tonneaux entiers circulaient à dos de mulet pour approvisionner les régions du royaume les plus reculées, favorisèrent l’afflux d’imitations et de contrefaçons. Se répandent alors « patars » hollandais, « cuartillos » espagnols et bien entendu « doubles tournois » en tout point similaires à ceux de la royauté (à l’exception des noms et titres des émetteurs, mais qui savait les lire ?) frappés en masse dans les états encore indépendants de l’est de la France (monnaies dites féodales de Béthune, Sedan, Charleville, Dombes, Orange…). Jusqu’au Comtat Venaissin qui sous l’autorité du pape Urbain VIII a son propre atelier qui émet des pseudo-doubles tournois (« quattrinos ») portant au revers 3 abeilles disposées de telle sorte qu’elles simulaient tout à fait les lis de France ! Les nombreuses ordonnances de « décri » (interdiction de circulation ou de paiement avec ces pièces) qui se succédèrent s’avérèrent impuissantes à conjurer ces fléaux auxquels s’adjoignaient les malversations de faussaires qui ne se privaient pas d’émettre des monnaies de cuivre très légères. Il faudra attendre l’arrivée du règne de Louis XIV pour qu’enfin intervienne une sérieuse reprise en mains, sans pour autant stopper la circulation qui perdura au moins jusqu’à l’époque des troubles de la Fronde. Du fait de ses multiples avatars, le Double tournois dont le cours légal avait été maintenu à grand peine à 2 deniers tournois, subit peu de temps après la mort de Louis XIII, une dévaluation drastique, le ramenant au taux de 1 denier tournois après la fermeture décidée de tous les ateliers encore en activité ! De diamètre variable, compris entre 18 et 21 mm et d’un poids fixé officiellement à 3,138 g., la pièce en cuivre pur à de rares exceptions près, présente un contour circulaire régulier à l’état neuf, souvent agrémenté d’un grènetis et à tranche lisse, mais cet aspect et ces caractéristiques peuvent être altérées par fraude lors de la fabrication, usure ou encore rognage intentionnel. Dans leur traité de numismatique Monnaies Royales Françaises 1610-1792 paru en 1978, Victor Gadoury et Frédéric Droulers ne distinguaient que 7 types de doubles tournois. Depuis, le Répertoire général des Monnaies de Louis XIII à Louis XVI (1610-1792) datant de 1987, du seul Frédéric Droulers, en avait répertorié quelque 65 ! C’était dire l’extrême complexité de ce monétaire et des difficultés à en fixer une classification cohérente. Aujourd’hui l’ouvrage Doubles et deniers de cuivre royaux et féodaux (1577-1684) de Gérard Crépin paru en 2002 et traitant le problème atelier par atelier, est devenu la bible incontournable. Sur le droit ou avers est figuré le buste parfois lauré, nu, vêtu, drapé ou cuirassé du souverain plus ou moins réaliste, aux différents àges de sa vie. Ce buste est orienté vers la droite jusqu’à 1640. Les émissions de 1642 et 1643 (type dit de Warin) présentent quant à elles, un buste orienté vers la gauche. Une légende en français ou en latin, ou encore mixte entoure le portrait du roi dont elle peut être séparée par un cercle en léger relief. L’intitulé de la légende qui se réfère dans certains cas à la gràce de Dieu et précise que le souverain est roi de France et de Navarre, est très variable. Nous citerons ici, une liste de ceux dont nous avons connaissance et très probablement non exhaustive. Sur le droit enfin, le plus souvent, on peut lire également une lettre (différent) ou d’autres marques d’atelier (points, étoiles, croissants, rose…). Légendes de l’avers *Françaises LOVIS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAVA. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. ET. NA. LOVIS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAV. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. ET. N. LOVIS.XIII. R. DE. FRAN. ET. NA. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. E. NAVA. LOVIS.XIII. R. DE. FRAN. E. NAV. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. E. NAV. LOVIS.XIII. R. DE. FRAN. E. NA. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. E. NA. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. ET NAVA. LOVIS. XIII. R. D. FR. ET. NAVA. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. ET. NAV. LOVIS. XIII. R. D. FR. ET. NA. (LOIS. XIII. R. D. FRAN. ET. NAV.) LOYS. XIII. R. DE. FRANCE. ET. NAV. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. E. N. H. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAV. LOYS. XIII. R. D. FRAN. ET. NAVA. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAVA. R. LOYS. XIII. R. D. FRAN. ET. NAV. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAVA. LOYS. XIII. R. D. FRAN. ET. NA. LOYS. XIII. R. DE. FRAN.ET.NAV. LOYS. XIII. R. D. FRAN. ET. N. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET.NA. LOYS. XIII. R. D. FRAN. E. NA. LOYS. XIII.. R. DE. FRAN. ET. N. *Latines et mixtes LVDOVICVS. XIII. D. G. FRAN. ET. NAV. REX. LVD. XIII. D. G. FR. ET. NA. RX. LVDOVIC. XIII. D. G. FRAN. ET. NAV. REX. LVD. XIII. D. G. F. ET. NA. REX. LVD. XIII. D. G. FR. ET. NAV. LV. XIII. D. G. F. ET. NA. REX. LVD. XIII. D. G. FR. ET.NAV.RE. LOYS. XIII. D. G. FRAN. ET. NAVA. REX. LVD. XIII. D. G. FR. ET. NA. REX. LOYS. XIII. D. G. FRAN. ET. NAVA. R. LVD. XIII. D. G. FR. ET. NA. RE. Au revers apparaissent frappées, 3 fleurs de lis d’aspect variable mais toujours disposées en triangle à pointe dirigée vers le bas. La légende qui les entoure est toujours « DOUBLE TOURNOIS » accompagnée de l’année d’émission et aussi de la lettre d’atelier pour le type de 1642-1643. Comme pour l’avers un cercle peut être présent, ici entre légende et fleurs de lis. Les lettres différents et autres marques d’ateliers Si les spécialistes en numismatique ont réussi à la quasi-unanimité à établir un consensus sur les attributions des lettres, différents d’atelier, il n’en est pas de même pour les autres marques dont l’étude complexe est encore loin d’être achevée (Travaux de recherche de Jean Duplessy en particulier, au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale). Lettres, différents des ateliers royaux Monnaie du Louvre et CORBEIL A ROUEN B LYON D Tours E FEURS F et F barré POITIERS G LA ROCHELLE H BORDEAUX K TOULOUSE M (MONTPELLIER) (N) RIOM O VILLENEUVE-St-ANDRE R NANTES T AMIENS X AIX & Parmi les autres marques, si certains ateliers ont pu être identifiés, leurs attributions restent encore souvent incertaines. Il s’agit de FEURS (Loire), LAY (Loire), MACON (Saône-et-Loire), ROQUEMAURE (Gard), VALENCE (Drôme), VIENNE (Isère) pour lesquels on parle parfois d’ateliers de l’axe Loire-Rhône ou de la vallée du Rhône et encore de MAROMME (Seine-Maritime) et TROYES (Aube). Graveurs Deux noms nous sont particulièrement connus. Ces artistes dont le rôle était sûrement essentiel pour maintenir à distance, un niveau élevé à la notoriété du souverain, eurent bien du mal à asseoir leur propre réputation. En butte perpétuelle avec la Cour des Monnaies au comportement tout à fait réactionnaire, Nicolas Briot exerça son talent de 1611 à 1625 avant d’être contraint de s’exiler en Angleterre. Jean Warin qui lui succéda et pratiqua encore sous le règne de Louis XIV, connut également bien des difficultés à imposer ses vues en dépit de l’appui du pouvoir royal qui lui conférera des titres de plus en plus prestigieux jusqu’à 1647. Il décèdera en 1672, léguant sa charge à son fils François. Jean Warin est l’auteur de portraits royaux qui faisaient à son époque l’admiration du plus grand nombre et qui aujourd’hui sont considérés parmi les plus beaux dans l’histoire numismatique de notre pays (Cf. les DIX LOUIS d’or Louis XIII). Autres émissions « officielles » Doubles tournois de Navarre En cuivre pur et frappés peu communément à St Palais; le buste de Louis XIII y est vêtu avec fraise et tourné vers la droite; un timbre de l’écu de Navarre est placé sous le buste; les années d’émission connues sont 1632, 1633, 1635, 1636, 1638, (1639). Peut-être existe-t-il aussi le millésime 1643 avec buste tourné vers la gauche ? Légendes de l’avers peu variables LOVIS. XIII. D. G. FRAN. E. NAVAR . LOVIS. XIII. D. G. R. FRAN. E.T. NA. LOVIS. XIII. D. G. R. FRAN. E. NA. Légende du revers : DOUBLE TOURNOIS et millésime. Légendes avers et/ou revers sont cerclées ou non Doubles lorrains En cuivre pur. Il est toutefois reconnu des variétés en laiton (millésimes 1635 et 1636 au moins). Frappés à Stenay (Meuse), le buste de Louis XIII y est tourné vers la droite. Les millésimes connus sont 1633, 1635 (1653 !), 1636, 1637, 1638, 1639 et aussi 1642 et peut-être 1643, avec le buste tourné vers la gauche. Légendes de l’avers multiples LOYS. XIII. R. DE. FRANCE. ET. NAVA LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAVAR. LOVIS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAV. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAVA. LOVIS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NA. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAV. LOVY. XIII. R. DE. FRAN. ET. NAV. LOYS. XIII. R. DE. FRAN. ET. NA. LOVY. XIII. R. DE. FRAN. ET. NA. LOYS. XIII. R. D. FRAN. ET. NAVA. LOVYS. XIII. R. DE. FRAAN. ET. NAV. LOYS. XIII. FRAN. ET. NAVAR. LOVIS. XIII. R. D. FRAN. ET. NAV. Légendes du revers DOUBLE LORRAIN, (exceptionnellement DOUBLE LORAIN) et millésime. Légendes avers et/ou revers peuvent être cerclées ou non. Particularités Nous devons signaler que devant cette foultitude de pièces, il ne faudra pas s’étonner de rencontrer de nombreuses frappes excentriques ou de doubles frappes, défauts résultant sans doute plus ou moins de frappes encore au marteau (?). De plus l’on trouvera de ci, de là, quelques demi-exemplaires obtenus intentionnellement par cisaillement et remplaçant à l’occasion un denier tournois, une manière originale d’obtention de divisionnaires connue déjà à l’époque romaine ! Et voilà. Je dois préciser que ce texte avait été été préparé AVANT 2002 et que l'on devra se reporter à l'ouvrage de G. CREPIN, ci dessous signalé pour être parfaitement d'actualité. Peyre Gavoué
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