Classement

Bonjour, Identifier le différent de maître.... La lettre d'atelier à la pointe de l'écu est un B et cette monnaie a été frappée à Rouen. C'est le différent du maître Claude le Roux qui permet de l'affirmer. Il s'agit d'un chapeau d'épines et deux clous visible entre REX et le millésime. Monnaie très courante et donc très facile à trouver sur Internet. Le différent du maître de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Pierre Thierry, est T R en monogramme après la date. De plus cet atelier n'a pas frappé ce type de monnaie.

À Kaboul AVEC LA BRIGADE DE LA CAVALERIE. UN NARRATIF D'EXPÉRIENCES PERSONNELLES AVEC LA FORCE SOUS LE GÉNÉRAL SIR F. S. ROBERTS, G.C.B. PAR Major R. C. W. MITFORD, 14e lanciers du Bengale LONDRES 1881 * * * * * * * Les extrémités du bazar couvert [de Kaboul] étaient occupées par des orfèvres et des changeurs d’argent, qui sacrifiaient la chaleur et la protection contre les intempéries offertes par les positions plus centrales, au nom de la meilleure lumière pouvant être obtenue dans ces endroits plus exposés. Le travail des orfèvres est très rude, et ils semblent n'avoir que peu d'originalité ou de faculté inventive, ou s’ils sont vraiment si doués, ils enveloppent leur talent dans la plus épaisse des serviettes. Chez les changeurs de monnaie (qui sont tous des Khattri hindous, ce commerce étant strictement interdit par le Coran), nous avons trouvé une grande variété de pièces d'or étrangères, des "tillas" persans, des pièces de cinq roubles russes, des mohurs hindoustani, et d'autres. Les Afghans n'avaient pas leur propre monnaie d'or jusqu'à ce que Sher Ali revienne d'Inde en 1869, quand il fit frapper quelques beaux Ashrafis, qui sont évalués à dix-huit roupies pour le métal seul, l'or étant très pur. Je peux mentionner ici qu'en examinant le contenu du trésor de l'émir, pas moins de treize mille pièces d'or russes ont été trouvées. Pour quoi ont-ils été payés? * * * * * * * Près de la mosquée [dans le bazar de Kaboul], et du même côté de la rue, se trouve la monnaie, et je suis entré sans opposition pour voir s'il se passait quelque chose. Au premier coup d'œil, j'aurais dû dire que c'était un jour férié, mais une circonspection plus prudente révéla une demi-douzaine d'hommes et de garçons au travail, et comme leur façon de procéder était aussi primitive qu'inhabituelle, j'ose un bref compte rendu de la Monnaie royale de Kaboul. Il n'y avait pas de sentinelles pour s'opposer à mon entrée, pas même un policier pour me regarder avec suspicion alors que je franchissais une porte ouverte dans une cour non couverte, occupée uniquement par les quelques personnes susmentionnées, qui étaient assises dans un coin autour d'un feu de charbon de bois, qui était entretenu par un petit gamin de dix ou onze étés environ, qui travaillait de la main gauche un soufflet à main en peau de chèvre, tandis qu'il alimentait ou remuait le petit four avec sa droite. Assis à côté de lui, il y avait l'un des deux seuls adultes du groupe, un vieil homme à la barbe grise vénérable mais très sale, tenant une balance dans laquelle il pesait l'argent brut, puis les roupies faites avec. De l'autre côté du feu, accroupi un autre gamin, dont le travail était de tenir et de regarder la louche fondante, et de verser le métal liquide dans une rangée de moules comme une pipe pandaéenne. De ces moules, l'argent sortait en petits bâtonnets, de la taille d'un crayon à dessin ordinaire, et d'une couleur rouge terne due à l'oxydation. Un autre garçon a coupé ces tiges en longueurs de trois quarts de pouce et les a jetées à un énorme homme costaud armé d'un marteau. Cet individu n'ayant qu'un seul œil a été aussitôt baptisé « Cyclope » - un nom qu'il a conservé jusqu'à notre départ de Kaboul. Ramassant chaque morceau de crayon d'argent rouge avec une paire de pinces, il le plaça debout au centre d'un dé enfoncé dans une enclume de fer, et le frappa d'un coup avec son marteau pesant, sur la face duquel était gravé l'avers de la pièce de monnaie, le revers étant sur l'enclume. Puis il saisit aussitôt la roupie fraîchement imprimée avec ses pinces et la lança en sifflant chaud dans une casserole de purée de coings, surveillée par un autre petit garçon, qui, en sortant les pièces, maintenant claires et propres, les jeta dans une casserole d'eau , à partir de laquelle encore un autre garçon les a pêchés, les a séchés, et, le cercle des ouvriers étant maintenant terminé, les a remis au vieux peseur pour leur dernier test, après quoi ils ont été ajoutés à un tas étendu sur une vieille couverture derrière lui. C'était certainement la monnaie la plus étrange que j'aie jamais entendue ou lue ! Pas de garde, complètement ouvert sur la rue, et surveillé uniquement par le vieil homme. Cela semblait une tentation honteuse de placer devant la foule sans scrupules et aux yeux affamés passant et repassant continuellement la porte ouverte, mais le vieil homme a dit qu'aucune tentative de vol n'avait été faite pendant les années où lui et "Cyclope" avaient travaillé ensemble, bien qu’ils eussent parfois jusqu'à trois ou quatre cents livres d'argent sur le sol. J'ai demandé quelle punition serait infligée à quiconque serait assez téméraire pour faire une telle tentative. Le vieil homme a souri sinistrement, et a dit qu'il aurait les mains coupées, et serait jeté en prison, là pour attendre que l'émir Sahib ait décidé quelle mort il devait mourir !

Ah ah ah disons une monnaie de 3 cm alors si on se fit à l'ongle de mon pouce c'est une grosse monnaie! ???

Pour aider à imaginer la scène. Photo prise dans l'ancienne monnaie de Khiva (autrefois Kwarezm). Pas besoin de "Cyclopse", puisque le coin supérieur n'est pas gravé dans le marteau et tenu par un deuxième monnayeur, mais autrement comparable.

bonjour passionnant : on imagine la scène en détail !

La lettre d'atelier est un R pour Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon.

Bonsoir, Je pense que ce sujet aurait pu intéresser un autre membre du forum... ... Grosongles !

Avec toutes ces blagues je crains que nous n'obtenions jamais la reponse. Nous aurons eu les deux, l'ongle et l'attente.