Cela existe mais ce sont des fausses (pas facile de reproduire le différent du graveur !)
Le saviez-vous ?
Dans les années 80 la prime sur les Napoléons était proche des 100%. Si un Napoléon contenait pour 1000 Francs d’or, sa valeur globale était de 2000 avec la prime, motivant des faussaires à fabriquer de faux Napoléons à partir d’or bien réel pour empocher la différence, la prime. C’est ainsi qu’a été frappée la Marianne Coq de 1915. La dernière pièce d’or Marianne officiellement frappée par la France portant le millésime 1914, il était évident qu’il ne pouvait s’agir que d’un faux dans le cas d’une pièce datée de 1915. Aujourd’hui, les fausses Marianne Coq de 1915 sont vendues comme les autres pièces en or, sans prime évidemment. Si vous possédez un microscope, vous pourrez voir la différence entre vrais et fausses pièces au moyen du différent monétaire qui est “l’œuvre de bravoure” du graveur officiel, le détail dans lequel il a mis tout son talent. Le graveur des pièces de type Marianne Coq est Jules-Clément Chaplain (1839-1909).
source : https://www.loretlargent.info/guides/marianne-coq-20f-la-piece-or-napoleon-emblematique/