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Syndicat de Mouscron / 31


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Bonsoir,

Toujours en provenance de World of coins : ce jeton de 18 mm marqué d’un côté SYNDICAT DE MOUSCRON et de l’autre 31. Ressemble à de l’étain zingué ou du fer-blanc zingué.

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Les membres de World of coins savent que Mouscron est en Belgique, à la frontière française.

Le propriétaire pense à un jeton de machine. Figleaf pense que le jeton est trop grand pour être un jeton de l’après-1918, mais de la bonne taille pour un jeton de casino, et il existe un arrêt de bus « casino de Mouscron » dans le centre-ville de Mouscron (mais plus de casino). Le terme « syndicat » peut se référer à une union des commerçants ou à un office du tourisme, Figleaf pense à la deuxième hypothèse pour un casino. Un autre membre, au contraire, pense que 18 mm est trop petit pour un jeton de casino car déjà plus petit que la plupart des jetons à consommer des années 1918 et suivantes. Figleaf répond qu’il avait confondu le diamètre et l’inscription 31 sur le jeton ; du coup, il se rallie au jeton à consommer.

En savez-vous plus, usage et date ?

Topic d’origine http://www.worldofcoins.eu/forum/index. ... 341.0.html

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trop petit, pas assez décoré et pas de valeur ronde indiquée interdisent d'en faire un jeton de casino, ou même un jeton à consommer.

on trouve facilement un jeton "10" du même genre, donné pour 17,5mm en ZnNi

je pense que le 31 représente le prix d'une chose précise, genre un pain d'1kg, et que ce jeton est issu d'une coopérative, probablement émanation du syndicat local, fournissant les ouvriers. à l'époque la région (y compris côté français) était un haut lieu du textile, les coopératives ont été très actives fin 19ème et surtout première moitié du 20ème s.

si aujourd'hui les syndicats sont identifiés par une couleur politique, à l'époque ils étaient d'abord locaux parce qu'issus d'un combat menés par les ouvriers de l'industrie dominante locale, c'était "le" syndicat. les syndicats ont été finalement autorisés très tardivement, le jeton ne peut pas être antérieur à 1898.

je ne crois pas à un syndicat, au sens association, de commerçants locaux, le mot est (fortement) connoté ouvrier.

avant la 2gm il y a eu beaucoup de ces jetons considérés comme monnaies de nécessité, toutes les villes avaient leur coopératives ouvrières et distribuaient des "bons pour un pain" ou similaire.

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on peut noter en passant que c'est ici un jeton a 13 encoches, comme celui à l'étoile filante, il doit venir du même fabricant, possiblement local.

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Le syndicat est exactement la fonction de syndic, c’est-à-dire d’avocat d’une cause. « Syndic », « syndicat », « syndical » sont dans mon dictionnaire de 1834 avec comme exemple « le syndic des notaires », parfaitement légal déjà. On parle aussi :

- des syndicats d’initiative

- des syndicats de copropriétaires

- des syndicats intercommunaux (de collecte et de traitement des ordures ménagères, par exemple)

Mais cette dernière catégorie est plus récente que le jeton.

Ce qu’a trouvé Rico n’est pas « le syndicat de Mouscron », mais « un syndicat de Mouscron ».

Outre l’idée de Hpdp qui est plausible (encore que je trouve bizarre d’avoir comme valeurs 10 et 31 : frapper des 10 et des 1 aurait ouvert plus de possibilités, avec 10 et 31 les marges de manœuvre sont limitées), je me suis demandé si le syndicat d’initiative n’était pas chargé de rémunérer par exemple la fanfare. Il s’agirait de jetons de présence pour deux cas que je ne connais pas, genre musicien et chanteur, ou musicien propriétaire de son instrument et musicien avec instrument financé par la commune.

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comment veux-tu que ton dico de 1834 puisse comprendre ce qu'est un syndicat ouvrier apparu plus tard?

évidemment que les syndicats de propriétaires ont de tous temps été autorisés... mais 1898 pour les syndicats ouvriers en belgique...

parler "du" syndicat ou d'un syndicat à mouscron entre les 2 guerres ce n'est pas parler du syndicat d'initiative ou de la fanfare.

je ne sais pas ce qui te fait penser qu'il serait plus logique de fabriquer et donner des jetons marqués 31 à un membre de la fanfare qu'à un ouvrier?

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Je répondais sur l’ancienneté du mot « syndicat » en lui-même, qui est bien antérieure à celle de son sens ouvrier. Je ne serais donc pas surpris qu’on trouve des inscriptions « syndicat » dans le métal sur des objets d’avant 1898. Je ne parlais précisément pas du « syndicat ouvrier », mais du « syndicat », puisque rien sur ce jeton ne porte d’allusion au monde ouvrier à part ce mot, qui a aussi d’autres sens et des plus anciens.

D’abord j’ai dit que ton hypothèse était plausible. Toutefois, ce qui me chiffonne c’est que d’habitude, sauf erreur de ma part, les jetons à convertir directement en nourriture ou autres biens de consommation portent :

- soit une valeur faciale correspondant à celle des monnaies en circulation

- soit une valeur exprimée directement en masse et produit, comme celui d’un demi-kilo de pain dont tu mets une photo.

Sur le même principe que les monnaies de nécessité ou les tickets de rationnement.

Or ça colle pour 10 mais pas pour 31.

C’est pourquoi je pense à des jetons de présence qui correspondraient à une grille indiciaire, comme celle de la fonction publique. Avec ici, en l’état actuel des connaissances, deux catégories de personnes : celles rémunérées 10 (ou un multiple de 10) et celles rémunérées 31. Ce qui permet à l’organe délibérant de faire évoluer, à la fréquence qu’il veut, le montant final des versements financiers par la variation de la valeur de l’indice, donc sans faire fabriquer de nouveaux jetons. Il me semble enfin que la répartition des destinataires en supposément deux catégories (ceux à 10 et ceux à 31) correspond plus à une activité accessoire et extra-professionnelle qu’à l’ensemble des situations couvertes par les aides que versaient en général les syndicats ou leurs émanations, et qui variaient en général plus finement, me semble-t-il, selon que l’ouvrier était célibataire ou non, selon le nombre d’enfants etc. Il me semble plus facile de couvrir toute une fanfare (ou autre activité sociale comparable) (20 personnes, 30 personnes ?) avec des 10 et des 31 que toute une usine.

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